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les jolies colonies de vacances au chateau du taureau

Publie le dimanche 29 juillet 2007 par Open-Publishing
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Les « jolies colonies de vacances » au Château du Taureau
Commentaires sur l’article du Télégramme de Brest du 15/07/2007(P 20).

Le journaliste Claude Péridy du Télégramme de Brest, dans une pleine page dite de culture générale locale, se conforte dans un médiocre révisionnisme historique en relatant le passé de la forteresse du « Château du Taureau » en baie de Morlaix.

Il est navrant, à mon sens, d’éluder dans ce résumé de notre histoire locale ; surtout quand il évoque l’utilisation prépondérante de cette battisse dite « bastille » et ne devrions nous pas rajouter « bagne » ; et d’oublier d’évoquer la présence d’un des derniers taulards, ayant eu à séjourner dans ce bâtiment, intitulé en titre et en gras :

« Élément stratégique de protection et de défense. ».

Pourtant ce personnage, précurseur des idées socialistes et en partie maître et contemporain de Jean Jaurès. Jean Jaurès, puis Léon Blum, qui eux ont été si souvent revendiqués par un certain candidat et désormais président.

Comment dans ce cas, au lendemain de la fête nationale, oublier l’auguste Louis Auguste Blanqui, qui rédigeât un essai philosophique intitulé : « L’Eternité par les Astres » justement dans l’élément stratégique de protection de défense, et plus précisément dans la cellule appelée : « salle de discipline » en l’année de grâce républicaine 1871.
A l’heure d’une certaine « ouverture », Nicolas 1ER ne vous en aurait pas tenus rigueur, de rappeler son engagement certes révolutionnaire, mais néanmoins républicain ! Une avenue parisienne porte bien son nom ! Et je n’ai pas entendu parler de Dé-blanquinisation en court, comme cela peu ce pratiquer dans d’autres circonstances en Europe de l’est.

A l’époque (1871), déjà une certaine désinformation avait été peut-être mise en circulation ? Je m’interroge et propose cette réflexion et recherche : d’où vient cette expression populaire et léonarde, qui évoque lors des parties de dominos : « Bout ! Comme Auguste Blanqui ! Chef des bandits à Paris ! » (Ou ressemblant), pour annoncer d’une certaine manière son incapacité à continuer la partie. (J’ose espérer que cela n’est pas le cas)

La aussi Claude Péridy, avait matière à développer sa pédagogie historique et culturelle, avec en plus un certain clin d’œil sur nos traditions qui sont d’un grand intérêt touristique. L’enfermement politique ! Sous toutes ses formes.

Concernant les deux illustres personnages que sont Vauban et plus encore l’architecte et ingénieur Garangeau, certes s’ils méritent d’être énoncés dans notre histoire, il est probablement certain, que M. Siméon Garangeau n’a pas porté une très grande quantité de ces blocs de granites, qui constituent cet :

« Élément stratégique de protection et de défense. ».

Extrait de l’article du Télégramme :
"Concernant l’agrandissement du fort du Taureau, son travail sera facilité par la présence aux alentours de nombreux îlots enfermant le granite nécessaire. Bien que décédé à l’âge de 94ans, Garangeau ne verra hélas pas l’achèvement de son plan. L’architecte du roi Amédée-François Frézier supervisera, à partir de 1741, les travaux jusqu’à leur terme quatre ans plus tard. Il s’agit alors d’édifier sur deux étages un corps de bâtiment à l’épreuve notamment des logements pour le commandant et les officiers".

Déjà qu’à notre époque, l’espérance de vie d’un ouvrier maçon coffreur dans le bâtiment et/ou travaux public, dépasse rarement, 94 ans ! Comme diraient certains d’entre eux aujourd’hui :
« Celui-là ! C’est encore un qui passe son temps le cul sur une chaise ! » Ou encore « un planqué ! » Et celui des plus malin rajoute : « Un planqué, passé à la postérité ! ». Johnny, aussi à sa médaille. Rien ne change dans ce monde qui change. (C’est à peu près la conclusion de L.A.Blanqui, dans l’essai nommé)

Nous avions pourtant cru entendre, dans la programmation médiatique du locataire élyséen ; « Il faut redonner de la valeur au travail ». C’est pas encore gagné ! De cette manière.

Et quand ? À propos de ce château, de cette tôle plutôt ; la sueur des compagnons, et les incontournables morts sur le chantier seront-ils un jour évoqués dans vos papiers !

Cela ferait certainement plaisir, à titre posthume bien sur, à Louis Auguste Blanqui, qui aura passé 37 années de sa vie dans les geôles d’une nation républi-royaliste en court de fabrication démocratique. Chantier loin d’être achevé ! Voir chantier en déconstruction ! Déjà que son père fut emprisonné sous la Terreur ! s’aurait été la moindre des choses de rendre hommage a cette famille, qui il me semble, paye un lourd tribu pour notre grande et reconnaissante démocratie !

Déjà un article de Ouest France du 7/8 avril 2007 relatant le chantier de rénovation du Château du Taureau ; et qui évoquait largement le tricentenaire de la mort de Vauban, était lui d’écrit ici dans leur papier du 7/8-07, comme étant un humaniste.

