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INVITATION CINEMA L’ECRAN : "La classe ouvrière va au paradis"- Festival "Est-ce ainsi ?" à St Denis Mercredi 2 février à 20h15

Publie le vendredi 14 janvier 2011 par Open-Publishing

Bonjour,

dans le cadre de la 11ème édition du festival "Est-ce ainsi que les hommes vivent ?" consacrée cette année à

"La Comédie du Travail"

le cinéma l’Ecran de Saint-Denis vous propose une série de films et de rencontres autour du travail, avec des réalisateurs et réalisatrices, comédiens, sociologues, militantEs, critiques de cinéma ...

Le site avec toute la programmation en ligne ici

Dans la limite des places disponibles, (merci de penser à préciser la séance de votre choix) invitations possibles auprès de Amel Dahmani (service culturel de la mairie de Saint Denis) :

amel.dahmani@ville-saint-denis.fr - Tel : 01 49 33 65 29


Cinéma d’art et d’essai L’Ecran

Place du Caquet

93200 Saint-Denis

Métro Saint-Denis Basilique - Ligne 13

Le métro est au pied du cinéma

Renseignements : 01 49 33 66 88

Site web : http://www.lecranstdenis.org/


Mercredi 2 février à 20h15

LA CLASSE OUVRIERE VA AU PARADIS

d’Elio Petri
Italie/1971/couleur/2h05/vostf
Avec Gian Maria Volontè, Mariangela Melato, Salvo Randone, Gino Pernice, Mietta Albertini - Palme d’Or, Festival de Cannes 1972

Lulù Massa travaille comme ouvrier aux pièces. Il n’a aucune conscience politique et mène une vie banale, indifférent au sort des autres ouvriers. Il est victime d’un accident de travail et découvre avec surprise la solidarité des autres à la faveur d’une grève de protestation contre les conditions de sécurité. Cet événement
provoque en lui une profonde remise en question.
« Les films d’une seule couleur ne sont pas bons. Dans la vie, il y a toujours des retournements curieux, intervient toujours un aspect grotesque, comique, il y a quelque chose qui rompt la gravité, la sévérité des faits. Alors ceux qui travaillent seulement à gros traits, moi je ne les aime pas beaucoup. Je préfère Petri, Petri a de l’esprit, de la férocité et de la joie dans le corps, et aussi l’habileté de faire du spectacle. » Dino Risi à propos de La Classe ouvrière va au Paradis

« J’ai voulu faire un film sur un ouvrier moyen, sur sa mentalité, sur ses faiblesses, ses déchirements. Et je l’ai réalisé avec un langage populaire. » Elio Petri, in Le Monde, 1er juin1972

« Je crois qu’il y a là le reflet d’un aspect très précis de la réalité d’aujourd’hui, et que le film constitue un discours critique sur la consommation en tant que tentative pour endormir les consciences. Le
personnage d’ouvrier que je joue n’est pas conscient de ce processus, mais il paie sans cesse de sa personne, et à chaque fois qu’il paie, il
découvre un petit morceau de sa condition… » Gian Maria Volontè, in Elio Petri & le cinéma italien, Jean Gili