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A Muhleberg une chose est sûre, c’est la fissure

Publie le jeudi 16 juin 2011 par Open-Publishing

et à l’Élysée rien n’est plus sûr, c’est l’imposture

Bonjour,
En allant à la manif de Muhleberg ce lundi 13 Juin avec Contratom Genève www.contratom.ch, bastion antinuc depuis plus de trente ans. Indécrottable depuis Creys Malville, l’ une des figures de proue de Contratom, Anne-Cécile Reimann a signalé qu’elle a été interviewé pendant toute la journée du samedi 11 juin par une équipe de France 3 Région devant la deuxième plus vieille centrale après Fessenheim, le Bugey (Ain) est à 80 km de Genève, mais ils se sont fait interpeller par la cavalerie habituelle, on les aura sûrement pris pour des terroristes comme d’habitude. Merci l’accueil.
Quand au reportage...pas sûr de le voir un jour.

Par contre devant la vieille centrale de Muhleberg, elle a pu pousser la chansonnette : « à Mühleberg une chose est sûre c’est la fissure ».
Bonne allocution de Philippe de Rougemont (Sortir du nucléaire suisse) qui attaque le gratin de Berne de corruption.

"Les manifestants, qui estimaient pour leur part l’affluence à 3500 personnes, étaient venus de ces trois villes à vélo, à pied ou en train. Ils répondaient à l’appel d’une quarantaine d’organisations et de partis.

Parmi les orateurs du jour, Philippe de Rougemont, de "Sortir du nucléaire", a critiqué la "corruption dans la politique suisse". Selon lui, une clique de politiciens de la Berne fédérale et de représentants du lobby atomique maintiennent les vieilles centrales en service."

Le tract distribué à cette manif est en ligne sur
http://ch.indymedia.org/fr/2011/05/...

Non à la sortie progressive du nucléaire !!!

"Il faut sortir du nucléaire immédiatement. Cette technologie est inacceptable, autant en fonctionnement normal qu’en cas d’accident. La proposition d’en sortir dans 25 ans est une stratégie pour ne rien faire maintenant et n’est qu’un moyen de gérer la crise de légitimité du nucléaire. Cela ne va faire que favoriser sa continuation en permettant d’affiner les instruments techniques et sociaux d’étude et de manipulation de l’opinion publique. Cette attente aura un effet somnifère : l’attention de l’opinion publique va baisser comme cela a été le cas pour les moratoires post-Tchernobyl dans toute l’Europe.

Dire qu’il n’est pas possible de sortir du nucléaire en moins de 25 ans c’est enlever la possibilité effective à la population de décider de son sort. Ceci est un exemple de la nature autoritaire de la gestion de cette énergie. Elle est typiquement une forme de production centralisée d’énergie qui exclut la plupart des gens des processus de décision. Les centrales nucléaires, de par les risques qu’elles engendrent, deviennent des points sensibles de la sécurité intérieure qui nécessitent une militarisation des sites et un culte du secret, autant dans le fonctionnement quotidien que dans la gestion d’un accident. Au travers du contrôle de l’accès au savoir et des processus de décision, une petite clique d’industriels et de scientifiques monopolisent les sujets des débats, et parvient à diriger les oppositions en les canalisant.

Le système économique actuel a besoin d’une gestion centralisée de l’énergie et le nucléaire s’y inscrit parfaitement, comme peuvent aussi s’y inscrire les énergies renouvelables. La question n’est alors pas de trouver une énergie alternative mais de réfléchir aux manières de définir nos besoins. Si les énergies renouvelables ne servent qu’à maintenir ce système en place, elles ne nous intéressent pas plus. Un système en croissance illimitée va forcément générer de plus en plus de nuisances.

Ce système n’offrira jamais un libre choix, et même des consultations, votations et autres processus de participation-alibi ne donnent qu’une illusion d’autonomie et ne servent finalement qu’à neutraliser la critique. Dans le grand théâtre de la scène politique et associative suisse, la pièce a déjà été écrite et ses acteurs évitent la remise en cause de l’économie et de l’État.

