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MANIFESTATION LE 15 NOVEMBRE CONTRE LE G20

Publie le jeudi 13 novembre 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

Bellaciao contre le G20

de Collectif de résistance alternative à la crise

Les banques et les autres opérateurs financiers ont entraîné dans leur délire spéculatif des millions d’accédants à la propriété maintenant expulsés de leur logement, et déclenché une crise majeure dont ils veulent nous faire payer les pots cassés.

Aujourd’hui la crise est à la fois économique, immobilière, alimentaire, sociale, écologique...

L’ébranlement du capitalisme financier provoque des fluctuations brutales des prix agricoles, l’augmentation de la malnutrition, les faillites d’entreprises, l’accroissement du chômage. Le Bureau International du Travail estime que "la crise financière mondiale pourrait entraîner la perte de 20 millions d’emplois".

Nos gouvernants, depuis des années, favorisaient l’augmentation des inégalités, et attaquaient les droits sociaux - logement, santé, éducation, travail, revenus et accès aux services publics - pour lesquels "les caisses étaient vides".

Aujourd’hui ils trouvent en quelques jours 700 milliards de dollars aux USA, 1700 milliards d’euros en Europe, pour sauver les banques et leurs actionnaires.

En même temps le budget du programme alimentaire mondial reste dramatiquement déficitaire face à la hausse des prix agricoles. 1700 milliards d’euros représentent 340 fois le coût annuel nécessaire pour éradiquer la faim dans le monde.

En France, le gouvernement injecte 360 milliards d’euros dans les banques en laissant les banquiers aux postes de commande. Pour renflouer leur trésorerie il détourne les économies des couches populaires
 déjà 17 milliards d’euros ponctionnés sur les livrets d’épargne.

Ce n’est pas à nous de payer leur crise.

D’autres solutions sont possibles. S’il faut sauver les banques, qu’on les nationalise avec un contrôle démocratique des salariés et des populations. S’il faut réformer le système financier, qu’on interdise la spéculation, les paradis fiscaux et qu’on ferme les Bourses. S’il faut de l’argent, qu’on le récupère par la hausse de la fiscalité sur les revenus et les patrimoines accumulés ces vingt dernières années par les investisseurs financiers. Il y en a un besoin urgent, non seulement pour éviter l’effondrement du crédit et faire redémarrer un secteur bancaire soustrait aux actionnaires privés, mais aussi pour assurer enfin l’accès à un socle de droits sociaux fondamentaux tels que le logement, l’éducation, la protection sociale, un environnement sain.

Rien de tout cela ne sera obtenu facilement. Les puissants vont chercher à corriger les excès les plus voyants du néolibéralisme pour relancer la machine à accroître la précarité et les inégalités. Mais la légitimité de ce système est fortement ébranlée. L’indignation et la colère grondent. Rien n’est plus important aujourd’hui, pour les mouvements sociaux, que de proposer des formes d’actions concrètes, spectaculaires, efficaces et mobilisatrices pour donner une expression collective à cette colère. Nous appelons tous les militant(e)s, citoyen(ne)s, organisations du mouvement social à se regrouper partout en France, à former des collectifs pour créer les conditions d’une mobilisation unitaire et faire émerger des alternatives à la crise de ce système.

AC ! - AITEC - ATTAC France - CEDETIM - Collectif LBO - Coordination nationale des collectifs unitaires pour une alternative au libéralisme (CNCU) - Convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics - Fondation Copernic - IPAM - Jeunes laïques et solidaires - Les Alternatifs - Ligue communiste révolutionnaire (LCR) - Marches européennes - Nouveau parti anticapitaliste (NPA) - Réseau Alerte Inégalités - SUD Caisse d’épargne - Union syndicale Solidaires - SUD PTT - Union des Syndicats CGT du groupe Caisse des Dépôts (USCD-CGT) - Les Verts - Collectif Bellaciao

Premiers rendez-vous d’Action :

• Samedi 15 novembre : mobilisations à l’occasion de la Journée mondiale contre le sommet du G20. A Paris, manifestation (14h30, Opéra) vers la place de la Bourse où se tiendra un rassemblement.

