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Serge RIVRON, ou "LA CHAIR" est tout sauf faible

Publie le mercredi 4 juin 2008 par Open-Publishing
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de Sirieix

Avec le roman « LA CHAIR », Serge RIVRON a encore fait des siennes.
On est vite acculé. A sec.

Tel un demiurge en rut, au détour d’une quarantaine vraisemblablement mise en elle-même, il a décidé de réinventer la queue.

De vous contraindre à la faire. A vous y mettre. A prendre la chose en main !

"Queue vadis", pourrait être le titre de la quéquête stylistique de ce Don Queuechotte se baladant dans la vie (et à vié !) d’une élection législative perdue d’avance à un roman où le ventre de l’architecte cède sa place au zob du publicitaire (mais pas façon Beigbrother... les dieux en soient remerciés) pour en faire sa boussole maladive.

A vié César, donc.

Mais pas queue !

César ayant besoin de césures, les fentes (charnelles et à l’arme blanche) seront plus qu’au rendez-vous !

En vous embarquant sur un Styx savamment dosé en un tiers de sperme, un tiers d’hémoglobine, un tiers de matières fécales et un tiers de nihilisme à cran d’arrêt, le nocher RIVRON vous fera aller de travers, pêle-mêle et pile poils pubiens, tous vos 4x4, quatre heures et quatre-quarts !

Et il n’y aura pas d’absolution finale, Messieurs Dames : vos queues ne se transformeront point en goupillons, vos creux ne mueront point en tabernacles suppliants de comblages...

S’il n’était pas aussi obstinément trépassé, le bon Jean-Sol éructerait dans toute sa borgnitude que « LA CHAIR » c’est l’enfer.

A d’autres !

Moi qui ai toujours préféré son poteau Bébert, face à un tel bouclage de boucle, je ne puis que vous inviter à renoncer à tous les Facebook de ce monde (se retrouver n’est pas forcément chose souhaitable...) et à boucler, dans l’ordre qui mieux vous sierra, vos ceintures et vos gueules.

La lecture de « LA CHAIR » ne saurait être qu’infernale.

Elle est également paradisiaque, yin du collier, yangante du cul (à la ville comme à l’étal), froide, affable, fiable, foudre, foutre, fable...

Bref, tout sauf faible !

C’est Dame Franca Maï qui me l’a dit, et elle sait de quoi elle parle...

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