Nous refusons le rôle du public passif. Nous ne voulons pas non plus proposer une solution alternative, nous refusons d’entrer dans une logique gestionnaire d’une société d’exploitation à laquelle nous nous opposons. Nous voulons nous organiser par nous-mêmes, nous réapproprier la possibilité de réfléchir, imaginer et agir sur la réalité dans laquelle nous vivons. La sortie immédiate du nucléaire civil et militaire n’est pas l’aboutissement de nos luttes mais l’un des points de départ possibles. "

Tout cela va bien avec le tract déjà délivré par ACNM sur
http://bellaciao.org/fr/spip.php?ar...

La corruption dans la politique française... Cela a sûrement déjà été dit par quelqu’un mais qui ?
L’enfumage permanent des médias et la course à cette mascarade d’élection en 2012 ne suffiront pas à étouffer la gravité de la situation au Japon et partout ailleurs, cette capacité à s’autodétruire a depuis trop longtemps été dénoncé. Ce n’est pas repousser les seuils admissibles : 20 mSV pour les enfants et il y a même un cinglé, Dr. Shunichi Yamashita qui pousse à 100 mSv pour les femmes enceintes ! Qui changeront cet état de fait : C’est de la lâcheté, c’est un génocide. Un désastre continuel.

http://aweb2u.free.fr/dotclear/inde...

http://realinfos.wordpress.com/2011...

http://www.kokopelli-blog.org/

Il est temps d’arrêter de jouer avec le hasard, nous avons déjà tous perdu.

Soit on arrête ces installations immédiatement et « proprement » soit on pousse la confrontation jusqu’à un « accident regrettable » qui arrivera sans doute comme cela est déjà arrivé par le passé.

Les « anciens alliés nucléaires » décrochent petit à petit, il ne restera bientôt plus que le Conseil de Sécurité contre le reste du monde. la France des nucléocrates s’isole et devient de plus en plus ridicule à rester droit dans ses bottes. Son « savoir faire » sera néanmoins utile dans le démantèlement et la « gestion des déchets ingérables ». Du travail pour des milliers d’années en somme, merci merci.

Si la France, qui est au sommet de l’imposture, arrête ses installations, les autres pays emboîteront le pas, car à l’est, les vieilles centrales sont encore plus menaçantes ; Arménie, Bulgarie etc... et partout dans le monde où cette imposture s’est imposée à coup de propagande et corruption éhontées.

Ce n’est pas un tribunal Russell qu’il faut mais bien un « Nuremberg nucléaire » sans passoire cette fois ci. Car il faut inscrire cela dans la mémoire collective, imprimer définitivement cette leçon remarquable de l’invisible du monde contre l’orgueil et la vanité, et cela tant qu’il y aura des hommes.

C’est ça ou on sera tous japonais. On ne demande pas de « choisir son camp », on demande de raisonner ensemble.

En face de nous, c’est une imposture, du vent, un château de cartes. Et il n’y a vraiment pas besoin d’attendre une soi-disante « masse critique » pour que tombe ce château de cartes.

Arrêtons les farces de pacte écologique, pacte civique etc...et ce système désastreux et révisez donc vos classiques avec une brochette comme celle ci par exemple :

http://appeldefukushima.wordpress.com/

http://belrad-institute.org/
http://enfants-tchernobyl-belarus.o...
http://www.contratom.ch/spip/
http://www.criirad.org/
http://www.sortirdunucleaire.org/
www.lesenfantsdetchernobyl.fr
www.ippnw.ch
www.resosol.org
http://tchernobyl.verites.free.fr
http://www.dissident-media.org/info...
http://burestop.free.fr/spip/
http://www.villesurterre.com/
http://observ.nucleaire.free.fr/
http://www.nonaumissilem51.org/
http://acdn.france.free.fr
http://www.next-p.org

http://www.independentwho.info

La liste n’est pas exhaustive et prière à l’AIEA de lâcher la grappe à l’OMS pour que les médecins, tous les médecins fassent leur travail.

(envoyé sur site Élysée et Matignon)