• Le 22 novembre : manifestations dans toute la France contre le projet de privatisation de la Poste. A Paris, manifestation à partir de 14h00 de Nation jusqu’à Bercy ministère des finances.

• Le 6 décembre : initiative de débat et marche à Paris à l’occasion du sommet de clôture de la présidence française de l’Union Européenne.

Messages

  • FORTIS — Vécue de l’intérieur

    Journal d’un "PFB" ---- Parce que Fortis le vaut bien
    Jeudi, 13 Novembre 2008

    AVERTISSEMENT

    Ce site N’est PAS un canal de communication officiel de Fortis. Il s’agit juste d’un journal personnel d’un simple membre du personnel. Les opinions exprimées ici ne reflètent que l’avis de leur auteur et n’engagent d’aucune manière Fortis, son réseau commercial ou ses collaborateurs. Les informations officielles sur Fortis sont disponibles UNIQUEMENT sur le site officiel de Fortis : www.fortis.be

     11-11-2008 | Général

    La grande glissade

    Bonjour,

    Mais qui a donc jeté toutes ces peaux de bananes devant le 16 rue de la Loi ? Après les attentats pâtissiers, assistera-t-on à une série d’attentats bananiers ?

    Plus sérieusement, on peut effectivement se demander quelle mouche a donc piqué nos politiciens pour que l’un après l’autre, ils finissent par déraper verbalement... Et donc, après Didier Reynders, voici le tour de Yves Leterme.

    Je parle bien évidemment de sa sortie sur les conséquences — selon lui — possibles d’une annulation de la vente à BNP Paribas : "l’Etat retirera son apport financier et ce sera une bonne nouvelle pour le budget".

    Une fois pour toutes, soyons clair :

    Il est vrai que si l’Etat n’était pas intervenu, la faillite aurait peut-être menacé Fortis (de même que Dexia, Ethias et peut-être aussi KBC). Comme je m’évertue à la répéter, une intervention de l’Etat allant dans le sens de

    1. Injection de liquidités en échange d’une prise de participation temporaire dans le capital pour rassurer le personnel,

    2. un relèvement du plafond de garantie de l’épargne pour rassurer les épargnants et

    3. une garantie d’Etat sur les prêts interbancaires envers Fortis pour rassurer les marchés

    relevait de l’absolue nécessité.

    Or, ces opérations, si elles ont finalement bien eu lieu — en ordre dispersé — pour toutes les institutions financières concernées par la crise, se sont vues accompagnées, dans le cas de Fortis uniquement, d’un détricotage de la structure même du groupe.

    C’est bien sur l’aspect légal de CE point-là que portent l’essentiel des actions en Justice — je ne parle pas des actions dirigées à l’encontre de personnes en particulier.

    Que Mr Leterme ne feigne pas de ne pas comprendre ce qui dérange autant les actionnaires que le personnel — dont l’emploi est largement menacé — : personne ne veut la mise en faillite de Fortis, et celle-ci n’est pas inéluctable.

    Pour peu que l’Etat agisse de la même façon pour Fortis que pour les autres institutions en difficultés, le résultat sera le même : les épargnants sont rassurés, l’emploi est sauf, et les actionnaires s’y retrouvent.

    Dire que "Si les actionnaires veulent en revenir à cette situation (PFB : juste avant la possible banqueroute), ils devront résoudre le problème eux-mêmes" est tout simplement mensonger, car si l’Etat décide de retirer ses billes et de provoquer la faillite, ce sera de sa seule et unique responsabilité.

    Rappelons dans ce cas les conséquences pour les trois catégories de belges concernés :

    Bloquage des comptes des millions de clients — électeurs — qui ne seront plus à même de percevoir leur salaire ou de payer leur facture le temps de percevoir le montant de la garantie de l’Etat

    Débours de l’ordre de 250 milliards d’Euros — le montant des dépôts des clients chez Fortis — que l’Etat devra rembourser aux clients électeurs lésés.

    Débours de l’ordre de 240 milliards d’Euros supplémentaires en guise de couverture des prêts interbancaires accordés à Fortis, pour lesquels l’Etat s’est porté garant.

    Perte totale pour les 500.000 belges actionnaires directs de Fortis Holding, et électeurs.

