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Le Figaro s’inquiète des émeutes en Grèce, des émeutes en Islande, en Lettonie, en Lituanie, en Bulgarie

Publie le samedi 24 janvier 2009 par Open-Publishing
8 commentaires

Avec la crise, la contestation gagne en Europe

Après la Grèce, les pays Baltes, l’Islande et la Bulgarie connaissent des mouvements sociaux qui inquiètent l’Union européenne.

La peur d’une insurrection populaire nourrie par la crise commence à s’insinuer dans les esprits des dirigeants européens. Pour l’heure, elle est irrationnelle.

La contestation ne touche actuellement que les marges de l’Union. Dans les pays Baltes, en Islande et en Bulgarie, les mouvements sociaux et la colère de foules toutefois se multiplient. Les raisons de la révolte sont d’abord nationales. Mais aucune solution n’étant vraiment discernable, ce mouvement contestataire ne risque-t-il pas de gagner, à mesure que la crise s’approfondit, l’Europe tout entière ?

Chefs d’État et de gouvernement européens ont déjà connu une grande frayeur. Réunis le 12 décembre dernier à Bruxelles, ils ont perçu la détresse de leur homologue grec, Costas Caramanlis, débordé par la révolte d’une jeunesse mettant à feu et à sang les rues d’Athènes.

À Berlin et Paris, des groupuscules ont alors tenté d’importer le conflit. Des responsables politiques, tel le socialiste Laurent Fabius, ont aussitôt suggéré que « ce que l’on voit en Grèce n’est pas du tout malheureusement hors du champ de ce qui peut arriver en France. Quand vous avez une telle dépression économique, avait ajouté l’ancien premier ministre, une telle désespérance sociale, il suffit qu’il y ait une allumette qui se mette là-dedans et tout part, surtout qu’on a quand même un gouvernement qui vis-à-vis de la jeunesse ne montre pas de compréhension. »

De retour du Conseil européen de Bruxelles, Nicolas Sarkozy avait prudemment repoussé la réforme de l’éducation nationale, qui à l’époque attisait la colère lycéenne.

Après être retombée pendant la trêve des confiseurs, la fièvre connaît actuellement quelques nouvelles poussées. Mercredi, le premier ministre islandais, Geir Haarde, s’est retrouvé coincé dans sa limousine, bombardée de canettes et d’œufs. Comme la veille, la police antiémeute a utilisé les gaz lacrymogènes, défendant et arrêtant les plus énervés parmi les 2 000 manifestants qui se massaient autour du Parlement. La colère populaire ne semble toutefois pas devoir de sitôt s’apaiser dans cette petite île, dont la prospérité reposait jadis sur les opérations financières d’un secteur bancaire désormais en faillite.

Jusqu’à peu encore, les pays Baltes s’enorgueillissaient également de beaux taux de croissance. Plongeant désormais dans la récession, la Lettonie et la Lituanie viennent de connaître les plus importantes manifestations de rue depuis que ces deux pays ont secoué le joug soviétique en 1991.

À Riga, quelque 10 000 personnes se sont rassemblées vendredi dernier aux abords du Parlement letton. Là encore, la pression ne paraît pas devoir retomber. « Nous ne sommes qu’au début des protestations », prédit Nils Muiznieks, politologue de l’université de Lettonie. Parmi ses collègues, les médias commencent à dénicher celui qui promet un « printemps chaud », et celui, plus ambitieux ou désespéré, qui entrevoit déjà un « nouveau mai 1968 ».

Pour clore une liste qu’aucun gouvernement ne souhaite voir s’étendre, la Bulgarie bouge elle aussi. À la faillite économique s’ajoute encore et toujours la corruption des élites.

Évidemment, plus le peuple souffrira, moins il supportera les rémunérations, avantages et passe-droits des gens d’« en haut ». Alors que les prévisions de la Commission européenne sont particulièrement sombres, les gouvernants, qui multiplient les plans de relance et nationalisent le crédit, sont désormais en première ligne, à la manœuvre. C’est à eux que la rue demandera des comptes.

http://www.lefigaro.fr/international/2009/01/23/01003-20090123ARTFIG00006-avec-la-crise-la-contestation-gagne-en-europe-.php

