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Tchernobyl, Fukushima, à qui le tour ?

Publie le jeudi 9 juin 2011 par Open-Publishing
4 commentaires

COMMUNIQUE DE PRESSE - STOP-NUCLEAIRE

Paris, Marseille, le 9 juin 2011.

Ce 11 juin 2011, trois mois après le début de la terrible catastrophe de Fukushima, les collectifs et associations antinucléaires pour l’arrêt immédiat, inconditionnel et définitif de cette industrie mortifère se mobilisent partout en France, en rassemblements citoyens en solidarité avec les victimes et la lutte des antinucléaires japonais.


Tchernobyl, Fukushima, à qui le tour ?

Le 11 juin 2011, la société civile japonaise appelle à une journée d’action internationale
pour la sortie du nucléaire… IMMEDIATEMENT !
En solidarité avec les antinucléaires japonais, nous soutenons ces rassemblements
partout où ils auront lieu.*

Devant l’intolérable tragédie de Fukushima, devant l’indigence des propositions des partis politiques de tous bords ou des ONG « écologistes », le temps est venu de rappeler que depuis des années, existe en France un point de vue antinucléaire dissident pour un arrêt immédiat du nucléaire.

Nous ne pouvons nous satisfaire d’une proposition d’accompagnement de la sortie du nucléaire sur 10 ans, 20 ans, 30 ans ou plus, ni des négociations de certains partis politiques visant à des compromis électoralistes qui au final, ne tiennent aucun compte de la dangerosité inacceptable de cette industrie.

Qui pense encore que la catastrophe nucléaire est impossible en France alors que les autorités s’y préparent, que des scénarios de gestion existent depuis quelques années pour la « phase d’urgence », et maintenant pour une stratégie de gestion post-accidentelle à long terme (le CODIRPA) pour les territoires français dont le sol serait durablement contaminé après la fin des rejets ?

Faut-il attendre un nouveau désastre avec ses dramatiques conséquences sanitaires, sociales, économiques, pour sortir de cette impasse nucléaire ? Combien de morts, de territoires contaminés, de centaines de milliers de tonnes de déchets radioactifs légués aux générations futures avant que le cauchemar ne prenne fin ?

L’arrêt immédiat du nucléaire ne relève pas d’un délire irrationnel, ni d’une utopie. L’arrêt immédiat du nucléaire, c’est du concret, c’est applicable, c’est possible maintenant ! Nous n’avons pas à attendre un développement hypothétique des énergies renouvelables en courant tous les jours le risque d’une catastrophe.

Des solutions existent : arrêt de la production d’électricité pour l’export, de l’auto-consommation de la filière nucléaire, utilisation maximum des capacités hydroélectriques et des centrales thermiques classiques existantes (charbon, fioul, gaz). Nous savons que de nouvelles centrales thermiques au gaz ou charbon peuvent être construites très rapidement, et que le remplacement des centrales nucléaires par du thermique classique n’influera que très marginalement sur les émissions globales de gaz à effet de serre.

Mettre fin au danger des centrales nucléaires n’est pas un problème technique, mais un problème politique qui dépend de l’exigence de la population vis-à-vis de ses représentants.

L’incontournable urgence n’est malheureusement pas d’attendre un changement de société ou de modèle économique pour un monde meilleur. L’urgence est de sauver nos vies !

STOP-NUCLEAIRE ©
Arrêt immédiat, inconditionnel et définitif du nucléaire

Premiers signataires : Stop-Nogent, Collectif Antinucléaire 13, Infonucléaire, Stop Nucléaire 31 l’Antidette, Sortir du Nucléaire Cornouaille, Collectif Antinucléaire de Saône et Loire, Sortir du Nucléaire nord-Franche-Comté, Collectif Antinucléaire 84… ...

Contact : stop.nucleaire@yahoo.fr – 06 82 45 13 89

* Paris  : 14h30, Place de la République ; Marseille, 11h Réformés (haut de la Canebière) ; Toulouse, 14h30 face à Bioasis Balma, M°Gramont ; Quimper, 10h30 Halles St François ; Montceau-les-Mines, 9h30 parking de l’Embarcadère ; Pont Saint-Esprit, 10h marché du Rond-Point de l’Europe ; Avignon, 14h30 Place de l’Horloge.
 