    Perte indirecte pour les 3 millions de belges — clients Fortis ou non, mais tous électeurs — disposant d’une épargne pension

    Perte indirecte pour des millions d’autres belges — électeurs — ayant investis dans des produits divers émis par diverses banques et comprenant en valeurs sous-jacentes des titres Fortis

    Mise au chômage de l’ensemble du personnel du plus grand employeur privé de Belgique, à savoir 25.000 électeurs — un tsunami social comme jamais notre pays n’en a connu,

    Paiement des allocations de chômage de tous ces nouveaux chômeurs-électeurs supplémentaires à charge du budget de l’Etat.

    Mise en difficulté économique de plusieurs milliers de fournisseurs et sous-traitants dépendant totalement ou en partie des contrats passés avec Fortis, et quelques milliers d’emplois d’électeurs perdus supplémentaires dans ces entreprises-là.

    Voilà en bref et en résumé ce qui risque d’être l’état de l’Etat, juste avant les prochaines élections régionales, si Mr Leterme — ou Mr Reynders, si on se fie à ses propos de la semaine passée — devaient mettre à exécution les chantages qu’ils exercent sur l’opinion publique et — plus inquiétant — sur la Justice.

    Je veux croire que ces paroles ne sont que l’expression de la peur quasi panique qui tenaille nos politiciens, car ils savent très bien que leur position est difficilement défendable devant les Tribunaux.

    J’ose espérer que d’autre part, les politiques n’oublieront pas de respecter le sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs, malgré les liens personnels et parfois familiaux dont ils disposent au sein de la Justice.

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    Sur l’affaire De Gucht : J’ignore s’il y a "affaire" ou pas. Laissons la CBFA et la Justice faire leur travail. Le délit d’initié est toujours facile à démontrer. S’il y en a eu, il sera puni. Sinon, De Gucht sera blanchi. Point final.

    Il ne m’appartient pas de m’exprimer là-dessus, néanmoins, je voudrais juste attirer l’attention sur le fait que Karel De Gucht ne doit pas être l’arbre qui cacherait une forêt.

    Si la CBFA veut bien faire son boulot, elle a de quoi s’occuper.

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    Les procès à l’encontre des ex-dirigeants : Il y a certainement aussi certaines suspicions qui doivent être investiguées, mais de grâce, évitons le lynchage.

    Je sais que c’est frustrant de se sentir mené en bateau par certaines personnes et de perdre de l’argent à cause de cela — n’oubliez pas que je suis membre du personnel, client et actionnaire.

    Mais d’autre part, il ne sert vraiment à rien de s’acharner sur l’une ou l’autre personne en particulier. Il y a certes des responsabilités à dégager, mais elles sont collectives.

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    Concernant les pratiques de certains bureaux d’avocats, Didier Reynders regagne un point dans mon estime lorsqu’il pointe du doigt à la RTBF les méthodes de certains d’entre eux qui "collectent d’abord des fonds avant d’aller défendre leurs clients".

    Je me pose effectivement aussi la question de la déontologie dans cette façon de procéder pour le moins curieuse.

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    Enfin, un dernier petit mot, sur la lettre ouverte lancée par des membres du personnel, ou prétendue telle.

    D’abord, sachez que je n’y suis pour rien. L’initiative ne vient pas de moi. Je voulais faire cette mise au point car j’ai reçu pas mal d’e-mails sur la question.

    On m’a demandé, comme à tout le monde, de la signer. Je ne l’ai pas fait. Car, en mon âme et conscience, cela sent la manipulation à plein nez.

    Relisez mes écrits depuis la création de ce "blog". Je m’y suis présenté comme un employé, loyal envers son entreprise, mais je me suis toujours refusé à pratiquer la langue de bois.

    Or, quand on lit cette Lettre Ouverte, on entend presque chanter les petits oiseaux. Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Au mieux, c’est vraiment une vision très naïve de la situation. Au pire, la manipulation la plus crasse.

    Il suffit de constater que cette lettre ouverte a été publiée sur un site officiel de Fortis, et de savoir que la communication externe de Fortis est — déjà — entièrement supervisée par BNP Paribas depuis Paris.

