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la "pression" sur le MEDEF... ou la mise en "bière" du mouvement social !?

Publie le mercredi 3 novembre 2010 par Open-Publishing
1 commentaire

En guise d’avant propos.

J’ose espérer qu’on n’est pas rentré dans un petit jeu du style" je vais les obliger à larguer, ce qui va me permettre de"nous" en sortir sans que la CGT soit du lot de la débandade "

Si c’était , ce serait crapuleux

On n’a pas besoin de Thibault (désolé de personnifier en citant le secrétaire général de mon Orga) pour savoir que l’unité inter CONFS.... c’est inter..CONFusions depuis le premier jour.

Ce dont les travailleurs et la jeunesse ont besoin, c’est de pouvoir coordonner sous des formes multiples, unitaires et démocratiques, excluant tout autant l’aboiement incantatoire au "grand soir" avec réquisitoire et demande de lynchage de s dirigeants que l’édition du calendrier 2010-2012..de marches bimmestrielles..décidées par 20 permanents ..de 5 ;6 ou 8 orgas en concurrence !

Le mouvement social a besoin qu’on l’AIDE à se muscler, qu’on en appelle à des A.G de réelles confrontations, qu’on en finisse avec le "je ta’ime moi non plus" des chefs..

La CGT peut mettre son dispositif militant, expérimenté, enthousiaste qui est UNIQUE..au service de la lutte des classes , en favorisant TOUT ce qui peut être de nature à faire reculer le Capitalisme arrogant..

Attention :

Si la CGT tombait dans le piège qui lui est tendu de jouer son "réalisme" contre l’envie d’en découdre, je prédis à certains un réveil douloureux.

L’Histoire ne repasse pas les plats certes.Mais elle a dans ses cartons, en mémoire, ce qu’il est advenu de ceux qui ont cru qu’on pouvait à la fois être félicité par les uns et reconnu par d’autres-NOUS- comme étant UTILES et NECESSAIRES pour être plus fort.

Ce n’est nullement un procès d’intention.

C’est un sentiment que je n’entends pas cacher..

Alain Chancogne

Militant CGT depuis 1964..

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Si j’en crois les dépêches :(relais du Monde.fr)

LA CGT Pour une nouvelle journée d’ACTION


La CGT proposera, jeudi 4 novembre, à ses partenaires de l’intersyndicale une nouvelle journée nationale d’action contre la réforme des retraite
s, a déclaré mercredi son secrétaire général, Bernard Thibault. "Nous sommes favorables à une autre journée de mobilisation interprofessionnelle nationale en novembre" prévue un samedi, a-t-il expliqué, avant de préciser : "On voit que le gouvernement va s’efforcer de tourner la page. Nous allons lui faire la démonstration que ce boulet, il va le traîner aussi longtemps qu’il n’acceptera pas de rediscuter."

Comme les autres dirigeants syndicaux, Nadine Prigent, secrétaire confédérale de la CGT, préfère mettre en avant le fort soutien de l’opinion publique au mouvement de contestation. "Ce n’est pas la fin des hostilités. Tant que la loi n’existe pas, la bataille reste la même", estime-t-elle.

Jacques Voisin, à la tête de la CFTC, tempère : "On ne va pas continuer à faire des manifestations tous les huit jours comme cet automne." Pour faire évoluer la loi, "qui n’est pas devenue juste parce qu’elle a été votée", il compte sur les négociations sociales à venir sur la pénibilité, les carrières longues ou les seniors.

Quasi silencieuse de bout en bout de la réforme, la présidente du Medef, Laurence Parisot, a commencé à recevoir les syndicats pour des "délibérations sociales bilatérales".

La CFE-CGC a ouvert le bal cette semaine. D’autres rendez-vous sont fixés entre le patronat et la CFTC, FO et la CFDT, qui veut l’ouverture de négociations sur l’emploi des jeunes et des seniors selon les syndicats. Dans les semaines qui viennent, "il faut mettre le Medef sous pression", prescrit Alain Olive, secrétaire général de l’UNSA.
Après la promulgation, certains envisagent un élargissement du mouvement social à d’autres questions comme les salaires ou le pouvoir d’achat, à l’instar des grandes manifestations qui avaient jalonné l’hiver 2009, en en pleine crise.
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A.C

Messages

  • Ce dont les travailleurs et la jeunesse ont besoin, c’est de pouvoir coordonner sous des formes multiples, unitaires et démocratiques, excluant tout autant l’aboiement incantatoire au "grand soir" avec réquisitoire et demande de lynchage de s dirigeants que l’édition du calendrier 2010-2012..de marches bimmestrielles..décidées par 20 permanents ..de 5 ;6 ou 8 orgas en concurrence !

    cahin caha on y arrive....

    mais avec un retard toujours sur les nécessités

    le fond de colère contre l’exécutif de la bourgeoisie ne faiblit pas. Par contre, la mise en mouvement a du mal car une partie a épuisé des forces, une autre est dissuadée de se battre en croyant que c’est cuit pour cette bataille, etc...

    Bref, c’est une situation compliquée.

    D’autant plus que, contrairement à des pensées arriérées comme certaines qu’on a vu ici ou là, qui théorisent l’absence de volonté centralisée en en faisant une vertu, ce qu’il a manqué jusqu’à maintenant c’est d’avoir une centralisation tactique fine, exprimant directement , et sans charabias nomenclaturistes, une volonté ferme et claire de la mobilisation unitaire.

    Unité et centralisation des volontés renvoient à des mesures organisationnelles et des tactiques particulières, des orientations particulières.

    Les contre-feux touchants qui se sont exprimés tout le long du mouvement sur "tout sauf la grève générale" sur tout le spectre du syndicalisme et de la gauche incertaine, ont contingenté sévèrement ce mouvement.

    Il y a également d’autres aspects qui nous ont manqué jusqu’à maintenant, ce sont des pensées et des pas vers la prise en main plus sérieuse des lieux de production de richesses, de service, de commerce, c’est la difference entre occupation et blocage.

    Ca a manqué mais il s’agit quand même de signaler les grandes avancées de ce mouvement.

    Ainsi, la conscience de classe est ressortie renforcée, elle qui est toujours une ouverture sur la fraternité et l"humanité, le sentiment d’appartenir à un camp est ressorti renforcé, la comprehension que les forces qui plongent dans le malheur nos sociétés, sur-agressives pour dérober les richesses sociales, sont bien déterminées autour d’une haute bourgeoisie qui tente d’aspirer de plus en plus les richesses produites.
    la prise de conscience en notre force est grimpé de plusieurs niveaux, la politisation a progressé, même si elle emprunte des chemins qui passent d’abord souvent par la gauche molle (ne pas s’étonner de voir PS, voir FdG progresser, ils sont un point de passage des illusions populaires).

    Ainsi, des équipes syndicales et intersyndicales se sont montées, des AG-inter-établissements ont fonctionné et fonctionnent, des solidarités se sont cimentées, le tout dans le feu de l’action.
    Ces solidarités et ces échanges ont changé beaucoup de choses.
    C’est une montée progressive vers une organisation nouvelle des résistances qui ne soit pas une concurrence supplémentaire dans le front syndical.

    et ça c’est un trésor de guerre...