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harcèlement moral puis suicide dans une mairie de seine-maritime
Publie le mercredi 15 septembre 2010 par Open-Publishing6 commentaires
ça s’est passé le samedi 4 septembre
Suicide d’un agent municipal : la CGT accuse la mairie
Une mère de famille de quatre enfants, employée municipale, agent technique dans les écoles à la Ville de Notre-Dame-de-Bondeville, par ailleurs secrétaire générale du syndicat CGT, a mis fin à ses jours samedi 4 septembre : « Parce qu’elle était à bout, parce qu’elle n’en pouvait plus de ne pas pouvoir exercer normalement sa mission de syndicaliste. C’était une pure et dure. Plusieurs fois, elle nous a alertés par courriel nous expliquant qu’elle ne supportait plus que la collectivité lui mette des bâtons dans les roues », dénonce Fatma Obligis de la coordination syndicale départementale CGT qui a souhaité organiser une conférence de presse aujourd’hui.
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Messages
1. harcèlement moral puis suicide dans une mairie de seine-maritime, 15 septembre 2010, 11:17
De plus en plus de petits chefs, petits élus, prennent exemples sur les "décomplexés" du harcèlement, ou de la xénophobie de bon ton. Encore un effet indirect, une contamination du fascisme sarkozien.
Regardez un des messieurs "sécurité" au PS, Rebsamen. Il est pour l’expulsion des Roms, du moment que ça se passe "dans le respect des principes républicains, de la personne et de la dignité humaine. Et sans spectacle"."
On peut, comme la LDH "s ?interroger sur ce qui différencie M. Rebsamen du président de la République".
Mais finalement ça s’éclaire quand on voit tous ces types à écharpe de maire, conseiller, député, ministre, laisser en permanence une ouverture, une main sous la table. Rebsamen a continué à toucher des jetons tranquillement installé dans un conseil d’administration d’une grosse boite, comme n’importe ultra-libéral moyen, jusqu’à ce que le scandale le fasse dégager.
On s’amollit, on cède au pognon. On se fait critiquer, on prend peur, on commence à adopter la mentalité bunker. On a pas envie de cesser les "cigares", c’est bon les cigares ou les jetons de conseils d’administration. On devient élitiste. On considère qu’on est supérieur puisqu’attaqué, puisque à l’écart du réel. Il y a donc un en-dessous, des êtres en-dessous, qu’on peut considérer, manipuler, déplacer comme des choses.
2. harcèlement moral puis suicide dans une mairie de seine-maritime, 16 septembre 2010, 13:31, par Denis
Hommage à la collègue de la CGT de Notre-dame de Bondeville qui à mis fin à ses jours.
Que dire après une telle tragédie, malheureusement les mêmes procédures de management sont aussi employées à la Mairie de Paris.
Honte, que de honte, encore un suicide d’un agent de la Mairie de Paris au mois de juin 2010, suite à des conditions de travail pitoyables.
Les fonctionnaires de la Mairie de Paris n’ont jamais été aussi mal menés, oui en 2006, j’ai moi aussi voulu attenter à ma vie, c’est un collègue qui avait alerté mon fils, sinon je ne serais plus de ce monde
L’injustice, le harcèlement moral, le prosélytisme, la discrimination, et les suicides existent bien à la Mairie de Paris et peut-être même plus qu’ailleurs...
Le harcèlement devient pour certains petits chefs une véritable méthode de management sans foi ni loi. La situation est également favorisée par le contexte social de la municipalité en place, L’administration et l’élu, savent bien que l’agent fera tout pour garder son emploi. Et que les collègues témoins fermeront les yeux sur les injustices de peur de perdre leur poste ou de passer en conseil de discipline.
A la Mairie de Paris, les agents sont protégés du licenciement. Il reste donc la solution de « faire craquer et détruire » l’indésirable et de faire rentrer dans le rang le responsable syndical qui dénonce ces pratiques lamentables.
Voilà l’image de la Mairie de Paris, des conseils de disciplines staliniens pour celles ou ceux qui tentent de se plaindre des souffrances qu’ils subissent au quotidien, bien sur ces conseils de discipline sont soumis à l’arbitraire des contingences politiques, au profit de certaines CAP.
Voici la chronologie des faits que notre organisation syndicale tien à disposition pour les journalistes.<< Prosélytisme, Harcèlement, Discrimination, Propos Homophobe, Faux témoignages, Menaces, entrave syndicale, Suicides, etc>>.
