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Colza Clearfield de BASF pas Ogm et mon C.. c’est du poulet aux hormones ?

par Fopapoussémémé Denlesorties

Publie le mercredi 27 juin 2018 par Fopapoussémémé Denlesorties - Open-Publishing
3 commentaires

Et les nécrocarburant Colza Tournesol betterave etc Huile de palme « bio » c’est bon pour la planète, pauvre poulet...

Et les nécrocarburant Colza Tournesol betterave etc Huile de palme « bio » c’est bon pour la planète, pauvre poulet...

source :http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?=7346&PHPSESSID=rhgi1cgldj9g2a85qh87hg4rj1

Colza Clearfield : BASF doit cesser de tromper les paysans

Bagnolet, le 25 juin 2018
Communiqué de presse

La Confédération paysanne a mené ce matin une action dans les locaux de BASF-Agro à Ecully, près de Lyon, pour dénoncer la commercialisation des colzas Clearfield. Depuis une dizaine d’années, BASF développe des variétés de colza sous brevet Clearfield. Elles ont été rendues tolérantes à un herbicide par mutagenèse, une technique définie comme OGM par la directive 2001-18, mais exclue des règles d’évaluation, de traçabilité et d’étiquetage. Comme les variétés de tournesol Clearfield et Expressun, ce sont des OGM cachés qui colonisent nos champs.

Mais pour obtenir les colzas Clearfield, plusieurs modifications successives sont provoquées en laboratoire, et l’une d’elles en particulier est réalisée par une technique OGM non exemptée : la multiplication de microspores. Cette manipulation génétique consiste à produire des plants de colza issu uniquement de cellules de grains de pollen, sans fécondation d’aucune fleur. Ce type de clones de lignées mâles sans croisement sexuel n’existe pas dans la nature, il s’agit sans contestation possible d’OGM.

BASF aurait donc dû, pour respecter la loi, avant toute commercialisation de ces semences, faire une demande d’autorisation de dissémination en plein champ et donc les soumettre à une évaluation, un suivi, et un étiquetage comme OGM.
Alors que la Cour de Justice de l’Union Européenne doit se prononcer le 25 juillet prochain suite à notre recours en Conseil d’État, nous voulons pointer l’absence de transparence de BASF qui impose en catimini ses OGM, au mépris de l’environnement et des droits des paysan-ne-s et des consommatrices et consommateurs.

Nous ne sommes pas dupes : si BASF refuse la transparence, c’est aussi pour que la porte soit ouverte au moment de l’arrivée de plantes et d’animaux issus de nouvelles technologies OGM, et des brevets scélérats qui les accompagnent.

Nous devons savoir ce qui se cache dans les sacs de semences. L’industrie semencière doit indiquer quels modes d’obtention elle utilise pour chaque variété et quels brevets couvrent ces semences.

NB : vous trouverez aussi en pièce jointe les deux lettres ouvertes adressées à BASF-France par onze organisations, dont la Confédération paysanne, et la réponse de BASF à la première de ces lettres ouvertes.

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letres ouvertes BASF

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Autre actualité industrialisation de l’agriculture :

Bagnolet, le 26 juin 2018
Communiqué de presse

Industrialisation de l’agriculture : mobilisation contre une usine à poules dans le Tarn

Des paysan-ne-s et militant-e-s de la Confédération paysanne ont manifesté ce matin devant une ferme-usine de plus de 180 000 poules pondeuses à Lescout dans le Tarn pour s’opposer à son agrandissement.

Un projet d’agrandissement est en cours alors que les conclusions d’une étude de santé demandée par la préfecture sur les impacts sanitaires de l’usine n’ont pas été rendues et que le permis de construire refusé par la mairie n’a été validé que de manière provisoire par un juge des référés. Des représentants de la Confédération paysanne du Tarn, de la région Occitanie et du secrétariat national doivent être reçus en début après-midi par le préfet.
Cette action s’inscrit dans le combat de la Confédération paysanne contre toutes les fermes-usines qui portent la même logique : faire de l’agriculture une industrie, transformer les animaux en machines-outils et détruire l’emploi paysan.

