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Retraites : attention, on ne résoudra pas la question en faisant raquer les salariés.

Publie le mercredi 13 janvier 2010 par Open-Publishing
4 commentaires

Je suis interloqué parce qu à la lumière des décisions très ambigu du 49 e congrès de mon organisation en relisant le numéro 124 de la note économique de la maison de mars 2009 ci jointe je re-lis autrement la pag 8 , ce qui m’avait rechapé alors :

"Quelle réforme structurelle ?

(...)La
proposition qui s’appuie sur une critique
pertinente de défauts du système actuel ne
peut pas être rejetée d’un revers de main.
Elle
oblige en tous cas à revenir sur les fondements
même du système et les choix de réforme.(...)

Ces trois dimensions sont toujours présentes
dans les différentes composantes des systèmes
sociaux de retraite, même si l’histoire propre
des régimes en privilégie plutôt l’une ou
l’autre. Ainsi en est-il de la fonction « report »
qui est à la base du régime historique des
pensions de l’État et des industries électriques
et gazières. Mais ces régimes n’ignorent pas
les fonctions « solidarité » et « assurance ». A
l’inverse, les régimes complémentaires du
privé comme l’AGIRC et l’ARRCO sont
d’abord fondés sur l’assurance mais incluent
cependant des dimensions solidaires. Plus
globalement, se combinent dans notre système
français de retraite un régime de base à
caractère redistributif et des régimes
complémentaires plus contributifs.
Cet équilibre est d’autant plus important que
les inégalités s’accroissent fortement :
– tout d’abord, celles liées à l’espérance de
vie en bonne santé qui s’amplifient malgré
l’allongement moyen de la durée de vie à
la retraite ;
– ensuite, celles liées aux parcours
professionnels qui induisent de fortes
disparités dans l’acquisition des droits ;
– en troisième lieu, les inégalités de genre
puisque l’écart de niveau des pensions
entre hommes et femmes est de plus
d’1/3 ; 600 000 femmes de plus de 65 ans
vivent en dessous du seuil de pauvreté.

Il paraît évident qu’il ne faut ni basculer dans
un système purement assurantiel
, ce qui
générerait plus d’inégalité, ni dans un système
purement solidaire qui nous conduirait à
l’assistance.
C’est pourquoi la critique du
déséquilibre financier des régimes de retraite
au nom des « charges indues » est dangereuse.
Le risque est que ce discours justifie la mise en
place de deux systèmes qui s’adresseraient
chacun à une fraction de la population : d’un
côté, le système solidaire auquel auraient accès
les citoyens les plus modestes et les salariés
précaires et, de l’autre, le système assurantiel
qui serait réservé aux couches sociales dont la
situation est stable et aux secteurs
professionnels les plus favorisés.(...)"

- Donc ? Et alors ? le reste du document ne dissipe pas du tout mes crainte.

J’aimerai que mes responsables me dise tout de suite de quoi il s’agit dans leur esprit car si la solution de Le duigou et cie c’est de faire racquer les salariés (ce que dit ce passage, aujourd’hui, j’en suis sûr) je prédis une sacré souflante dans la maison.

On va devoir se battre contre le gouvernement et le patronat ( c’edt pareil en ce moment) est ce bien raisonable de se battre en meme temps contre sa direction ?

J’en appele au CCN de la Cgt pour jouer le rôel qui est le sien.

Il n’y a pas mille solutions au problème des retraites pour la Cgt - celles que nous avions toujours évoquer ( plus d’emplois et de meilleurs salaires) sont plus que jamais d’actualité. ce n’est pas le moment de se faire planter un couteau dans le dos.

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