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ZÉROS SOCIAUX / C’est l’heure de l’mettre

par Hdm

Publie le mercredi 6 juin 2018 par Hdm - Open-Publishing

Pourquoi la longue page de publicité qui nous environne est-elle parfois entrecoupée « d’information » ? Mystère. Mais la distinction devient ténue. Entre acheter et croire, il advient comme une synonymie. Le signe d’une époque ?

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Zeros sociaux

Quand ils ne mentent pas, ils taisent, quand ils ne taisent plus, ils mentent… La grève des cheminots, par exemple, c’est d’abord une multitude de sondages, de micro-trottoirs, de contre-feux en tous genres, et puis, comme la grève dure, plus rien… Le silence. Le déni.

A nous entrecroiser sur les zéros sociaux, il nous semble que nous existons. Mais si tout cela n’était qu’illusion ? A regarder d’un peu plus haut – prenons, tiens, le point de vue de la classe dominante – il semble que nous nous estompions, disparaissions de leurs radars… Il ne reste plus que des clients dans leurs rayons, dénués de toute autre fonction.

Regardez, quand ils nous racontent le monde, c’est comme quand ils nous vendent leur came : ils ne s’adressent qu’à nos inconscients, à nos pulsions, et ne comptent que sur nos paresses ruminantes…

L’absurde, là, voisine de très près les intérêts de classe du petit clan. L’impérialisme de ce siècle, dans ce qu’il diffuse parmi nous, est en train de construire une mythologie délirante, peuplée de monstres et de chimères incroyables. Et c’est cela qu’on nous apprend, c’est ce cauchemar qui nous réunit, pour faire peuple.

Pouvons-nous sortir de cette fantasmagorie ? Voir au-delà du mirage projeté sur écran panoramique, et retrouver le sens de la marche ? C’est tout l’enjeu du siècle concluraient les pompeux mais, chi va piano va sano, c’est l’enjeu de ce mercredi, ou dit autrement : c’est l’heure de l’mettre !

L’heure de l’mettre

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