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gouvernement - medef - cfdt césars de la précarité

Publie le samedi 29 janvier 2005 par Open-Publishing

Tous et Toutes devant les césars le 26 février

Gouvernement - Medef - cfdt césars de la précarité

La CNT appelle les travailleurs du spectacle à un rassemblement devant les Césars, place du Châtelet le 26 février 2005 à partir de 18h30.

Confédération Nationale du Travail Fédération de la communication, de la culture et du spectacle CNT Spectacle région parisienne

spectacle.rp@cnt-f.org

www.cnt-spectacle.org

Le protocole de juin 2003 s’applique depuis le premier janvier 2004 avec les nombreuses conséquences néfastes que tout le monde connaît. Si le fonds d’allocation spécifique provisoire (fonds Lagrave) est reconduit pour 2005 et permet de repêcher les travailleur-se-s intermittent-e-s qui justifient de 507 heures en 12 mois, de nombreuses personnes ne sont plus indemnisées, faute d’information de l’UNEDIC auprès de son personnel et des usagers.

Depuis la mise en application du nouveau protocole, une multitude d’obstacles administratifs rendent les démarches aux ASSEDIC à la fois difficiles et très stressantes. Beaucoup d’intermittents sont découragés par les obstacles et abandonnent. De plus, le nouveau protocole n’a pas résolu le problème des abus côté employeurs (non titularisation des « permittents » ) et n’a pas réduit le déficit, comme l’a confirmé le rapport Guillot. Le fonds Lagrave, ainsi que quelques mesures comme la reprise en compte des congés maternité pour les femmes enceintes, nous ont permis pour certain-e-s de sortir la tête de l’eau. Mais ces soit-disantes « avancées » ne sont que des mesures provisoires.

C’est parce qu’il existait encore un certain rapport de force que le ministre de la Culture a reconduit le fonds Lagrave ou demandé, autre exemple, une augmentation du budget de la Culture pour initier une politique de l’emploi culturel. Mais qu’advient-il quand le rapport de force s’amoindrit ? En 2004, nous avons vu surgir plusieurs amendements au protocole du 26 juin 2003 en notre défaveur. Le dernier en date : la circulaire Assedic n° 04-25 du 30décembre 2004 qui établit la réouverture des droits toutes les 507 heures. Ce qui signifie : une multiplication des périodes de carence, des pertes des journées d’indemnisation non encore utilisées, bref une grande confusion de la mise en oeuvre....

C’est maintenant qu’il faut obtenir de nouvelles négociations. Sinon, le cas des intermittents du spectacle sera renvoyé fin 2006, après la renégociation générale de l’UNEDIC, fin 2005. On nous redira peut être, à ce moment là, que la Culture coûte trop cher. Et combien d’entre nous auront été contraints à quitter la profession et combien d’autres ne survivront qu’à grand-peine ?

Sortons de la logique de l’isolement et de la dispersion auxquels nos métiers nous contraignent, pour la plus grande joie du patronat.

Il nous faut réinvestir la rue, faire entendre notre colère (et pour certains notre désespoir) et rétablir le rapport de force.

La CNT réaffirme la revendication de base du mouvement de l’été 2003, en préalable à toute renégociation : ABROGATION DU PROTOCOLE

C’est nous qui travaillons, c’est nous qui cotisons, alors...Ne laissons pas les partenaires " sociaux " et l’Etat et les patrons décider de notre sort

Cnt spectacle