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Arkéa se met au dopage, il manquait plus que ça !

par Breton En Colère

Publie le jeudi 15 octobre 2020 par Breton En Colère - Open-Publishing

«  S’engager dans la course, comme on s’engage pour nos territoires… en se dopant  !  », telle aurait dû être la devise de l’équipe cycliste d’Arkéa.

Doper ses coureurs pour finir 12e sur un total de 22 au Tour de France, c’est un peu comme vouloir doper les comptes de sa banque pour au final devoir recapitaliser sa filiale d’assurance vie en vie au bord du gouffre… Vous voyez de qui je veux parler ? Jean-Pierre Denis, le président du Crédit Mutuel Arkéa, qui ne cessera donc jamais de nous étonner.

À force de vouloir, à tout prix, mettre la marque "Arkéa" en avant plutôt que le Crédit Mutuel de Bretagne, Jean-Pierre Denis brille par son manque de discernement et se prend encore une fois les pieds dans le tapis.

Souvenez-vous, à l’époque, l’équipe cycliste de la banque bretonne portait le nom de sa filiale, «  Fortunéo  », mais afin de poursuivre les objectifs, ou plutôt les caprices, de Jean-Pierre Denis – faire valoir la marque Arkéa quoi qu’il en coûte en prévision de son indépendance du Crédit Mutuel (une chimère plus qu’autre chose) – celle-ci a été renommée «  Arkéa  » en 2018.

Fier de son idée, le président a voulu aller encore plus loin : quoi de mieux pour faire rayonner une marque que de lui associer une star  ? Warren Barguill, l’enfant de la région, ne suffisant pas aux yeux de Jean-Pierre Denis, celui-ci s’est attaché les services du Colombien Nairo Quintana, pour une somme dérisoire : 2,5 millions par an (Merci les sociétaires  !!).

Un investissement payant : on parle d’Arkéa dans la presse grâce à sa star  ! Certes, Jean-Pierre Denis ne devait pas s’attendre à l’origine à ce que ce soit pour des faits de dopage, mais pour ça encore eut-il fallu surveiller sa star. De l’aveu même son manager, la direction n’était au courant de rien, les fautifs seraient des «  proches non-salariés  ». À croire que l’équipe Arkéa est un vrai moulin, on y rentre et sort comme on le souhaite.

Jean-Pierre Denis nous avait pourtant habitués à autre chose, lui qui tient d’ordinaire à contrôler ses troupes plus que de raison et à ne tolérer aucune incartade. Il n’y a pas si longtemps, il a ainsi mis à la porte bon nombre de collaborateurs qui ne partageaient pas sa véhémence concernant feu son projet d’indépendance, et on se souvient tous des pressions exercées sur les salariés lors de la manifestation à Paris.

On aurait pu croire que la fin du projet d’indépendance de son président aurait mis un terme aux scandales en cascade qu’a connus le Crédit Mutuel Arkéa ces dernières années, mais force est de constater que les caprices de M. Denis se payent encore et toujours.