Le trésorier de la fédération ( M. Gérard) en dépression depuis plus d’un an.
Le secrétaire général d’un de nos syndicats M.C, a quitté son poste, pour causes de pressions morales et de sanctions déguisées, celui-ci a même été traité par un syndicat maison de Gestapo et kommandantur.
Un de nos délégués M.P, a été lui aussi dans l’obligation de quitter son poste suite à des pressions qu’ils subissaient de sa hiérarchie..
Notre trésorière (Mme Sophie )en dépression et en très grande souffrance depuis plusieurs mois.
Une de nos adhérentes, Melle P, a vu elle aussi ses conditions de travail se dégrader depuis qu’elle a dénoncé le harcèlement sexuel et le prosélytisme dans sa direction ainsi que le faux en écriture qu’elle a trouvé dans un dossier concernant une grave affaire de prosélytisme sur le lieu et temps de travail dont elle est aussi victime.
Voilà, à ce jour, notre Fédération et notre syndicat affilié ne disposent d’aucun local, contrairement à toutes les autres organisations syndicales. C’est une entrave à l’exercice du droit syndical que la Mairie de Paris nous inflige.
Voilà, pour moi-même je subis " un véritable assassinat administratif " depuis plusieurs années malgré mon manda de Président de syndicat
Pour ma part je suis de tout coeur avec votre organisation syndicale, il faut et être fort, et malgré tout avoir encore espoir en l’avenir.
Denis
1. harcèlement moral puis suicide dans une mairie de seine-maritime, 30 septembre 2010, 21:17, par Mimi
Encore et encore des suicides dans les municipalités de gauche.
2. harcèlement moral puis suicide dans une mairie de seine-maritime, 5 octobre 2010, 20:41, par Daniel
Un syndicat qui dénonce le Nouveau Dialogue Social à la Mairie de Paris
LA FEDERATION
DE L’ENCADREMENT CGC VILLE DE PARIS
Et son Syndicat Alfat CGC.
Vous souhaite à tous la bienvenu.
La Fédération de la Ville de Paris CFE CGC, et son syndicat Alfat CGC exigent :
• Que soit assurée l’égalité des chances pour tous, et condamnent toutes les formes de discrimination.
Le syndicat Alfat CGC, s’insurge contre la discipline du fait du Prince :
• Que le droit disciplinaire puisse être soumis à l’arbitraire des contingences politiques locales, au profit de certaines CAP.
Stress et Harcèlement, la Fédération CGC Ville de Paris demande au Maire
• la mise en place de cellules psychologiques indépendantes et adaptés pour prévenir et intervenir dans les cas de stress et de harcèlement professionnel.
• La gestion des ressources humaines sur les problèmes de santé au travail reste encore un domaine mal maîtrisé et insuffisamment développé, ce qui entraîne de lourdes conséquences sur la santé des agents de la Ville de Paris. (Dépressions et suicides).
Promouvoir l’adaptation du fonctionnaire à l’emploi :
• Qui doit se traduire par un choix de parcours, de carrière, de formation, d’affectation approprié dans des conditions professionnelles, matérielles et financiers satisfaisants.
La Fédération de la Ville de Paris CFE CGC, et son syndicat Alfat CGC :
• INSISTENT sur la mise en place d’une « Fonction Publique de Métiers »,
Sur la future loi sur les retraites, les Fonctions Publiques-CGC et La Fédération CGC Ville de Paris revendiquent
• Que les primes soient intégrées progressivement dans le traitement indiciaire, d’au moins 20 % dans un premier temps.
ALORS POUR ETRE ENTENDUS, RESPECTES ET RECONNUS.
Choisissez un vrai Syndicat fidèle à ses convictions,
Sans compromission ni alliances douteuses !
3. harcèlement moral puis suicide dans une mairie de seine-maritime, 7 mars 2011, 21:03, par Miquet
SUICIDES A LA MAIRIE DE PARIS.
Un suicide en juin 2010, un autre en novembre.
Les agents concernés par cette violence morale qui demandent de l’aide seraient immédiatement dirigés vers cette cellule discrimination harcèlement moral dont le docteur qui a pour mission de recevoir et d’écouter ces agents harcelés et traumatisés, s’offusque d’un comportement dépendant des situations au lieu de les comprendre.
Peut-être verrons-nous un jour ce docteur mis en place par cette municipalité se plaindre de harcèlements et déposer plaintes contre les victimes qui viennent le voir.
