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À la soupe socdem ?

par arnold

Publie le mardi 3 avril 2012 par arnold - Open-Publishing
4 commentaires

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a redit, mardi 3 avril sur Europe 1, que le Front de gauche se battait "pour que son candidat soit le plus haut possible" le 22 avril. Mais "quand le moment sera venu", le Front de gauche "appellera à voter pour le candidat de gauche qui sera en tête". Interrogé sur la participation du Front de gauche à un gouvernement de François Hollande, M. Laurent a renvoyé la question "au lendemain de la présidentielle".

"Tout ce que nous faisons avec le Front de gauche vise à créer une politique de gauche réussie. Est-ce que les conditions sont réunies ? A l’heure actuelle non", a insisté le numéro un communiste. La porte n’est cependant pas fermée aux discussions. "La question de la majorité et du gouvernement se règlera après les législatives", a précisé M. Laurent.

Pour le PCF, l’attitude du PS, qui consiste à dire que le programme de François Hollande est "à prendre ou à laisser", "c’est pas possible", a lancé l’alter ego de M. Mélenchon. Il faut, à ses yeux, que les propositions du Front de gauche soient "discutées" et pour avancer, que "les conditions [d’une majorité de gauche] soient créées". Ce n’est pas encore le cas, a dit M. Laurent.

source : http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/04/03/le-front-de-gauche-decidera-apres-les-legislatives-de-sa-participation-au-gouvernement_1679411_1471069.html

Messages

  • Rien de neuf. Le PC, comme d’habitude, va de nouveau, trahir son camp pour des fauteuils de ministres puis, il va s’embourber de nouveau dans une politique tiède et pro-capitaliste, puis il va se discréditer et son camp avec. Il est plus que temps que les prolétaires aient leur parti, un véritable PC qui défend leurs intérêts de classe. Les déçus du FdG seront les bienvenus.

    • Aucun "scoop" ça fait des mois que on dénonce sur Bellaciao cet mascarade, le FDG négocie du début des place avec le PS pour les élections législatives...

      Le PCF ne trahie pas sont camp, n’a jamais nie l’éventualité de gouverner avec le PS au niveau national et local... localement c’est la réalité des toute municipalité dite de "goooche"... et en plus sont le PG, Fase et meme la GA que essaie de négocier avec le PS pour les même raison, faut se rappeler de la lettre envoie par le PG de Melenchon au PS pour demander de bien accepter les négociation de partage "équitable" des place entre les différents formation que compose le FDG...

      Si existe une trahison c’est la trahison du FDG dans sont ensemble qui essaie de faire croire aux propre "éventuels" électeurs de refuser tous compromis avec le PS...

      Autre trahison (si existe... pffff) c’est de faire croire que le FDG c’est un "cartel" de "tendance communiste" en réalité ne rient d’autre que un "courent dissident" du Parti Socialiste, le conflit (si existe) entre le PS et le FDG se résume en un litige "seulement apparent" entre deux formation socialiste qui essaie de se partage le gâteaux......

      Le but final c’est le bipartisme (avec la création du Parti Democrate Francaise...) avec l’élimination des les formation politique communistes en France, dans la continuité d’autres exemple en Europe comme le plus vieux et significatif, voir l’Italie...

  • Bien que Mélenchon et autre Gauche Plus Rien, qui n’ont rien compris à la crise, (ils croient qu’elle est seulement financière et pas de suracumulation de capital), s’imagine dans la situation de Mitterand en 81, rien ne se passera ainsi.

    Immédiatement, puisqu’ils ne veulent pas sortir du capitalisme, le capital leur imposera des régressions sociales comme en Grèce ou en Espagne. Du jamais vu depuis que les politiciens ont voté les pleins pouvoirs à Pétain.

    Il faut dès mainenant prévoir la création de "comités populaires" sur le thème "nous ne paierons pas leur crise" (on les appelle de "résistance" ou comme on veut, selon composition, région ,etc), à tous les niveaux, rassemblant largement, sans aucune exclusive bien sur, pour toutes les actions possibles, petites et grandes, dans les quartiers, les villages, les lieux de travail ou d’étude, qui pourront se coordonner pour les luttes, jusqu’au tous ensemble, dans l’action généralisée, qu’on ne peut prévoir maintenant, sinon dire qu’il faudra sans doute paralyser la bourgeoisie et son Etat, par les moyens qu’ils nous imposeront.

    L’important, c’est cela.
    Sans doute plus facile sur la base d’un départ de Sarko et de l’installation d’une nouvelle Gauche Plus Rien qui apparaitra immédiatement, dans la crise, comme les serviteurs qu’ils ont toujours été de la bourgeoisie.