Accueil > Thibault à Sarko" : "Donnez- moi quatre jours, je vous promets la reprise (...)

Thibault à Sarko" : "Donnez- moi quatre jours, je vous promets la reprise du travail."

Publie le samedi 28 novembre 2009 par Open-Publishing
18 commentaires

Thibault, le réformiste

de Martine Gilson

Le leader de la CGT sera réélu, début décembre, pour un dernier mandat Paradoxalement, il a installé une relation de confiance avec l’Elysée de Nicolas Sarkozy. Il a aussi profondément changé la culture de la première centrale syndicale française

"Sarkozy, au moins, il a des c... Il défend l’industrie française ! » Cri du coeur d’un parlementaire sarkozyste pur sucre ? Pas du tout ! Cet éloge émane d’un très proche de... Bernard Thibault, le leader de la CGT, qui, le 7 décembre à Nantes, va ouvrir le 49e Congrès de la centrale syndicale. Thibault va bien sûr être réélu pour trois ans à la tête du premier syndicat français. Mais ce devrait être son dernier mandat : il compte ensuite « faire monter » Frédéric Imbrecht, le leader de la Fédération de l’Energie. Ca tombe bien : ce serait Imbrecht qui - en 2004 - aurait donné à un Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Economie, le « goût » de la CGT, au moment de l’ouverture du capital d’EDF...

Hé oui. Il semblerait que l’arrivée de Sarkozy à l’Elysée ait installé une version moderne des « gaullo-coco », le mythique attelage gaullistes- communistes d’après la Seconde Guerre mondiale. Bernard Thibault, le héros des grèves des transports de 1995, qui a 50 ans aujourd’hui, ne nie pas le réchauffement : « Pour Sarko, tous les sujets passent par des relations personnelles. Mais il y a longtemps que j’ai épuisé mes capacités d’influencer ses décisions ! » Pour Raymond Soubie, le conseiller social du chef de l’Etat, « ils ont, certes, tous les deux un penchant pour l’industrie. Mais au plus le président tient tout simplement compte du principe de réalité qui fut sous-estimé dans le passé : la CGT est la première organisation syndicale française. L’équilibre est rétabli ».

Si François Mitterrand n’avait pas de syndicaliste préféré, de fait, le chouchou de Jacques Chirac, c’était Marc Blondel, à l’époque secrétaire général de FO. Blondel, la bonne chère, les bonnes bières. Et le préféré de son Premier ministre Jean-Pierre Raffarin ? François Chérèque, le numéro un de la CFDT, le réformiste. Longtemps après la chute du mur de Berlin, ces deux hommes politiques de droite continuaient à se méfier de la CGT, historiquement trop proche des communistes.

Les signes de cette entente paradoxale abondent. Souvenez-vous de la grève des cheminots, à l’automne 2007. Le président Sarkozy décide de réformer les régimes spéciaux de retraite de la SNCF, de la RATP et des électriciens-gaziers. Il veut, en 2012, faire passer de 40 à 41 le nombre d’années de cotisation. La grève éclate à la mi-octobre. Prévue pour 24 heures, elle dure. Le secrétaire général de la CGT ne sait comment arrêter ses troupes. Didier Le Reste, un « dur », responsable de la Fédération CGT des Cheminots, est embêté : il a peur de la concurrence de SUD-Rail. Thibault se rend à l’Elysée, où Sarkozy lui répète qu’il ne cédera pas. Thibault lui dit en substance : « Donnez- moi quatre jours, je vous promets la reprise du travail. » Son entourage doute, mais Sarkozy croit à cet engagement. Thibault propose alors un deal à Xavier Bertrand, ministre du Travail : si les négociations ont lieu entreprise par entreprise, en présence d’un représentant de l’Etat, le mouvement cessera. Marché conclu. Et, après quelques hoquets... le travail reprend effectivement. Le numéro un de la CGT vient d’entrer définitivement dans le clan des réformistes !

