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UN AMENDEMENT DE L’APPEL UNITAIRE POUR QUE LA LCR SIGNE.

Publie le mardi 27 juin 2006 par Open-Publishing
7 commentaires

L’appel unitaire a partiellement échoué dans sa mission, puisque la LCR a désigné O.Besancenot pour une éventuelle candidature (sous réserve d’une amélioration des candidatures unitaires), pour plus de détails voir l’article.

Il semble néanmoins que l’appel unitaire, comme l’appel du 22 novembre, celui de MGB, les diverses tribunes dans les journaux,... ont permis la création des collectifs d’union populaire.

La phrase du texte qui pose problème, "nous ne participerons pas à un gouvernement qui serait dominé par le social-libéralisme", évoque une indépendance totale vis à vis de la direction du PS de manière implicite pour beaucoup.

Malheureusement la LCR trouve ambigue cette formulation et lui proposer la phrase plus explicite : "Nous ne particerons pas à une alliance gouvernementale ou parlementaire avec la direction du PS"

Si les deux phrases sont réellement équivalentes dans les esprits de ceux qui ont signé, il est incompréhensible que les doutes de ceux qui restent dans le flou par cette formulation ne soient pas levés.

De plus le CIUN par les déclarations de ses membres (CR du 21 juin) va clairement dans les sens de la LCR vis à vis de l’attitude à adopter vis à vis du PS si jamais nous n’arrivons pas en tête à gauche au 1° tour, et indique donc que le phrase ambigue est équivalent à la phrase désirée par la Ligue.

Si la destin de la politique mondiale ne tient qu’au simple ajout d’une phrase explicite, alors que tout le monde s’accorde sur le fond, tout doit être fait pour qu’elle soit mise sur le papier.

Les collectifs locaux, dont le but premier est de mener les forces anti-libérales à la victoire, doivent donc prendre d’urgence leur responsabilité et appeler à amender le texte de l’appel pour permettre le désistement de la candidature LCR.

Si des amendements ne sont même pas proposés, il me parait évident que ceux qui disent proner une volonté unitaire pour une rupture avec le social- libéralisme (qui ne peut être le social-libéralisme qu’incarne la direction du PS), n’appliquent pas réellement cette volonté donnant ainsi raison aux décisions de la LCR.

La proposition d’amender le texte venant des collectifs locaux doit ammener les directions des parties prenantes à l’appel(PCF, MARS, les Alternatifs,...) à se réunir avec la LCR pour que celle-ci puisse exprimer la formule exacte qu’elle veut voir figurer à la place de la phrase litigieuse qui empeche sa signature.

Messages

  • Amander le texte ,c’est le denaturer, lors de la reuniondu 13 ami des collectifs.OB et la direction de la LCR ont pu débattre et ont entendu les arguments de Yves Salesse ( en cas de victoire des forces antiliberale prendrions nous des ministres socialistes ?) La reponse est oui ! le clivage est entre faire ou pas une poliotique sociale liberale et avec opu pas avec les socialistes.
    La LCR doit choisir clairement L’union et revenir sur son positionnent purement protestataire.
    Changer la Politique ne peux pas attendre !
    militantdunonencolere

  • Peut-être pourrions-nous éviter d’ajouter à la confusion en manipulant les propos échangés lors de la réunion du Collectif national d’initiative pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes tels qu’ils apparaissent dans le compte rendu du 21 juin 2006

    Je cite Claude DEBONS :
    La formule "nous n’irons pas dans un gouvernement dominé par le social-libéralisme" fixe un cap. On peut préciser, mais prétendre résoudre dans le détail toutes les situations, un an à l’avance, dans l’ignorance de ce que seront les luttes sociales et les rapports de forces sortis des urnes, relève d’une approche dogmatique. Si nous sommes minoritaires au Parlement, pas question d’aller au gouvernement ni de faire partie d’une majorité parlementaire qui soutiendrait un programme contradictoire avec le nôtre. Dire cela n’épuise pas tous les problèmes tactiques.

