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les médecins hospitaliers entrent en résistance
Publie le mercredi 24 décembre 2008 par Open-Publishing4 commentaires
Devant la dégradation de la situation des hôpitaux publics, face aux propositions de la Loi HPST, et devant l’absence dramatique de dialogue social, les médecins hospitaliers entrent en résistance, et commencent à refuser le travail pénible qui ne leur est toujours pas reconnu, à partir du 27 décembre.
Ils travailleront donc la nuit et le week end sous assignation, et vont signaler leur entrée en résistance par une lettre qui sera envoyée aux directions et aux élus (lien vers la lettre).
Merci aux médecins qui s’engagent avec nous de le signaler par un mail en cliquant ici.
D’autres actions de résistance vont suivre, celle-ci n’est qu’une entrée.
Les pouvoirs publics doivent comprendre qu’on ne traite pas ses interlocuteurs avec un tel mépris.
Le SNPHAR réclame la reprise de vraies négociations, à la hauteur des enjeux actuels qui pèsent sur le service public.
Messages
1. les médecins hospitaliers entrent en résistance, 24 décembre 2008, 13:02, par Atys
Bordeaux, Clinique Saint Augustin (privé) : la grogne du personnel qui dénonce ses conditions de travail et l’exploitation des salariés. De larges banderoles déployées devant l’établissement, à côté de chez moi. Sur le parking, quelques Porsche sur les emplacements réservés aux médecins... Images ordinaires de notre beau pays.
1. les médecins hospitaliers entrent en résistance, 24 décembre 2008, 16:11
Evitons le vocabulaire des médias du capital :
Le personnel ne "grogne" pas.
– Le personnel exprime sa colère légitime, et s’organise pour que ses luttes réussissent.
2. les médecins hospitaliers entrent en résistance, 24 décembre 2008, 16:36
Autant pour moi. Vilain vocabulaire des média du capital ! Vive le lexique des langues de bois crypto-gauchistes ! La sémantique avant la critique : l’ump a de beaux jours devant elle, hélas. M’apprendra à vouloir apporter un modeste témoignage. Vexée, je suis, je ne parle pas la langue de votre média et pourtant j’enseigne la littérature : me reste plus qu’à me recycler.
3. les médecins hospitaliers entrent en résistance, 24 décembre 2008, 17:37, par anjou
Je ne pense pas que ton interlocuteur , en faisant cette remarque, a voulu te blesser.
Je pense qu’il a simplement voulu dire (et c’est vrai ) qu’on doit se méfier des mots "tout faits, prêts à l’usage" dans le genre "preneurs d’otages"à la place de "grèviste". Ces mots ne nous aident pas.
Je n’y avais pas pensé non plus.
Bon Noël
Anjou