Recherche de compromis

Autre épisode : à la rentrée 2008, Nicolas Sarkozy reçoit à l’Elysée l’ensemble des syndicats. Il serre longuement la main de Bernard Thibault, lui demande s’il a passé de bonnes vacances. Mais il passe devant François Chérèque comme s’il ne l’avait pas vu. Sarkozy n’a pas du tout apprécié le livre que le leader de la CFDT vient de publier (1). Dans cet ouvrage, Chérèque révèle que le président de la République lui a proposé une amnistie, quelques semaines après le scandale de l’UIMM, Il faudra toute l’habileté de Raymond Soubie pour ramener son patron à de meilleures intentions. Plus récemment, le choix d’Henri Proglio, le président de Veolia, pour remplacer Pierre Gadonneix à la tête d’EDF s’est fait avec l’appui de Bernard Thibault. La CGT émettait des critiques sur les acquisitions internationales de l’électricien.

Cette propension à réformer la centrale, à chercher des compromis sur les grands sujets, faisait bien partie du mandat de Bernard Thibault quand son prédécesseur Louis Viannet lui passe le relais, en 1999. Mais la stratégie n’allait pas de soi pour cet homme au parcours étonnant. Enfant, le jeune Bernard ne lit pas les journaux. Son père est bûcheron à la Ville de Paris, sa mère élève ses trois enfants. Le week-end, il bricole son Solex. A 16 ans, il entre dans un centre d’apprentissage de la SNCF. Pas rebelle pour un sou. Ce n’est qu’en 1977 qu’il s’encarte à la CGT : un vieux syndicaliste est harcelé par un petit chef, ce qu’il ne supporte pas. Moins de vingt ans plus tard, il portera pendant trois semaines la grève lancée par les cheminots (sauf les cédétistes) contre la... réforme des régimes spéciaux de retraite voulue par Alain Juppé. C’est la grève historique de décembre 1995 qui finit par faire reculer le Premier ministre. Ce pragmatisme est davantage dans les gènes de l’autre grande centrale. « Thibault fait ce que la CFDT a décidé avant lui, et il s’y tient. Et je pense qu’il s’y tiendra, estime Marcel Grignard, secrétaire national de la CFDT. Le problème, c’est l’évolution nécessaire des structures de la CGT. Et ça, je ne sais pas comment il s’y prendra. » Bernard Thibault, lui, est serein. « Aujourd’hui, affirme-t-il, nous sommes dans le vrai. Nous n’avons plus de crise identitaire. » Pourtant, la contestation interne a été bruyante ces derniers temps. Il y a eu Xavier Mathieu, responsable cégétiste de Continental, qui - déçu du faible soutien de la centrale - a traité son secrétaire général de « racaille »... Et aussi Jean-Pierre Delannoy responsable de la CGT Métallurgie du Nord-Pas-de-Calais, opposant de toujours à la ligne réformistes, qui, pour la première fois, se présente à Nantes contre Thibault.

Pas de quoi affoler le numéro un. « Le syndicalisme à la « Conti » n’est pas le nôtre, explique le secrétaire général. Dans une négociation, notre premier objectif n’est pas d’obtenir la prime de départ la plus importante. » Il reste cependant beaucoup à faire, concède Thibault : « Nous n’avons toujours pas atteint le million d’adhérents E nous faut conquérir les jeunes, leur parler vrai » Autre objectif majeur : favoriser l’unité d’action pour parvenir au « syndicalisme rassemblé ». Depuis quelque temps, on voit souvent Thibault et Chérèque bras dessus, bras dessous. Finies les fâcheries de 2003, quand le numéro un de la CFDT signait seul l’accord sur les retraites de François Fillon, alors ministre du Travail. Les retrouvailles ont été scellées en août 2008, avec l’accord sur la représentativité des organisations syndicales.

Le congrès de Nantes doit, enfin, s’attaquer à la question des structures de la CGT. Le nombre des dirigeants va être considérablement réduit. Ce qui signera le départ de piliers historiques comme Jean-Christophe Le Duigou, le monsieur « retraites », et Maryse Dumas, la madame « emploi ». Thibault installe la relève avant de passer la main.

(1)« Si on me cherche... », avec Caroie Barjon, Albin Michel.