    Quand en plus on voit que tout le personnel a reçu cette lettre avec la suggestion explicite de la signer, via la voie hiérarchique et qu’elle émane des plus hauts niveaux de la Banque.... il suffit de faire 1 + 1 pour se forger une opinion.

    Le personnel en agence est sur les rotules : les clients qui viennent leur apporter des pralines avec un petit mot de soutient sont bien moins nombreux que les clients petits actionnaires parfois hargneux qui rejetent sur leur guichetier toute leur colère et les tiennent pour responsables de tout ce qui arrive — ce qu’ils ne sont évidemment pas.

    Le personnel administratif est sur les rotules aussi, car malgré les discours rassurants de certains syndicats et des ressources humaines, ils savent bien que de nombreux emplois sont menacés et que les départs naturels ne suffiront sans doute pas.

    Les clients ne s’y retrouvent plus non plus quand ils entendent Didier Reynders et Yves Leterme brandir à nouveau le spectre — bien artificiel — d’une faillite pourtant tout à fait écartée. Là, nos ministres portent la responsabilité directe de cette nouvelle vague d’inquiétude pourtant sans fondement. Ils jouent là un jeu réellement dangereux dont ils ne semblent même plus mesurer eux-mêmes toutes les implications possibles.

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    Sont-ce les feuilles mortes et la pluie qui rendent le terrain de la communication aussi glissant ?

    Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, je trouve qu’il est grand temps que tous, ministres, avocats, actionnaires en colère et même certains journalistes se ressaisissent et tentent pour le mieux d’éviter d’autres dérapages.

    Je laisse le mot de la fin à un(e) collègue en agence qui m’a envoyé ce très émouvant témoignage dont voici un large extrait :

    Cher collègue,

    Ce lundi a été la journée de toutes les angoisses en agence. Je ne sais plus ce qu’il faut répondre aux clients et les questions fusent...

    (...)

    Certains de mes collègues et moi-même, avec un cœur gros comme une patate, avons sauvé "les meubles". Je crois que les propos assassins de ces petits ministres vont nous conduire droit à une vraie faillite si l’on ne corrige pas le tir très rapidement. Mais comment ? Prions pour nos emplois et pour ceux qui nous ont fait confiance. J’ai vraiment peur.

    Bon congé.

     Un PFB comme beaucoup d’autres

    11-11-2008, 10:20:31

    http://fortis.skynetblogs.be/post/6428999/la-grande-glissade

  • je remarque que le PCF est absent comme toujours !
    moi j’y serais !

    • Le MJCF sera dans la rue avec les autres organisations.

      A demain a 15h00

    • Crise financière, économique, crise du démantèlement social, manif du 7/10 et grève du 10/11/2008 CNR..
      REFLEXION DE VENT DANS LES STEPPES
      Femmes, hommes, noirs, violets, blancs, athées, chrétien, juif, musulman, arabe, français, européen, russe, américain, chinois, asiatique, cadres, ouvriers, techniciens, fonctionnaires, commerçants etc.

