relaxe hier de l’ex-PDG d’Arkopharma

« Honteux ». C’est le sentiment des parties civiles à l’annonce de la relaxe hier de l’ex-PDG d’Arkopharma, Max Rombi, et d’un pharmacien toulousain du chef d’accusation de blessures involontaires. Le 19 avril, ils comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour avoir fourni et vendu des gélules amincissantes contenant une plante chinoise jugée nocive. Les deux jeunes femmes à l’origine de la plainte en avaient consommé au début des années 1990 et souffraient depuis d’insuffisances rénales nécessitant une transplantation.

« Le jugement montre l’absence de causalité entre la néphropathie et l’absorption de ces gélules », relève Bruno Camille, avocat de Max Rombi, qui a tout de même été condamné à 30 000 euros d’amende pour « tromperie » sur la marchandise. « Cela va à l’encontre d’un précédant jugement du tribunal correctionnel de Nice, qui l’a condamné pour homicides et blessures involontaires, a indiqué Philippe de Caunes, défenseur d’une des parties civiles. Nous allons faire appel pour avoir un deuxième avis. »