Longtemps Force ouvrière et son secrétaire général André Bergeron ont été les interlocuteurs privilégiés des présidents de la République comme de Gaulle, Pompidou ou Giscard d’Estaing.

Le chouchou de Jacques Chirac, c’était Marc Blondel, le patron de FO, avant qu’il ne lui préfère Nicole Notât à la suite des grèves de 1995.

http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2351/articles/a413629-.html

Messages

  • rien d’étonnant il faut être aveugle pour ne pas se rendre compte de son petit manège, et j’espère bien qu’il ne seras pas réélue !!!! si non c’est a rien y comprendre.
    Il faut le virer avec perte et fracas ce traitre.

  • les camaros si vs voulez vraiment défendre la cgt, va falloir commencer par en virer les pommes pourries et vite fait, à coup de pied au c.... sil faut...et ça tompbe bien le 7 commence notre congrès

  • SARKO et PARISOT ont besoin d’un Thibault mou du genou et ils pourront dormir tranquille,ça s’appelle du gagnant-gagnant .

  • Pauvre Benoit FRachon, et bien d’autre, ils doivent se retourner dans leur tombes

    varenne

  • Le nouvel obs. est un torchon que je n’utiliserai pas,y compris en cas de rupture de stock de PQ.

    Je me souviens des articles de 1995,en particulier des ADC(agents de conduite SNCF).Des nantis payés à faire chier les usagers avec une grève injustifiée.

    J’ai horreur de ces journaleux qui balancent des articles conjugués au conditionnel,vrai ou faux il en restera toujours quelque chose.

    Cela dit,ceux qui connaissent mes positions,un peu sur BC et beaucoup dans les instances de la CGT,savent ce que je pense du bureau confédéral de la CGT.

    Ce que j’apprécie au quotidien,c’est qu’il y a de moins en moins d’individus qui
    saississent l’opportunité d’une critique justifiée d’une direction confédérale réformiste,pour faire de l’anticégétisme primaire.

    Un petit retour sur ce qu’écrit la journaliste :"souvenez-vous de la grève des cheminots à l’automne 2007...".Ben oui,il ne reste dans les souvenirs que la grève des cheminots.POURQUOI ?

    1ere manifestation à NIMES(ailleurs idem),alors que les cheminots sont en grève reconductible,les quelques manifestants d’EDF et les gaziers sont en RTT,congés ou journée de délégation,et cela à continué.Il n’y avait que les cheminots en grève.

    Alors je pose une simple question :

    Est-ce que le bureau confédéral aurait été en capacité de faire un deal avec SARKO,si la RATP,les gaziers et électriciens s’étaient inscrits dans le mouvement comme les cheminots ?

    Je répond catégoriquement NON !

    Ce qui n’évacue pas la responsabilité de la direction confédérale,bien au contraire.Elle a fait le choix des lambris des ministères,alors que son role était de "fairer monter la mayonnaise"chez ceux qui avaient un temps de retard dans la lutte.

    Je n’ai pas été le seul à vivre cette période où la volonté de lutter des cheminots s’opposait aux usagers,à certains politiques et aux OS.Jamais il n’y a eu un quelconque découragement,mais une colère sourde et tenace qui est toujours présente aujourd’hui.

    Le 8 Décembre manifestation nationale des cheminots à PARIS à l’appel de la CGT,CFDT et UNSA.

    POURQUOI LA CONFEDE N’EN PARLE PAS ?

    Suite au changement de service à la SNCF,les ADC(agents de conduite)si la direction ne répond pas à leurs revendications,déposeront un préavis de grève national la semaine prochaine.

    POURQUOI LA CONFEDE N’EN PARLE PAS ?

    Communiqué de la FD CGT des cheminots qui est clair.Si pas de réponse positive de la direction SNCF et du gouvernement le 8 Décembre:action de "haut niveau"(et je sais ce que ça signifie)début Janvier.

    POURQUOI LA CONFEDE N’EN PARLE PAS ?

    Ect.....Chuuuut ! préservons "la paix sociale".

    Je le dis souvent,la CGT ce n’est pas THIBAULT.La CGT c’est ses milliers de syndiqués et militants qui considèrent que la cohésion sociale passe par la convergence des luttes.