Messages

  • 1 - le NUCLEAIRE est la seule activité au monde qui peut entrainer
    LA FIN DE L’HUMANITE

    2 - de ce fait, il lui faut IMPERATIVEMENT UN RISQUE ZERO

    3- on nous assure que CE RISQUE ZERO N’EXISTE PAS - dixit monsieur Allègre ( à télématin ) et d’autres.

    4 - conclusion : il faut L’ARRETER TOUT DE SUITE .

    ET LE REMPLACER PAR L’ENERGIE SOLAIRE

    1- l’énergie solaire atteignant la terre par jour : 3000 milliards de MWh
    pour une consommation de 400 millions de MWh

    2- tout ce que l’on fabriquera pour le solaire sera recyclable pour l’utilisation des matériaux au fur et à mesure des progrès de la science ou de la technologie, ce qui n’est pas le cas du tout du matériel ayant servi pour le nucléaire et les quanitités perdues à cause de la radioactivité sont phénoménales : un réacteur c’est 500 tonnes de bon acier à mettre à la poubelle et en plus on ne sait pas où.

    3- pour ceux qui veulent absolument faire des centrales, qu’ils les fassent pour fabriquer de l’hydrogène solaire, cela existe et des essais ont lieu, mais peut-être est-ce étouffé ?

    Guiperry

  • Signataires suite :

    CLADE Limousin, Collectif Sortir Du Nucléaire 79, ...

  • Groupe G.R.O.I.X. : Groupe de Réflexions Ouvertes et d’ Initiatives Multiples, basé sur
    L’ ILE DE GROIX (dans le 56). Réalisateur, dans le Limousin, avec Télémillevaches, du film
    documentaire : « SIDATOMIC », en 1995.

    Nous, groupe G.R.O.I.X. , sommes entièrement solidaire et signataire du manifeste :

    « TCHERNOBYL, FUKUSHIMA, À QUI LE TOUR ? ». Et nous sommes donc pour

    l’ Arrêt immédiat, inconditionnel et définitif du nucléaire.

    Deux petits livres à lire d’ urgence, car encore et toujours justes et stimulants de nos amis de

    STOP – NOGENT :

    « Le mensonge politique n’ a rien de nouveau, mais la perspective de catastrophes nucléaires

    lui a donné une autre dimension. Les citoyens sont devenus beaucoup plus exigeants en matière

    de mensonges et ce sont désormais des experts : médecins, scientifiques, associations,

    syndicats, etc., qui ont pris le relais des politiques et les assomment de mensonges.

    Mais si les « citoyens » sont de plus en plus exigeants, ce n’ est pas pour connaître la vérité mais

    afin que ces mensonges soient crédibles et leur évitent des problèmes de conscience insolubles.

    Il y a donc une conjonction entre la nécessité pour les gestionnaires de mentir et la nécessité pour

    les « citoyens » que ces mensonges soient crédibles.

    Jusqu’ à présent, les mensonges et la dictature des experts étaient acceptés « volontairement ».

    Maintenant, cette servitude vis-à-vis des experts est devenue une nécessité pour la meilleure

    survie des « catastrophés ».

    On est passé de la servitude volontaire à la nécessité de la servitude. »

    Roger BELBÉOCH, dans « TCHERNOBLUES, De la servitude volontaire à la nécessité
    de la servitude », en octobre 2001, éd. L’ Esprit frappeur.
    En 1998, déjà, Bella et Roger BELBÉOCH signaient, à la même éd. :

    « SORTIR DU NUCLÉAIRE c’ est possible, AVANT LA CATASTROPHE ! »

    Pour G.R.O.I.X. : Kéru, Rowena, Raymond …

  • Attendez : dans les mois qui viennent, les futures mamans japonaises risquent d’avoir de mauvaises surprises avec leurs nouveaux nés.