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FILLON ET L’IDENTITE NATIONALE

Publie le mardi 15 décembre 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

Quelques mots sur ce BAINVILLE dont Fillon évoque le doux souvenir au regard du débat sur l’identité nationale.

"Dans un ouvrage remarqué, Les Conséquences politiques de la Paix, publié en 1920, Jacques Bainville est de ceux qui ont dénoncé le Traité de Versailles de 1919 et les compensations très importantes demandées à l’Allemagne. Il y estimait que ce traité humiliait l’Allemagne et la pousserait à la revanche dans un avenir proche et Bainville y décrit le processus de déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, à savoir l’annexion de l’Autriche par le Reich, la crise des Sudètes avec la Tchécoslovaquie et un pacte germano-russe contre la Pologne. Profondément anti-communiste et anti-germaniste, il écrivait : « il s’agit d’une paix trop douce pour ce qu’elle a de dur, et trop dure pour ce qu’elle a de doux ».
Source : Wikipédia

Le premier ministre de l’Etat Français a indiqué un jour, à propos des manifestations d’humeur de lycéens, me semble-t-il, que chez lui (père notaire) il n’y avait pas de portrait du Ché sur les murs de sa chambre.
On le croit bien volontiers après ses propos accompagnés de références appuyées au sinistre Bainville lequel ne pouvait avoir connaissance des causes réelles de la guerre telles qu’elles nous ont été données par Mme LACROIX-RITZ.

Messages

  • Bainville, on s’en fout, mais ce qui est certain, et la France est de mauvaise foi là-dessus, c’est que le Traité de Versailles mettait l’Allemagne dans une situation de vaincu telle que les dites-réparations astronomiques qu’elle devait ne pouvaient qu’avoir des conséquences désastreuses sur son avenir économique.

    Humiliation du vaincu plus banqueroute (inflation à 200% en 1929), deux ingrédients pour la montée de la vengeance et du fascisme.

    On n’achève pas un vaincu (surtout après la guerre de tranchées que l’on connaît, une guerre dans la boue... un pas en avant, deux pas en arrière), sauf le sursaut de quques généraux à la fin.

    Revisitez vos cours d’histoire.