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Jusqu’où iront-ils pour imposer les OGM ?

Publie le samedi 8 mars 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

de Mengneau Michel

Dans un prochain article je ferais quelques constatations et réflexions plus approfondies sur ce sujet lorsque la loi sur les OGM reviendra d’actualité après les municipales.

En attendant, comme les grandes multinationales ne cessent de vouloir imposer leurs diktats envers et contre tous, je vous laisse à lire cet article édifiant.

Des OGM dans du maïs bio

de Daniel DARTIGUES

Du maïs OGM Mon-810 dans du maïs pop-corn bio. Telle est la mésaventure subie par Christian et Julien Veillat, agriculteurs bio à Villiers-en-Plaine.

Leur étonnement est d’autant plus grand que la
semence était certifiée sans OGM et que leur coopérative, la CORAB, est
totalement engagée dans la filière bio. Hier après-midi à la ferme, son
directeur, Jean-Louis Stenger, n’en revenait toujours pas : « On a
instauré une procédure lourde, contraignante et transparente, gage de
traçabilité et de sécurité. Aujourd’hui, on ne connaît pas l’explication
et on craint pour la pérennité de notre débouché ».

Même sentiment chez les Veillat, producteurs bio sur 120 ha de céréales et pour leurs volailles. « On perd 450 EUR à la tonne, soit un préjudice total de 1.800 EUR. Et surtout on est dans l’incertitude sur l’origine de la
transmission et sur la répétition de l’aléa ».

Jeudi, c’est une partie du collectif Vigilance OGM, opposé aux cultures
OGM de plein air, qui s’est jointe aux exploitants et à la coopérative.
« Que dire aux agriculteurs, qui doivent s’engager personnellement dans une certification sans OGM dans des contrats avec la Région ? », s’est interrogé Ludovic Renaudet, administrateur à Deux-Sèvres nature
environnement. « C’est la preuve que la cohabitation des deux cultures,
sans OGM et avec OGM, est impossible », a affirmé Margot Pillot, de
Bio-Sèvre, association pour le développement de l’agriculture biologique
dans le département.

« L’Europe veut faire grimper le seuil de tolérance
à 0,9 % pour la trace d’OGM dans le bio », a déploré Jean-Paul Gobin,
porte-parole de la Confédération paysanne. Ont ajouté leurs voix des
représentants des consommateurs (CLCV).

Tous se seraient bien passés de cette première intrusion sauvage d’OGM
dans un champ des Deux-Sèvres. Une révélation faite cinq jours avant un documentaire décoiffant sur la société Monsanto, mardi 11 à 21 h sur Arte.

© *Copyright La Nouvelle République * *Vendredi 07 mars 2008*

Messages

  • J’ai vu le documentaire de M-D Robin qui est déjà passé sur le 1ere chaîne belge, affolant, terrifiant. La contamination est déjà en cours au niveau mondial.

  • Qu’importe notre avis et nos vies seul leur fric compte.Un jour il faudra bien qu’ils paient pour toutes leurs saloperies.momo11

    • Pour les faire payer, il faut massivement saisir la justice, qu’elle croule sous les plaintes !

      Monsanto ne doit pas gagner avec sa pourriture, son poison qui sous couvert de recherche médicale (comme d’hab’), bernant par la même occasion les esprits scientifiques (je comprends pas à ce niveau-là), détruit notre nourriture et notre santé ! Nous sommes vraiment en danger de mort. Déjà qu’avec les portables et leurs ondes négatives, les hommes sont moins féconds, perdant au moins 30 % de leurs spermatozoïdes ! Alors, avec les OGM, c’est la fin de l’humanité et de toutes les espèces vivantes telles qu’elles sont jusqu’à aujourd’hui !

      Est-ce que ça ne vaut pas le coup de mettre en place une vaste pétition au niveau mondiale, organisée dans chaque pays et faire remonter l’ensemble au niveau de l’UE et de l’ONU, etc...

  • Nous sommes dans un pays dit démocratique, n’est ce pas ? Et pourtant, la loi qui se prépare (dont le projet sera examiné par les députés le 2 avril prochain) va à l’encontre de l’avis des Français (en 2006, 86% se sont déclarés contre), va à l’encontre de ce qui est ressorti du Grenelle de l’environnement, et surtout, va à l’encontre du principe de précaution (pourtant inscrit dans la Constitution !). Il part du principe que les agricultures avec et sans OGM sont compatibles, alors que, comme c’est dit et prouvé dans cet article, la coexistence des deux n’est pas possible, la dissémination étant incontrôlable et irréversible. La culture des OGM condamne à terme toute agriculture "sans OGM" qu’elle soit bio ou conventionnelle. On sait très bien que les OGM ont des impacts nocifs sur l’environnement (perte de la biodiversité, résistance renforcée des insectes et des "mauvaises herbes" engendrant une augmentation de l’emploi de pesticides…), et des études au sujet d’effets notables sur la santé animale commencent à voir le jour. Si un jour, on constatera qu’on a fait fausse route, il sera bien trop tard pour changer de cap.

    Une mobilisation générale s’impose pour exiger le réexamen du projet de loi ! Il est inadmissible que celui-ci ait été adopté par les sénateurs dans une forme qui "abat le Grenelle de l’environnement en plein vol". Jusqu’à la date d’examen du projet par les députés, le 2 avril prochain, chacun de nous peut agir pour ne pas laisser gagner les lobbies des industries agro-alimentaires et biotechnologiques, notamment en signant la pétition à l’intention des parlementaires et en écrivant à son député, pour que la loi garantisse la liberté et le droit de produire et de consommer sans OGM. Une importante journée de mobilisation aura lieu le 29 mars partout en France. Rens. : http://www.stop-ogm.org !