    Citons encore Christian PIQUET :
    Le point le plus délicat, celui de la stratégie, recouvre la question de la relation au PS. Éliminons les faux-débats. Un, il faut récuser les postures de témoignage, mais il convient aussi de chercher à changer radicalement la donne à gauche. Deux, pour conquérir une majorité à gauche, nous devrons gagner à notre projet un secteur de l’électorat et de la mouvance socialistes. Trois, au-delà de la présidentielle, l’objectif est bien de disposer d’un groupe commun à l’Assemblée et ce dernier devra tout à la fois s’appuyer sur les mobilisations populaires, les encourager et peser sur le rapport de force politique. Quatre, il faut battre la droite sans conditions (et sans négociations) dans les seconds tours électoraux, mais cela n’implique aucun soutien à la politique des candidats en faveur desquels on aura appelé à voter lorsqu’ils seront arrivés en tête de la gauche.

    Quant à Jean-François Gau, il résume ainsi le point de vue du PCF :
    Au second tour, le PCF propose de se mobiliser pour battre la droite sans condition (donc sans donner de caution de contenu à tel ou tel vote contre la droite) et de ne pas négocier d’accords de compromis entre les programmes des uns et des autres entre les deux tours ou après le second tour, comme ce fut le cas en 1997 : nous porterons notre projet dans tous les cas de figure, jusqu’au gouvernement si le rapport des forces le permet. Devons-nous en faire notre objectif explicite ? Voyons les choses plus concrètement : le PS a expliqué qu’en cas de victoire de la gauche, le gouvernement sera constitué des forces qui auront conclu avec lui un « contrat de gouvernement » et auront présenté des candidatures communes aux législatives.

    Et Pierre ZARKA souligne :
    La dissociation du social et du politique conduit à une dissociation entre attentes sociales et démocratiques et échéances politiques. Elle nourrit « le vote utile ». On n’y répondra pas par un regroupement de forces reposant sur des comportements délégataires et voulant faire par lui-même contre-poids au PS. Le PC s’y est essayé pendant plus de 40 ans, et il a commencé alors qu’il était plus fort que le PS.
    C’est travailler en permanence à un changement de culture politique des citoyens qui peut faire bouger en profondeur les réalités et permettre de considérer que rien n’est figé. Aucun engagement ne porte en lui qu’il sera tenu, seul ce changement de culture et une capacité nouvelle d’intervention du peuple garantit l’avenir. Au PS d’assumer ses responsabilités face à ce qui serait une réalité nouvelle. Tout accord passé avec lui, lui apporte une caution. S’il bouge, ce sera en fonction de ce qui bouge dans la culture politique. Il s’agit donc d’une construction durable. Si nous allions aux élections de manière éparpillée, ce serait le signe que le passage du social au politique est impossible.

    Qui aurait dit un an avant le référendum que le "non" l’emporterait après une campagne où se sont multipliés les forums et les manifestations unitaires de la gauche anti-libérale ? Qui aurait prédit que le "non" serait porté par la gauche populaire ? Travaillons au programme, aux objectifs, à une modification du rapport au politique et sur ces bases, nous pourrons décider à l’automne de nous diter d’un porte-drapeau(x) pour l’élection présidentielle.

    gib

  • L’APPEL UNITAIRE N’A PAS ECHOUÉ !

    Il débouche sur la mise en place de comités décentralisés sur le terrain.
    C’est çà qui va faire évoluer le paysage et pas LES TRACTATIONS DE COULOIRS ou les mises en examens à perpète de certains partenaires égaux à l’égard de certains partenaires "plus égaux"...

    Les oukhazes doivent cesser. C’est un petit jeu dangereux et qui fait perdre un temps précieux et aussi beaucoup de patience !
    Les engagements DEJA SIGNES sont clairs !
    Les engagements EVENTUELS de ceux qui N’ONT PAS SIGNÉ sont de la poudre aux yeux et un moyens de déstabilisation.

    Ce n’est pas de donner satisfaction à des non-signataires qui fera avancer le travail et donnera plus de garantie puisque les garanties données ne suffisent déjà pas et qu’il est clair qu’aucune garantie ne suffira jamais.
    C’est donc aux comités populaires d’impulser et construire cette nouvelle culture non-délégataire qu’appelle Pierre ZARKA et pour laquelle je suis disponible.

    NOSE DE CHAMPAGNE QUI N’A PLUS DE TEMPS À PERDRE MAIS BEAUCOUP À GAGNER

  • sans autre commentaire que : pleinement d’accord avec cet article

    jules

  • cela serait la bonne méthode.
    Mais est ce que les cadres du PC sont pret à cela ?