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le france soir jaune non distibué !

Publie le samedi 22 avril 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

Plusieurs centaines d’exemplaires d’une édition de France Soir édités par des journalistes favorables aux repreneurs du titre ont été imprimés dans la nuit de vendredi à samedi mais n’ont pas été distribués.
En effet, une vingtaine de salariés grévistes ont stationnés une partie de la nuit devant l’imprimerie CIPP à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour tenter de convaincre les rotativistes de ne pas imprimer le journal.
Il n’y a pas eu d’incident.

Les exemplaires imprimés ont été mis de côté et n’arriveront pas dans les kiosques, a déclaré Laurent Jourdas, délégué syndical des NMPP, venu sur place pour apporter à la trentaine de salariés grévistes présents sa "solidarité".

Messages

  • Les ouvriers du livre ont décidé de ne pas imprimer les milliers d’exemplaires prévus et de mettre de côté les quelques centaines tirées car "l’essai" qu’ils ont fait n’était "pas concluant au niveau de la qualité", a expliqué le secrétaire du CE de l’imprimerie, Stéphane Maisonnée. "Je suis attristée devant ces 16 pages truffées de fautes et pitoyables. Ce numéro est la preuve que le projet des repreneurs n’est pas viable", a déclaré Florence Grosjean secrétaire du comité d’entreprise de France Soir

    • Quand je pense que les ouvriers du Livre se sont toujours trouvés seuls face aux restructurations, souvent villipendés par les journalistes et quand je pense qu’aujourd’hui, ces derniers ne sont plus (malgré leur talent) les "locomotives" de leur journaux, et se retrouvent à la remorque de la pub, sauf rares exceptions, je me dis qu’on a perdu beaucoup de temps et que la presse est bien malade. Des journaux sans journalistes, c’est possible ( les gratuits) mais des journaux sans ouvriers du Livre, ça n’existe pas.
      Bon courage quand même, même si FRANCE SOIR n’est pas loin de là ma tasse de thé et en plus il ne correspond plus à un lectorat populaire parisien, pourtant de droite, qui a été chassé lui aussi par la spéculation immobilère, de Paris.
      Fleurir la tombe de Lazareff ce n’est pas très combatif et un tantinet ridicule : (les ouvriers ont plus d’imagination et de combativité) d’autant que si la profession en est là c’est grâce à lui et à ses non moins "prestigieux confrères" qui ont fait des petits dans l’asservissement à tous les pouvoirs.