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L’EIIL : une création de la triple alliance sioniste

par RUBÉN RAMOS

Publie le mercredi 10 septembre 2014 par RUBÉN RAMOS - Open-Publishing

Dans un rapport récent, Edward Snowden, l’ancien consultant de l’Agence de sécurité nationale des États-Unis (NSA) a confirmé ce qui était une évidence : l’EIIL est une création des services secrets occidentaux, principalement la CIA, le Mossad et le MI6. Ce groupe djihadiste a proclamé l’existence d’un État islamique dans la zone occupée depuis la ville d’Alep, dans le nord de la Syrie, jusqu’aux villes de Fallouja, Mossoul et Tal-Afar, en Irak, annonçant la restauration d’un califat et appelant « les musulmans du monde entier à prêter allégeance à leur chef ».

L’ex-agent de la NSA Edward Snowden confirme les informations établissant que le groupe djihadiste EIIL est une création des services secrets occidentaux, principalement la CIA, le Mossad et le MI6.

Les services secrets de la triple alliance sioniste auraient créé un service de recrutement de mercenaires dans le cadre d’une stratégie globale ancienne baptisée « nid de frelons », visant à regrouper tous les extrémistes au sein d’une seule entité, selon Snowden.

Dans le sillage des « créations » précédentes ayant pour objet d’augmenter la suspicion de l’opinion publique à l’égard des authentiques mouvements de résistance opérant dans tout le Proche Orient contre l’invasion anglo-américano-israélienne, l’EIIL agit comme une organisation extrémiste d’Al- Qaïda, ceci dans le but d’effacer la trace des véritables créateurs du terrorisme, résolus à redessiner la carte du Proche Orient pour s’emparer des richesses énergétiques et minières de la région, encercler la Russie et isoler la Chine. À cet égard, aussi bien le « nettoyage ethnique » contre les Palestiniens, que l’appropriation de ce qui reste de leur territoire (la bande de Gaza et la Cisjordanie), la sale guerre des forces mercenaires contre les États indépendants dans l’est de l’Ukraine s’inscrivent dans ce même schéma.

L’HISTOIRE SE RÉPÈTE

La stratégie visant à créer des organisations et favoriser l’émergence de leaders susceptibles de servir les intérêts sionistes n’a pas changé. Une fois qu’ils ont été utilisés, les groupes et leurs dirigeants sont remplacés. On met à prix les têtes des dirigeants, avant de procéder à la « reconstruction » de l’organisation.

Les révolutions colorées, le Printemps arabe, le mouvement étudiant des Mains blanches sont des exemples assez édifiants de la manière dont on crée des « organisations » et des « leaders ».

C’était aussi le cas du chef d’Al-Qaïda en Irak Abou Moussab al-Zarkaoui, connu sous son pseudonyme Abou Moussab al-Zarkaoui, et qui n’était autre qu’Ahmed Fadh al Nazzar Khalaylah. Il aurait été recruté pour se charger des actions terroristes en Irak avant, pendant et après l’invasion des États-Unis en 2003 et de l’assassinat de Saddam Hussein. Lieutenant d’Oussama ben Laden (que la triple alliance a utilisé en Afghanistan et au Kosovo avant d’ordonner sa capture et sa « mise à mort »), al-Zarkaoui fut impliqué dans le massacre de Tal Afar, identifié comme le bastion d’Al Qaïda et l’endroit depuis lequel cette organisation aurait étendu son action vers la Syrie.

D’origine jordanienne, al-Zarkaoui fut le mercenaire type. Impliqué dans des attentats commis non seulement au proche Orient mais aussi à Londres et aux États-Unis mêmes, y compris celui du 11 septembre 2001, il fut finalement tué le 12 juin 2006 dans un raid de l’aviation nord-américaine non loin de Baqouba, à une cinquantaine de kilomètres de Bagdad. Il devenait « dangereux », si bien que Bush fils ordonna de lancer une chasse à l’homme. À cette fin, les États-Unis montèrent la farce de la récompense : une offre de 25 millions de dollars US pour sa capture, la même somme que pour Oussama ben Laden.

Une fois al-Zarqaui mort, le gouvernement des USA procéda à l’installation d’Al-Qaïda en Irak, constituée de mercenaires aux ordres d’Abou Ayyoub al-Masri ou Abou Hamza al-Mouhajer, qui fut également éliminé en avril 2010 lors d’une opération conjointe de l’armée américaine et des autorités irakiennes, après avoir promis une récompense de cinq millions de dollars pour sa capture.

À l’heure actuelle, concernant l’EIIL, que la presse servile identifie comme une branche extrémiste d’Al-Qaïda, le gouvernement des États-Unis offre une prime de 10 millions de dollars pour la captur de son leader Abou Bakr al-Baghdadi. La triple alliance sioniste l’a utilisé pour détruire l’Irak et assurer la mainmise des grands groupes pétroliers sur les richesses énergétiques et minières de ce pays et faire passer le mouvement irakien de résistance contre l’occupation pour des terroristes. Aujourd’hui, il ne leur sert plus à rien.

Ceci dit, il serait bon de souligner qu’en Irak Al-Qaïda a toujours été un mouvement de mercenaires organisé par les services secrets occidentaux pour dépecer les États du Proche- Orient, affaiblir l’union musulmane, attiser les conflits confessionnels entre les populations sunnite, chiite et kurde, comme on le constate à l’heure actuelle, discréditer les authentiques mouvements de résistance contre l’invasion US et leurs alliés sionistes, constituer des gouvernements narco-terroristes comme ceux des Balkans qui permettent aux élites oligarchiques des États-Unis et de l’Occident en général d’exercer leur contrôle sur les richesses naturelles et d’assurer le flux de drogue en direction de ce pays et de l’Union européenne. (Fragments tirés de Rebelion)

http://www.granma.cu/idiomas/frances/internationales/21agos-EIIL%20une.html