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Yldune Lévy est libre

Publie le vendredi 16 janvier 2009 par Open-Publishing
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Un magistrat de la cour d’appel de Paris a ordonné vendredi la remise en liberté d’Yldune Lévy, la compagne de Julien Coupat présenté comme le chef de la cellule soupçonnée d’actes de malveillance contre des lignes TGV de la SNCF, a-t-on appris de source judiciaire. Le fond du dossier sera examiné vendredi prochain par la chambre de l’instruction.

Le juge d’instruction antiterroriste en charge de ce dossier avait ordonné mercredi la remise en liberté de la jeune femme, détenue depuis le 15 novembre à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis. Le parquet avait interjeté un appel sous forme d’un référé-détention.

Dans cette procédure, il y a d’abord un magistrat de la cour d’appel qui examine s’il y a lieu à "référé", c’est-à-dire si l’urgence est justifiée. Si oui, la personne reste en détention, si non, elle est libérée. Dans un deuxième temps, l’affaire est examinée sur le fond quelques jours plus tard par la chambre de l’instruction autrement composée. En l’occurence, l’audience a été fixée au vendredi 23 janvier à 14h.

La compagne de Julien Coupat est mise en examen pour "destruction en réunion en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". Elle a été entendue le 8 janvier pour la première fois sur le fond du dossier.

Le parquet de Paris a justifié sa décision de référé-détention -une procédure d’urgence- en raison notamment de "risque de concertation frauduleuse" entre la jeune femme et les sept autres mis en examen qui sont en liberté.

Au total, neuf personnes ont été mises en examen le 15 novembre dans ce dossier dont la qualification terroriste fait débat. Cinq ont été incarcérées car elles sont soupçonnées d’avoir participé à des actes de malveillance ayant visé la SNCF. Trois ont été remises en liberté le 2 décembre. Toutes sont considérées par la justice comme proches de la mouvance anarcho-autonome. Seul Julien Coupat demeure incarcéré dans le dossier.

Des actes de malveillance ont été commis entre le 26 octobre et le 8 novembre contre des lignes TGV. Des fers à béton en forme de crochets ont été posés sur des caténaires en Moselle, dans l’Oise, l’Yonne, la Seine-et-Marne, entraînant des retards dans la circulation de plusieurs dizaines de trains. AP

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