      La grève a été un moyen utilisé pour des avancées sociales notables, mais restons toutefois lucides : les acquis ne sont, —en regard d’un déséquilibre Nord-Sud et d’un niveau de vie fluctuant en fonction de paramètres qui sont ceux-là même de l’instabilité du matérialisme,— que précaires, comme le furent ceux des civilisations antécédentes (Egyptiens, Grecs, etc). Inciter à la grève générale demande de bien peser les choses ; il serait sans doute plus juste d’entrevoir des conséquences, parfois graves, que cela engendre. Par exemple, pouvons nous accepter qu’une personne qui doit aller aux soins d’urgence ne puisse y parvenir parce que l’ambulance serait bloquée dans un gigantesque bouchon résultant d’une grève générale ? ! Arrêt de la production alimentaire et des assiettes vides donc plus de chômage (pour illustrer avec une image simple) ; etc. Cette réflexion n’est pas une critique mais une manière d’amener à voir comment déterminer l’axe de la désobéissance civile : frapper l’Etat ou une bonne partie des gens.
      Un simple rappel, l’histoire française, depuis les rois en passant par la révolution et mai 68, nous apprend malheureusement que l’histoire se répète constamment. Combien de fois le peuple s’est il révolté contre les abus des pouvoirs, leurs arrogances, leurs privilèges, la liberté … …. Et rien ne change !!! Que ceux qui parlent de liberté, de défense de liberté, de libéralisme, religieux ou politique, n’ont plus impitoyablement saisi, enchaîné, enregistré, fiché, minuté, réprimé, taxée la vie. Aucune révolution ou insurrection ne sont la solution. Les révolutions dans le monde n’ont rien changé pour preuve il y a toujours des opprimés et des oppresseurs, des spoliés et des spoliateurs. La disparition des hiérarchies des biens, de jouissances, de privilèges n’a pas eu lieu. Parce que les révolutions ont abouti à une vengeance sans fin, elles se sont appuyées sur l’envie des pauvres d’hier de devenir riches et s’organise à l’imitation de la vie des riches. Comme le disait Piotr Kroptkine qui, rentrant en Russie en juin 1917, après quarante ans d’exil, se voit offrir le ministère de l’instruction publique ; atterré, il refuse par ces mots : « La révolution, ce n’est que ça ? Remplacer un ministre par un ministre, une instruction d’état par une autre instruction d’état, imposée ! Au lieu de libérer l’imagination, les dons, le génie peut-être, de l’élève et du maître, leur joie de se lancer à la recherche de toutes les richesses possibles de la création comme de la connaissance. Vous enterrez déjà la révolution ». Notre libération de cette prison sans barreaux se trouve en nous, ne soyons pas des moutons parqués par des lois, des dogmes, des pouvoirs illusoires, des superstitions, l’état providence etc, parce que c’est nous qui leurs en donnons de l’importance, ils ne sont pas indispensables. Ne soyons pas des humains en paroles ou bonnes pensées, changeons les en actes (Comprenez par là que la notion de pouvoir est en nous tous et qu’il ne suffit pas d’éliminer des chefs pour que tout soit résolu, car si l’homme ne change pas de fond en comble on ne fait que perpétuer sous d’autres formes le système de pouvoir).
      La liberté est en nous, parce que nous devons croire en nous, dans une transformation humaine ou spirituelle personnelle et collective sociale. Ne perdons pas le sens de la vie en tant qu’être humains, nous avons la possibilité de construire l’espérance dans la main, la tête et le cœur qui sont notre seul devenir. Construisons un monde où il y a de la place pour tout le monde, toutes les mentalités, tous les visages, toutes les couleurs, toutes les ethnies, toutes les pensées, toutes les philosophies etc. Nous ferons surgir ainsi une nouvelle lumière ou espérance dans cette société de haine, de sang, de mensonge, de pensée unique …. Contre toutes ses armes, nos armes sont la vérité, la justice, l’amour qui nous guériront de cette société en crise.
      Par conséquent, il s’agit de redistribuer toutes les richesses, tant matérielles qu’humaines ou spirituelles nécessaires au bien-être de tous. Ainsi, nous pouvons suggérer ”sans rien imposer” d’aménager les jardins publics pour y trouver un espace maraîcher collectif (modalités d’usage à définir) ; une aire de détente et de jeux ; des arbres fruitiers, de prendre possession de la place publique (payées par nos impôts) de créer, prendre possessions de nos biens.
      Il y a donc deux voies possibles d’évolution de l’histoire :
       pacifiste : par la transformation volontaire et consciente de tous les hommes (même les opulents et nantis, les oppresseurs de tous bords) vers une société juste et plus humaine ;
       non violente : par la reprise de l’Héritage terrestre aux voleurs dans des actions qui leur sembleront violentes. Ce texte est une façon d’interpeller notre vigilance/bienveillance pour que les actions aillent dans le sens d’une désobéissance civile constructive. Résister, c’est créer l’Utopie ici et maintenant. C’est déjà créer une contre-société en nous avec les outils de l’amour et de la liberté pour une nouvelle civilisation. Pour plus d’informations sur notre façon de voir les choses, pour échanger (mentionnez ce texte "Insurgeance : à chacun d’agir ! " : écrivez à ventsteppes@free.fr et visitez le site http://ventsteppes.free.fr Pour toutes infos tél : 0661721692 10/2008 blog http://convergenceluttes.ning.com/forum/topic/show?id=2337743%3ATopic%3A1576