Messages

  • Depuis 25 ans ceux qui nous gouvernent prennent les citoyens pour des cons : ils leur mentent. Ça marche une fois comme par exemple le référendum sur le traité de Maastricht en 1992 ). Ils essayent une deuxième fois ( par exemple le référendum pour le Tice en 2005). Cette fois-ci, c’est l’échec cuisant. On sort l’artillerie ( Ségolène et Nicolas ) et on défait ce que le peuple a fait en adoptant nuitamment sans faire trop de bruit le traité de Lisbonne en 2008 ( avec un gros bras d’honneur de la grande majorité des députés et sénateurs socialistes ). Le peuple irlandais affirme avec force que cela se passera pas ainsi. Re-bras d’honneur : on leur dit qu’ils revoteront jusqu’à quand ils disent oui par lassitude. Dans la foulée, on leur affirme qu’il n’ y a pas d’argent pour les salaires et pour les services publics mais qu’il y en a pour les patrons, les banquiers et les financiers ( encore un bras d’honneur ).

    Et Le Figaro, le journal de Dassault et des marchands d’armes bien à droite, s’inquiète !!!

    Parce qu’il pensait continuer à prendre les Français pour des demeurés ???

    Boris XX°

  • EMEUTE : Définition du Petit Robert : "Soulèvement populaire, généralement spontané et non organisé, pouvant prendre la forme d’un simple rassemblement tumultueux accompagné de cris et de bagarres." Nous reconnaissons le langage LQR, une utilisation sémantique distordue, modification du sens du mot, etc. Journal au service du gouvernement et du grand patronat. Dans son article pas un mot de ce qui se passe en Guadeloupe !Marie54

  • D’abord le figaro a été obligé d’aller puiser ses sources sur le net et les télés étrangères pendant que les télés françaises passent quasiment sous silence ce qui se passe dans plusieurs états européens, de la même façon que le mouvement guadeloupéen ne trouve pas tellement grâce à leurs yeux traité comme un conflit social comme un autre....

    Le Figaro a pas mal puisé dans les sources du net et dans les tournures de phrase mêmes pour la description des premières révoltes européennes contre la crise des capitalistes et leurs épigones gouvernementaux.

    La contestation ne touche actuellement que les marges de l’Union. Dans les pays Baltes, en Islande et en Bulgarie, les mouvements sociaux et la colère de foules toutefois se multiplient.

    Avec d’autres mots, ou pas, cette phrase a déjà été prononcée....

    Ils ont du puiser dans les forums de bellaciao et dans d’autres sites les phrases et tournures de phrases, les liens entre les différentes révoltes .

    Bref, en un mot comme en 10, le net a été une grande source d’infos pour les journalistes du figaro, + évidemment que les télés françaises avec leurs faux journalistes qui surdimensionnent des évènements dont tout le monde se fout.

    Bref, pour savoir ce qui se passe le figaro, et ses lecteurs de droite, a du se présenter au guichet de Bellaciao et d’autres pour avoir de l’info, avoir des apparentements entre plusieurs phénomènes européens...

    Par contre ils se rassurent

    Les raisons de la révolte sont d’abord nationales.

    Ah bon ? Ca se généralise contre la crise mondiale des capitalistes et ça serait d’abord pour des raisons nationales ?

    Ah....

    Ce texte du figaro est chaotique, plusieurs fois dedans il y a des propos qui se contredisent, c’est une compilation de phrases contradictoires qui se résument en une : la peur de la contamination.

    Une chose est sure : les révoltes ne sont que des hors d’œuvre par rapport à demain car au fond la crise provoquée par le capitalisme et sa gourmandise va s’accentuer.

    (Pour le journaliste du figaro qui est passé sur bellaciao une autre piste : La Russie a eu un million de chômeurs en plus ce mois de décembre. C’est une nouvelle terrible. Allez, au boulot....)

    Les états de l’union les plus faibles explosent et ce n’est pas fini.

    La Grande Bretagne est au bord de l’explosion avec une monnaie en chute libre, l’Espagne perd plusieurs milliers d’emplois chaque jour ! L’Italie saute si un seul de ses nombreux emprunts d’état n’est pas completement couvert (paroles du ministre de l’économie italien).

    L’Allemagne qui avait construit son redressement sur l’export paye très violemment la recession, les plans en dizaines de milliards d’euros se multiplient, les emprunts pour les financer ne sont pas completement couverts, ce qui approche l’Allemagne de la faillite brutale (comme ils n’ont aucune maitrise de la monnaie....).

    Les travailleurs russes venus de régions périphériques qui avaient migré vers les centres industriels retournent dans leurs régions déshéritées d’origine .

    Le même phénomène se produit en Chine avec des dimensions gignatesques.