    Le 49eme congrès de la CGT sera un moment fort pour dire haut et fort :

    C’EST PAS A L’ELYSEE,C’EST PAS A MATIGNON,C’EST PAS DANS LES SALONS QUE NOUS AURONS SATISFACTION !!

    C’EST DANS L’ACTION !!!

    LE REBOURSIER

    • Bon les critiques c’est une chose ....mais lorsqu’il s’agit d’agir (et pas de décreter via le net ) il y a beaucoup moins de monde

      pourtant il y aurait une solution pour enfin avoir une CGT qui défend vraiment la classe ouvrière : virer Thibault , c’est à dire se présenter contre lui ET gagner.
      ....tiens ....dejà beaucoup moins de monde ....

    • "...déjà beaucoup moins de monde.."

      Même pas toi dis donc !

      Mais bon,c’est dimanche soir et on excuse ceux qui confondent le congrès de la CGT avec l’élection de Miss France.

      LE REBOURSIER

    • Je le dis souvent,la CGT ce n’est pas THIBAULT.La CGT c’est ses milliers de syndiqués et militants qui considèrent que la cohésion sociale passe par la convergence des luttes.
      Le 49eme congrès de la CGT sera un moment fort pour dire haut et fort :
      C’EST PAS A L’ELYSEE, C’EST PAS A MATIGNON,C’EST PAS DANS LES SALONS QUE NOUS AURONS SATISFACTION !!
      C’EST DANS L’ACTION !!!
      Ben oui c’est dans l’action, mais qui a les moyens de coordonner les actions, parce que si tu crois que les FD inféodés au pouvoir du BC, vont se bouger toutes seule sans l’accord de la conf tu te trompes lourdement. En allant à Nantes gueuler comme tu dis, tu ne feras que confirmer la position de la conf. En fait, en disant cela tu soutiens la conf par opposition, c’est connu comme mécanisme. Pour faire démocratique on permet à une minorité d’opposition de venir, et ils vont dire que du mal du syndicat, et ce devant une majorité qui ne comprenne pas les enjeux, bien choisi par les FD, et tu passes pour un gueulard, et après le congrès démocratiquement aura élu une direction qui est coupé de la base. Les jeux de la manipulation tu dois connaître. Moi j’ai quitté, tu vois au boulot c’est déjà dur de se faire malmené, mais quand se sont tes camarades qui te harcèlent pour 10 deniers, ça casse encore plus. Quand on utilise des méthodes pires que le patron, pire que ce que les staliniens pouvaient faire avec les blouses blanches » « toutes proportions gardées », et ce pour nous faire avaler le libéralisme ou le social-libéral, non.
      Tu vois la démocratie où dans la CGT, partout c’est le jeu du maillon faible, il faut tenir les militants par les couilles.
      Ce congrès est verrouillé, les participants sont triés et comme chacun à un plat de lentilles à assurer, personne ne bougera.
      La seule solution, un mouvement général des UD, pour recréer une CGT. Pour le moment les syndicats sont autonomes et en fait font ce qu’ils veulent, mais c’est la peur de l’émancipation de la direction qui bloque tout processus de changement de cette CGT vers une CGT de lutte.
      Regarde ce qui s’est passé dans l’automobile, pas un soutien aux luttes, regarde avec Xavier Mathieu, comment il s’est fait cassé. Je comprends ce camarade, quand on s’investit pour sa survie et que l’on n’a aucun soutien, on pète vite les plombs, on s’aperçoit qu’en fait on est quantité négligeable
      Depuis la prise de pouvoir par Viannet ce n’est que dérive en dérive, de notre entrée à la CES, au soutien au traité constitutionnel, ou après une âpre bagarre, nous avons gagné le non, et les insultes de Thibaut à la sortie, parce que pour lui la démocratie : c’est quand on est d’accord avec lui, oui il y a deux dérives sectaires à la CGT, une libérale et une purement ouvriériste, amis les deux se rejoignent pour virer tous ceux qui veulent un syndicat de lutte, de camaraderie, et démocratique, un syndicat qui porterait en lui les valeurs d’une société socialiste humaniste et démocratique.

