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Manifs Palestine aujourd’hui : mettons des brèves ici

par Klaod - Lorient

Publie le mercredi 23 juillet 2014 par Klaod - Lorient - Open-Publishing
5 commentaires

1. Lorient, des centaines de personnes, drapeaux turcs, kurdes, palestiniens, rouges, bretons, LO, NPA, PCF, FdG, UDB, CGT.
. Toulouse : beaucoup de monde, pas de détails.

Messages

  • Jeudi 24 juillet 2014 Manifestation de soutien au peuple Palestinien
    Fort de France Martinique
    Depart 16 H
    Rendez vous Maison des syndicats

    • Marseille solidaire de Gaza. Des sanctions comme solution

      Palestine. La solidarité s’est exprimée envers la population de Gaza. Les Marseillais(es) ont pris la parole pour demander l’arrêt des massacres.

      L’ombrière du Vieux-Port reflète le gigantesque drapeau palestinien posé sur le sol au milieu des tapis où quelques personnes prennent place.

      Hier en fin d’après-midi, plus de 300 personnes ont manifesté leur solidarité au peuple palestinien de Gaza victime de nouveaux massacres après ceux de 2008-2009 et 2012. Elles ont aussi apporté leur soutien, comme le rappelait Fadela du Réseau Palestine 13, aux interpellés des rassemblements de Barbès et Sarcelles. La jeune femme affirme l’obligation de témoigner. « Les Palestiniens nous voient par vidéo et ça leur donne du courage ». Les organisateurs invitent le public à s’exprimer au mégaphone. Pierre Stambul de l’Union juive française pour la paix (UJFP) lit le message d’une Gazaouie francophone. « Le sang coule dans la bande de Gaza ; le monde reste silencieux (…) le peuple ne veut plus vivre sous blocus, il veut la liberté, il ne veut plus subir l’occupation, il est avec les résistants ».

      Une jeune fille dénonce : « On ne parle jamais des Français allant se battre auprès d’Israël pour tuer des Palestiniens ». Des voix répondent « Israël assassin ». Traités de « collabos », les médias en prennent pour leur grade. Une manifestante salue la jeunesse présente dans toutes les manifestations. « Les jeunes se sont réveillés, ils ont appris et ont compris, ils lisent, discutent et communiquent. Le peuple marseillais est toujours derrière la Palestine ». Émue jusqu’aux larmes, Naïma évoque la campagne BDS –Boycott désinvestissement sanctions– « le nerf de la guerre. Un verre de coca, c’est un enfant tué ». « Chaque café Starbucks, chaque paire de Nike tue des enfants palestiniens, complète Khaouter. Si nous les consommons, nous avons aussi du sang sur les mains ».

      L’Union européenne si prompte à demander des sanctions économiques contre la Russie reste muette sur la politique colonialiste d’Israël. Pourtant, elle dure depuis 47 ans. Fortement applaudie, une jeune fille entonne un chant populaire palestinien. Fanny ne supporte plus « les bombardements au phosphore que les pays occidentaux protègent et le silence des pays arabes à de rares exceptions ». Ni « l’image d’Estrosi sur un trottoir israélien escabossé alors qu’en face tant d’enfants palestiniens meurent déchiquetés ». Les provocations du duo Hollande-Valls sont insupportables aux yeux de Régine Fiorani, militante du Réseau Palestine 13. « Ils divisent les Français en stigmatisant les uns et en accusant les quartiers populaires. Ont-ils oublié qui a fait la rafle du Vel d’Hiv ? ».

      Pour Pierre Stambul, « ce n’est pas une guerre religieuse, ni raciale, ni communautaire, c’est une guerre contre le colonialisme, pour l’égalité des droits et le vivre ensemble. Israël est dans le camp de l’impérialisme. Cet État et son armée n’ont rien à voir avec ceux qui résistaient au nazisme et les grands noms du judaïsme comme Eisntein et Hannah Arendt ». La nuit tombée, les manifestant(e)s ont partagé les dattes et le pain.

      Piedad Belmonte (La Marseillaise, le 24 juillet 2014)

    • « le nerf de la guerre. Un verre de coca, c’est un enfant tué ». « Chaque café Starbucks, chaque paire de Nike tue des enfants palestiniens, complète Khaouter. Si nous les consommons, nous avons aussi du sang sur les mains ».

      En France, la société israélienne Sodastream continue à être partenaire du festival international de bande dessinée d’Angoulême, et ce, malgré la lettre cosignée par de prestigieux auteurs l’année dernière qui visait à dénoncer la participation d’une entreprise qui prospère dans des colonies .