    Le Brésil encaisse une violente augmentation du nombre de chômeurs.

    Bref, la crise est mondiale et a un responsable bien connu : la bourgeoisie et le capitalisme.

    A transmettre au figaro.

    • Ah bien bien dit Copas, c’est clair, c’est net.

      Avec la crise, la contestation gagne en Europe.

      Après la Grèce, les pays Baltes, l’Islande et la Bulgarie connaissent des mouvements sociaux qui inquiètent l’Union européenne.

      La peur d’une insurrection populaire nourrie par la crise commence à s’insinuer dans les esprits des dirigeants européens. Pour l’heure, elle est irrationnelle.

      Non mais, qu’est-ce qu’ils croyaient ces chefs d’états, et gouvernementaux ? Ils croyaient peut-être qu’ils allaient nous faire avaler, comme une simple lettre à la poste, cette crise, qui n’est pas du fait des salariés qui travaillent, au rabais le plus souvent (pompent et pompent comme des shadocks) ?

      La faute à qui toute cette merde ? A nous ? Sûrement pas. Nous, nous avons la conscience tranquille, ce qui n’est pas le cas de ceux qui nous gouvernent qui ont servi et servent toujours et encore les nantis, au détriment du peuple esclavagisé.

      C’est pas la peine de se laisser monter les uns contre les autres, comme le fait avec autant de brio ce gouvernement, de toutes façons TOUS les salariés seront à genoux d’ici peu, avec un emploi archi-précaire. Sarko la promit, tout le monde sera mis k O sur le tapis, sauf lui et ses pontes qui se sont mis un max de fric dans les poches pour voir venir la crise. Eux sont à l’abri, pas nous. Voilà comment se définit une "conscience de classe". Trop nuls les ouvriers, les prolétaires qui croyaient appartenir à la classe de Sarko. Il a simplement eu besoin de ces votes pour se faire installer en haut, mais en dehors, "on n’a pas les mêmes valeurs, couillons".

      C’est le même scénario partout ailleurs. Et en fait, les peuples qui sont les derniers entrés dans l’UE, qui étaient fragiles dès le départ, sonnent la fin des jeux, de l’amusement. Ils demandent des comptes à l’UE qui leurs/nous a menti. L’UE telle qu’elle est n’est pas l’avenir de nos peuples. L’UE, à l’instar des ultra-libéraux étasuniens sont tout autant coupables de la crise économique. Bruxelles a fricoté avec le diable étasunien bushien, il doit en tirer les conséquences et revoir toute sa politique qui dirige celles des états européens. Sinon, c’est l’embrasement assuré et 2009 est l’année de tous les dangers. Si les gens crèvent la dalle, ils savent où se trouve le fric et les richesses des nantis. Il n’y a nulle part où aller planquer son magot. Ces gens-là ont voulu la mondialisation des marchés, du fric, ils sont grillés partout.

      A moins, qu’ils comprennent qu’il faut partager, ce qui ne leur appartient pas, ce qui a été gratté péniblement par les salariés. Il est inconcevable, et tellement évident par temps de crise, que des patrons s’en mettent autant dans les poches, en refusant des augmentations de salaires bien méritées, et en licenciant à tours de bras des salariés qui n’ont pas démérités.

      Sarko, les ministres, les députés, les sénateurs, les conseillers des uns et des autres et leurs collaborateurs, les patrons et hauts cadres doivent montrer l’exemple en baissant volontairement leurs rémunérations, tout en nous garantissant nos salaires, nos retraites, nos indemnités de chômage, notre Sécu, etc, etc... Il y a des choix à faire par temps de crise, c’est ça ou la cata. A qui la faute si cette cata advenait ? Pas à "la France d’en bas" qui est sans défenses.

  • Boris oublie les Danois qui ont bien répondu au traité de MAASTRICHT la seconde fois seulement

    c’est sur que tous les vendus ultalibéraux et autres traitres socialistes ont les oreilles qui sifflent

    C’est bon signe

    Le figaro s’inquiète, bah il a pas finit et je conseillent a ses lecteurs et a ses journalistes de prendre au plus vite des anti dépresseurs fort

    AUTEUIL NEUILLY PASSY vont être obligés de poser des barricades les pauvres amours et de revendre les manteaux de fourrure pour survivre

    PERSONNE EN PEUT RIEN CONTRE UN PEUPLE QUI PREND CONSCIENCE DE SA FORCE COLLECTIVE