Ce sont des modèles dépassés qui, de surcroît, ne répondent en rien aux attentes de la société en faveur d’une alimentation de qualité, pour le respect de l’environnement et du bien-être animal. C’est pourquoi ils doivent être stoppés.

Portfolio

Messages

  • Si j’en crois les médias, la France vient de conclure un marché agricole avec la Chine qui je crois parle aussi des poulets. Ce qui permet ce genre de développement d’usines à gros rendement.

    • Oui c’est la totale ; végétaux, viande... tout ;l’eau l’air la terre et le feu ; la liberté du renard...(même source) :
      Ouverture du marché chinois : un mirage pour les éleveurs !

      Alors que le premier ministre Édouard Philippe a confirmé lundi, lors d’un déplacement à Pékin, la prochaine reprise des exportations de bœuf français en Chine à la faveur de la signature d’un « protocole sanitaire » entre les deux pays, les tenants de l’interprofession INTERBEV se frottent déjà les mains ! Et pour cause : seuls quelques industriels de la viande ont eu la possibilité de demander un dossier d’agrément et de « candidater » sur ce marché.

      Ce sont ces mêmes industriels qui ont rechigné il y a quelques mois à diffuser leurs comptes devant les députés, ou encore qui ont exclu les éleveurs de la discussion sur la redistribution de la valeur ajoutée sur les steaks hachés au sein des travaux de l’Interprofession. Ce sont eux aussi qui viennent tout juste de revenir sur leurs engagements de payer la viande « Label Rouge » au niveau du coût de production, alors qu’ils s’y étaient engagés il y a quelques mois. Comment dès lors penser que cette levée de l’embargo chinois, présentée par le gouvernement comme une « magnifique opportunité », profitera réellement aux éleveurs ?

      La filière se complaît dans le discours libéral du gouvernement, selon lequel l’impact du CETA et de l’accord UE-Mercosur sur nos revenus serait compensé par des exportations vers la Chine. Soyons lucides, cette mise en avant de l’export ne va servir que les intérêts de ces industriels. A l’inverse, les éleveurs se verront contraints à la standardisation de leur production et se feront imposer les diktats sanitaires des pays importateurs. Il faut cesser cette fuite en avant dans l’industrialisation des systèmes d’engraissement bovin.

      La solution pour les éleveurs n’est pas dans le mirage de l’export mais bien dans la nécessaire relocalisation de notre alimentation, la réponse aux attentes du marché intérieur et la régulation des volumes. C’est pourquoi la Confédération paysanne exige d’en finir avec toutes les négociations de libre-échange, de redonner un véritable rôle régulateur à l’aide aux bovins allaitants et d’enclencher une véritable montée en gamme pour répondre aux attentes des citoyens, grâce notamment à la prise en compte de nos coûts de production.

    • autre action ce jour à ENS de Lyon
      https://www.leprogres.fr/rhone-69-edition-lyon-metropole/2018/06/28/les-faucheurs-volontaires-veulent-entrer-dans-un-laboratoire-a-lyon

      Ce jeudi matin, peu après 10 heures, une cinquantaine de militants du collectif Faucheurs volontaires, venus de toute la France, se sont rassemblés devant les locaux de l’ENS, à Lyon, pour occuper le laboratoire Reproduction et développement des plantes, dirigé par l’INRA (Institut national de la recherche agronomique).

      Ils dénoncent le projet Genius, qui selon eux, permet de préparer de nouveaux OGM à l’insu de la population et vise à améliorer génétiquement 9 plantes dont 7 alimentaires pour l’homme. Ce groupe, qui se dit non violent, entend entrer dans les locaux pour s’entretenir avec le coordinateur du projet et des chercheurs. ...