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Bush et Clinton à l’aide d’Haïti : "C’est le temps de mettre de côté la politique"

Publie le lundi 18 janvier 2010 par Open-Publishing

Les anciens présidents américains George W Bush et Bill Clinton qui mènent présentement les efforts de collecte de fonds pour Haïti ont dit que lors d’une tragédie de cet ampleur, il faut mettre la politique de côté et se serrer les coudes.

En décodant cette déclaration, cela signifie que tous ceux qui disent que les administrations américaines qui se sont succédées ont exploité Haïti ou ont contribué à la pauvreté d’HaÏti doivent maintenant se taire.

Ces deux anciens présidents doivent effectivement trouver agaçant tous les reproches et les critiques qui sont faits sur leur performance alors qu’ils étaient président.

Aussi, le fait de demander aux gens de cesser de politiser l’effort d’aide constitue un appui à la gestion des affaires par l’administration Obama depuis que cette administration est en poste.

Tout cela constitue une preuve de plus que les gouvernements peu importe qui est à leur tête, sont des instruments aux mains des riches pour défendre les intérêts des riches au détriment des plus défavorisés et que tous les présidents ou chefs d’État qui se succèdent sont des marionnette de l’aristocratie financière dominante.

L’humaniste anglais et l’un des premiers grands penseurs du socialisme Thomas More connaissait bien le fonctionnement des gouvernements et il savait que leur cote de crédibilité voisinait le zéro.

Voici ce qu’il écrivait au XVIe siècle en parlant des gouvernements de son époque :

"C’est pourquoi, lorsque j’envisage et j’observe les républiques aujourd’hui les plus florissantes, je n’y vois, Dieu me pardonne ! qu’une certaine conspiration des riches faisant au mieux leurs affaires sous le nom et le titre fastueux de république. Les conjurés cherchent par toutes les ruses et par tous les moyens possibles à atteindre ce double but :

Premièrement, s’assurer la possession certaine et indéfinie d’une fortune plus ou moins mal acquise ; secondement, abuser de la misère des pauvres, abuser de leurs personnes, et acheter au plus bas prix possible leur industrie et leurs labeurs.

Et ces machinations décrétées par les riches au nom de l’État, et par conséquent au nom même des pauvres, sont devenues des lois."

Les gouvernements du supposément civilisé 21e siècle n’agissent malheureusement pas autrement.