Autres remarques, ce docteur n’a aucun recul nécessaire à sa fonction puisqu’il est très attaché à cette municipalité, et donc de parti pris.
Voici la copie d’un message d’une organisation syndicale.
SILENCE,
ON MEURT !
X..... avait 39 ans. Elle était secrétaire administratif à la Mairie de Paris, et occupait un poste de rédactrice depuis plusieurs années. Agent consciencieux et dévoué, elle s’était sans difficulté adaptée à son poste et poursuivait une carrière irréprochable. Jeune femme intelligente, gaie et sensible, elle était appréciée par ses collègues. Entourée et aimée par sa famille, sa vie était paisible. Elle est devenue un enfer lorsque X..... a fait valoir ses droits à la mobilité pour enrichir sa carrière professionnelle.
X..... a obtenu une mutation. Dans son nouveau Service, elle a été la proie d’un management toxique. Certes, l’effectif y est largement insuffisant pour faire face aux demandes du public. Toutefois….
Est-il normal, dans une unité de travail, de demander aux agents leurs numéros de portables, puis de les relancer à leur domicile ? Est-il correct, par exemple, devant leurs protestations, de persister, et de leur réclamer, en sus, leurs numéros de téléphone fixe ?
Est-il normal d’user de son pouvoir hiérarchique pour demander à un agent de se déplacer, durant ses congés annuels, au petit matin pour ouvrir les portes de l’établissement, sachant, de plus, que l’agent réside loin de son lieu de travail. Un soir de novembre 2010, X..... se trouvait encore à son poste à 23h, comme en attestent ses mails. Etait-ce normal, et habituel ?
L’administration n’aurait-elle pas dû se préoccuper des pratiques de management ayant cours dans un Service caractérisé par un important turn-over ? N’y avait–elle pas d’autant plus intérêt qu’une plainte pour harcèlement moral a été déposée par un autre agent de ce Service – occupant précisément le poste de X..... un an auparavant.
X..... a craqué. Elle a été retrouvée à son domicile, un matin de novembre 2010, inanimée. Alertée par les collègues de X..... sur ce décès brutal, la CGT a demandé dès décembre à la Direction à laquelle appartenait cet agent une enquête via l’inspection hygiène et sécurité de la Ville sur les circonstances du drame. Cette enquête n’a pas été diligentée.
D’autres agents de la Mairie de Paris sont également en situation de souffrance au travail : le cas de X..... n’est pas isolé. De nombreux cas de harcèlement moral sont signalés par les organisations syndicales à la Ville. A ce jour, aucune disposition n’a été prise pour enrayer ce fléau.
Au CHS Central, un plan pluriannuel de prévention a été présenté aux organisations syndicales par Maïté Errecart. Dans ce plan la prévention des risques psycho-sociaux occupe une place importante. Voilà pour la théorie. Dans la pratique un harcèlement moral insupportable, mené par le supérieur hiérarchique direct, peut conduire un agent au suicide, sans même que la commission d’enquête CHS proposée par la CGT ne soit acceptée.
LA PRATIQUE D’UN DOUBLE LANGAGE
IRRESPONSABLE PAR LA MAIRIE
EST DEVENUE TOTALEMENT INSUPPORTABLE !!!
Pour X....., il est trop tard, elle qui aimait tant la vie, n’aura jamais 40 ans. Ses amis, sa famille, ses parents, sa nièce qu’elle chérissait tant, sont à jamais séparés d’elle.
Mais l’enquête demandée par la CGT doit avoir lieu.
La lumière doit être faite sur les circonstances de son décès, ce n’est que justice. Et la Ville doit maîtriser rapidement les pratiques managériales toxiques qui s’y développent.
La CGT ne laissera pas l’Administration Parisienne
devenir la réplique de FRANCE TELECOM ou de la Poste !
4. harcèlement moral puis suicide dans une mairie de seine-maritime, 10 avril 2011, 22:32, par Frédo
La semaine dernière un agent de la Ville de Paris est passé en conseil de discipline, « pour avoir incitées des mineurs a regardé un film Erotique sur son lieu de travail. Comme l’agent est membre d’un syndicat maison de gauche, il a écopé une sanction d’un mois de mise à pied, plusieurs collègues et organisations syndicales sont scandalisées par ces conseils de discipline disproportionnés, à la tête du client, et discriminatoire.