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Refus du séparatisme des riches actionnaires (17 octobre)

par Christian Delarue

Publie le samedi 17 octobre 2020 par Christian Delarue - Open-Publishing
2 commentaires

Refus du séparatisme des riches actionnaires

Il n’y a pas que le séparatisme des musulmans intégristes et aujourd’hui celui égorgeur d’un professeur d’histoire représentant Mahomet en classe à combattre car on ne ferait qu’éviter de s’en prendre à la violence systémique d’en-haut !

17 octobre, date du refus de la misère.

Contribution altermondialiste et syndicale pour l’enrichissement des prolétaires, trop rapidement insolvables !

 SEPARATISME DES ACTIONNAIRES DU 1%

Le concurrentialisme inter-entreprises exacerbé au plan mondial et le discours, assez creux, sur le renforcement de la compétitivité qui l’accompagne (rapport Gallois jadis, plan de relance aujourd’hui) sert pour le patronat et les grands actionnaires du 1% à :

 1) stigmatiser le « cout du travail » et en conséquence à attaquer toutes les garanties conquises par les travailleurs du rang (bas salaires, précarité, travail supplémentaire non payé, etc), et parallèlement

 2) à faire silence sur le cout particulièrement excessif du capital, donc sur les sommes très importantes versées aux riches actionnaires !

Ce système capitaliste financier qui exploite et redistribue le profit aux riches du 1% et pas aux travailleurs-ses des 99% est profondément injuste ! Ce n’est plus tenable ! Le plan de relance pour le 1% des actionnaires favorise le séparatisme des riches, le ghetto des riches et l’appauvrissement du peuple (celui des 90 à 99% d’en-bas) !

 EUTHANASIE DE LA FINANCE PREDATRICE !

Il faut inverser le sens de la redistribution financière et il importe d’accroitre le pouvoir d’achat des travailleurs du rang (les 90% d’en-bas plus ou moins aisément insolvables face aux prix du marché) et de réduire la captation financière des actionnaires du 1% d’en-haut.

Le système concurrentiel mondial ne doit pas être l’alibi à poursuivre la croissance pour la croissance (productivisme destructeur de la planète) et à poursuivre une dégradation constante des conditions de travail dont le trait le plus saillant est le travaillisme soit faire travailler plus celles et ceux qui travaillent déjà 35 heures par semaine et laisser dans le chômage ou la précarité tous les autres ! « Travailler moins (30 h voire moins) pour travailler tous et toutes » est un principe éthique et politique transnational a imposer à tous les patronats de la planète !

 PROMOTION DE L’ETAT SOCIAL

La défense et amélioration de la Sécurité sociale - bien commun du peuple et formidable outil de civilisation (que voulait détruire Kessler ce barbare pro-inégalités économiques et sociales) - est nécessaire et même vitale, tout comme la présence de services publics développés : de vrais hôpitaux publics bien dotés en lits et en personnels, de vrais écoles publiques, avec plus de classes pour recevoir les élèves.

De ce constat , la défense de la retraite par répartition contre l’intrusion de celle par capitalisation est décisive !

Christian Delarue

CA de Convergence des Services Publics

(et militant cgt, attac, fondation copernic)

La pseudo-naturalité des inégalités économiques de la droite Christian Delarue
http://amitie-entre-les-peuples.org/La-pseudo-naturalite-des-inegalites-economiques-de-la-droite-Christian-Delarue

source :

http://amitie-entre-les-peuples.org/Refus-du-separatisme-des-riches-actionnaires-Christian-Delarue

Messages

    • La pseudo-naturalité des inégalités économiques de la droite

      Face à un discours de droite mais aussi de centre gauche (soit donc ce qui constitue le bloc social dominant) qui voit les inégalités économiques comme naturelles et éternelles il importe de rappeler que l’on peut politiquement agir et soit les réduire soit les accoître . Le politique c’est bien ce choix toujours possible en économie . Et le critère continue de distinguer la droite qui les accroit de la gauche qui les réduit fortement, ce qui favorise la cohésion sociale et la justice sociale .

      Pour la droite, il ne reste que le caritatif et parfois une conception très réduite du social puisqu’elle prône difficilement des mesures minimales, juste pour les plus pauvres qui font des efforts, tout le reste de la population devant rester soumis aux forces impitoyables du marché avec le darwinisme social qui l’accompagne (les forts gagnent et les faibles sont marginalisés et disparaissent).

      Cela signifie donc que si ces inégalités économiques augmentent c’est qu’elles sont politiquement et socialement construites (en France et ailleurs) depuis la "thatchérisation du monde » et plus encore avec la pandémie du COVID 19 qui a vu les riches plus riches et une masse importante dans le monde et en France de pauvres plus pauvres. (cf Oxfam)

      Ces inégalités économiques ne sont pas une sorte de « plainte française » face à une soit-disant « acceptation des inégalités aux Etats-Unis » qui pourtant ont vu l’émergence jadis de la critique du 1% prédateur via le « we are the 99% » !

      Il en est de même de la naturalisation de la mise en concurrence grandissante des individus et des entreprises sur la planète. Ce phénomène, souvent nommé « concurrentialisme » , est daté puisque la « mondialisation du capital » (F Chesnais 1994) sous ses différentes formes (financière, productive, échange marchand) est une dynamique historique qui s’est accrue et qui porte des effets socialement néfastes pour chaque peuple-classe, néfaste puisqu’il faudrait, pour ceux et celles qui la juge fatale, suivre la pente droitière des salaires toujours plus bas et des temps de travail toujours plus élevés qu’elle impose plutôt que la réguler et d’y mettre des bornes favorables au monde du travail face au capital.

      Cela suppose d’entreprendre des déconnexions du marché mondial avec par exemple des nationalisations et socialisations d’entreprises (production du médicament, autoroutes, etc ), avec aussi des dispositifs de sécurité sociale conçus comme des biens communs à protéger des privatisations et de l’étatisation (défense de la cotisation sociale et de la démocratie sociale), avec de véritables services publics dégagés des logiques privatives et marchandes.

      Christian Delarue

      La thatchérisation du monde et l’extrême-droite économique : un trajet vers la ploutocratisation du monde. Christian DELARUE - Amitié entre les peuples
      http://amitie-entre-les-peuples.org/La-thatcherisation-du-monde-et-l-extreme-droite-economique

      Combattre les inégalités en période de Covid-19 - Oxfam France
      https://www.oxfamfrance.org/financement-du-developpement/combattre-les-inegalites-en-periode-de-covid-19/