M. Sébastien Le Prestre Vauban, humaniste ? A mon avis, et c’est bien le mien, si Vauban était un humaniste, alors Auguste Blanqui était lui probablement la réincarnation du fils du Bon Dieu. Au moins ! Le Refils du père éternel, sacrifié dans les geôles du pays des droits de l’homme ? Au Château du Taureau, a deux tirants d’eau de Saint Pol de Léon ! Comme attrait touristique, c’est vachement mieux que le suaire ! Où je ne sais quoi ?

Car, la encore, l’auguste révolutionnaire avait disparut de cet article de culture générale et ainsi de notre patrimoine carcéral local et national.

Il n’est pas trop tard, de participer à corriger cette lacune ou négligence historique. A vos mulots correcteurs. Car la gomme, à force, tôt ou tard : il n’y aura plus rien à gratter !

Et puisque nos prisons ancestrales sont considérées désormais à ce point, et connaissant l’état des finances de l’état post-républicain ; Le Télégramme de Brest, et Ouest France seront ravis de mettre en place une souscription volontaire, pour financer la future extension du parc pénitentiaire nécessaire pour les 20 000 ou 30 000 prisonniers en plus, promis d’ici 2012.

Ce afin que N 1er, puisse mettre en application son programme électorale. Il est certain que les 53.5% de télé trépanés qui y ont cru, eux mettront la main au porte-monnaie. En ce qui me concerne, la taxe choisit pour moi.

Mais ne dite surtout pas qu’il est atlantiste, ou qu’il recopie la politique des Etats-Unis en matière de sécurité. Car son projet à lui, porterais de 65000 taulards actuels, à 95 ou 85000 « pensionnaires » ! en 2012. (On force un peu, pour équilibrer)

Hors pour atteindre le niveau d’outre atlantique, et proportionnellement bien sur, ils en faudrait environ 450 000 ! Comme quoi il a de la marge, le petit futé !

Mais nul n’ignore de sa volonté à rester dans la place pour un long moment, il est probable, à mon sens, qu’il s’en réserve quelque uns de coté, et de cette manière d’ici 10 ans ! On n’y sera plus très loin. A moins que !

A ce propos, ne serait-il pas envisageable, de donner la possibilité aux promoteurs de cette rénovation, de leur laisser l’opportunité de louer cette battisse durant les mois de la morte saison. (De Septembre à Avril), cela donnerais une centaine de places disponibles au ministère de l’intérieur (à 14 m² de la cellule, t’en mets 3 par cellule, ouais ! un petit 100, et un peu plus en tassant !).

La capacité d’accueil, et le confort spartiate de ce bâtiment « emblématique », correspondent très bien aux critères et projet politique en matière de traitement de la délinquance de notre nouvelle républi-monarchie.

Ainsi, du moi d’Avril à la fin Août, ces pensionnaires seraient disponibles pour un camp d’été et éducatif bien sur, en participant aux travaux de désamiantage du Clémenceau, situé non loin de là, dans la rade de Brest (ou environnant, on ne sait pas encore) les frais de déplacement seraient ainsi minorés. Les frais de désamiantage, déjà payés et déjà détournés, seraient également ainsi ré allégés !

Titre complet du Télégramme de Brest du 15/07/07.

"Bâtiment emblématique de Morlaix et de sa baie, le Château du Taureau, qui doit son nom aux mugissements de la mer sur les brisants a constitué, durant trois siècles, un élément stratégique de protection et de défense".

Faux : sources ci-dessous site www CCI Morlaix.
Fort pour protéger Morlaix 1542-1680 (138 ans) env 30 %
Chantier de transformation en Forteresse - Vauban 1680-1745 (65 ans) env 14 %
Prison en baie de Morlaix 1721-1871 (150 ans) dont 24 ans d’humanisme env 32 %
Garçonnière et autres colo 1899-1980 (81 ans) env 17 %

Ce ne serait pas plutôt, les râles et plaintes cumulés des prisonniers de cette « emblématique » battisse. Qui lui ont donnés ce nom ?

L’article finit ainsi :
"Ainsi trouve-t-on sur la liste des« pensionnaires », le comte de Trévou, natif de Ploujean, enseigne de vaisseau et chevalier de Saint- Louis, accusé de « traitements barbares » sur les marins de la corvette « Le Papillon » qu’il commandait. Embastillé au Taureau en1791 sur décision du Roi, l’officier de marine s’en évada juste avant l’accomplissement total de sa peine au moyen d’une corde faite de draps noués. Il fut retrouvé mort sur la grève de Térénez en janvier1793.

Autre personnalité notoire incarcérée au Château : le sieur Dessonville lieutenant de vaisseau à Brest. Il lui était reproché de vivre avec une « fille publique » à Recouvrance. Sa conduite « crapuleuse et déshonorante » en prison ne fit, hélas, qu’aggraver son cas. Un jour il s’emporta contre l’un des chefs et le passa à tabac. De sorte qu’il dut être transféré sous bonne escorte à la maison de force d’Angers. Claude Péridy

Faudrait le lui rappeler, à la ministre et garde des sceaux ! Déjà à l’époque les prisons, elles, elles vous forgeaient les hommes !

Mespaul le 20-15/07/2007 Corrigé PK. .

« L’Autruche désensablée » Gazette satirique locale attend vos papiers pour une première parution au mois de septembre 2007. Contact : patrick.kemener@orange.fr

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