  • Est ce le chemin de la sagesse pour que le syndicalisme français reprenne une audience de masse...
    la ligne, c"est une chose ! qu’elle soit suivie et comprise en est une autre !!!
    néanmoins, l ;’aricle est inquietant !!!!!!
    j’ai vu Krasu plusieurs fois, à l’intelligence et au talent oratoire vif dans les meeting, malgré une élocution "féru féru gineuse " dans les médias<<< ; ; ;
    je préférais certe ces types durs, comme aussi benoit frachon !
    mais la société secrète les leaders de son époque !!!!!!!

  • Alors que , le décor du spectacle grandiose "mheuuuu"demande : "quoi de neuf sous le soleil".?

  • Moi aussi je suis pour un syndicalisme de lutte des classes. Moi aussi je suis contre un syndicalisme réformiste. Mais je suis de ceux qui pense que l’on a la direction syndicale qu’on mérite. Pour la défense des retraites combien on était dans les rues ? Pour la défense de la santé combien on est ? Et sur la lutte des salariés sans papier combien de militants CGT sont reelement impliqués dans les occupations des lieux de travail ? Alors à partir de la on peut toujours demander la tête de Bernard Thibault les têtes du bureau confédéral et celles de la CE à Nantes. Mais si nous militants syndicalistes CGT ne changeont pas de comportement dans les luttes engagées rien ne changera. Je pense qu’il est bien plus facile de dire que c’est de la faute des autres. Pour terminer, je voudrais dire que même si je ne suis pas toujours en accord avec elle si il n’y avait pas eu Francine Blanche au bureau confédéral de la CGT, il n’y aurait pas eu une lutte aussi engagée par la CGT, même si on est loin du compte en militants sur la lutte des sans papier.S’ il me parrait important de dire ce que l’on pense, il me semble tout aussi important d’être présent quand il le faut. Pour rassurer les lecteurs de ce message, je ne cherche pas de poste dans l’organisation ni le moindre pouvoir, je suis en retraite.
    Yannic

    • Thibault collabore c’est un fait acquis de moins en moins contestable même par lui même . Mais pourquoi ?
      Militant CGT à la RATP depuis 25 ans li est de plus en plus dur de mobiliser pourtant je suis dans un secteur très combatif (RER B)
      La vrai question pourquoi les gens ne veulent plus se battre ?
      Le jour ou la révolte grondera vraiment vous verrez notre petit thibault en tête des manifs avec un drapeau rouge ,les dirigeants ne sont que des girouettes qui attendent le sens du vent et en ce moment il ne souffle pas beaucoup !
      NOUS pouvons changer les têtes si la base ne veut pas se battre il ne se passera rien, remenber 95 la grève est partie d’un preavis de 24h à l’époque Thibault n’a fait que récupérer un mouvement qu’il ne pouvait plus controler
      en 2003 et 2007 ces mouvement n’avait ni la force ni la conviction nécéssaire
      en peut se faire plaisir en hurlant à la trahison ce faisant nous fournissons une très belle excuse à tous ces gens qui n’ont rien fait du tout ! et se présente en victime alors que pour ils ont sacrifié l’avenir de leur enfants
      QUE faire continuer à faire vivre la flamme de la lutte, elle est beaucoup plus facile à eteindre qu’à rallumer et attendre que nos moutons de collègues ne supportent plus leur sort
      ET laissons Thibault parader avec Sarko ce n’est pas la girouette qui tourne c’est le vent !
      UN cgtiste du canal historique

  • Et si c’était de l’interieur de la cgt que l’on pouvait le mieux se défendre
    des stratégies de notre direction nationale.

    Il ne faut pas, je pense, recréer de nouvelles structures syndicales.

    Les pouvoirs sarkozystes n’attendent que celà, diviser pour mieux reigner selon
    un adage déjà éxpérimenté.

  • un Monsi a écrit " la c g t ce n’est pas thibaul " et pourtant ces milliers de syndiqués
    payent leurs cotisation et une partie vas à ce monsieur ??????