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L’Alba ouvre ses frontières aux réfugiés haitiens.

Publie le mardi 26 janvier 2010 par Open-Publishing
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Les huit décisions de l’Alba pour Haiti

Caracas. La reunión des chanceliers des pays membres de l’ALBA a abouti à huit décisions de coopération concrète avec le peuple haïtien, avec pour axe central la santé.

L’efficacité de cette coopération reposera sur une action à court, moyen et long terme, supervisée par une commission nommée à cette fin.

Le plan a pour premier point le secteur de la santé, divisé en trois phases fondamentales.

a) l’urgence, pour soigner les traumatismos et les pathologies diectement produites par le tremblement de terre ;

b) l’épidémiologie, pour traiter les conséquences dérivées de l’insalubrité, avec des services de base ;

c) la réhabilitation.

20 millions de dollars ont été engagés pour commencer ce travail.

Second point : un appui financier à travers le Fond Humanitaire de l’ALBA pour Haití, doté par les États membres dans le but de rassembler des Fonds des organisations politiques apportés de manière volontaire. Cela se développera via les collectes d’entreprises comme Pétroles du Venezuela (Pdvsa) et de l’entreprise CITGO. Pour cela le président Chávez a suggéré une première dotation de 100 millions de dollars.

Troisième point, la continuation de l’appui énergétique à travers Petrocaribe. Le président vénézuélien a souligné l’anulation de la dette de Haití envers Petrocaribe. Il a également anoncé la création d’un plan spécial pour l’approvisionement direct en combustible à travers les stations-service dans les endroits stratégiques.

Elles seront orientées sous la forme d’aides gratuites pour les véhicules utilisés par les véhicules des centres assistentiels humanitaires, hôpitaux et personnel de soutien, ainsi que l’aide directe à la population pour la génération d’électricité.

Quatrième point : des initaitaives agricoles seront développées pour la fourniture d’aliments et des plans de production seront réactivés tels qu’ils s’effectuaient auparavant dans le cadre de l’initiative ALBA-Aliments. Débutera une campagne de reforestation, pour laquelle seront construits de petites réserves d’eau, des citernes de captation, des puits artésiens avec des camions-perforeurs, des dons de semence et d’outils agricoles tels que des machettes seront effectués, ainsi que des microtracteurs, des pelles pour la construction, dans le but de construire une école de formation en agroécologie, initiative de la Brigade de la Vía Campesina du Brésil, présente en Haití.

L’éducation constitue le cinquième point : il s’agit de former les jeunes haïtiens à des carrières techniques de cycle court. Un plan proritaire sera développé pour la réhabilitation et les fournitures scolaires, la formation de maîtres et la réception prioritaire d’enfants dont les parents migreraient vers des pays de l’ALBA dans des écoles de systèmes publics nationaux.

Sixième point, le chef de l’État vénézuélien a souligné l’importance d’intensifier les plans de l’ALBA en décrétant l’amnistie migratoire aux fins de faciliter le mouvement dans les deux sens :

a) Réception des familles dans les pays de l’ALBA.

b) Création d’une brigade solidaire de coopération qui apportera une aide à travers les réseaux de haïtiens qui résident au Vennezuela, et qui compte environ 15000 personnes.

Point sept, une étude détaillée sera faite avec des recommandations pour concentrer l’effort et refonder le développement humanitaire en Haití. A cette fin seront créés trois campements avec une capacité de loger jusqu’à 8 mille victimes à Port-au-Prince, Jacmel et Leogane, avec la logistique de l’entreprise pétrolière CITGO aux États-Unis (filiale de Pdvsa) pour acquérir les outils, les matériels spécialisés nécessaires à remettre en état les ports haïtiens. En ce sens CITGO a acheminé sur les lieux de la catastrophe 2 mille 500 transmetteurs de radio et des milliers de tentes de campagne.

Le huitième point concerne la coopération en matière de sécurité, de transport et de logistique pour réunir les efforts et appuyer le peuple de manière efficace sur le plan humanitaire.

Les représentants de l’ALBA ont souligné l’importance de ce que "les efforts pour reconstruire Haití devrront veiller à ce que le peuple et le gouvernement de ce pays en soient les principaux protagonistes. Ils ont insisté sur le principe de souveraineté et d’intégrité territoriale".

Ils ont manifesté leur préoccupation au sujet de “la présence excessive de forces militaires étrangères en Haití, sans motifs qui le justifient et sans clarté sur leur autorité, leurs objectifs, leurs compételes et la durée de leur séjour”.

Les pays de l’ALBA rappellent que “l’instance la plus indiquée est le G-192, constitué par l’Organisation des Nations Unies (ONU), afin de garantir que nul ne profite de la terrible situation que vit Haïti pour entamer une nouvelle occupation qui viole la souveraineté de ce pays et pour que nulle entrave ou restriction d’aucune sorte ne soient mises aux pays qui souhaitent coopérer”.

(FIN/ Rodicely Cárdenas Barillas)

Traduction : Thierry Deronne, pour www.larevolucionvive.org.ve/

Messages

  • Haïti : un responsable italien critique la gestion de l’aide internationale

    Le chef de la protection civile italienne, Guido Bertolaso, envoyé à Haïti par Rome pour coordonner l’aide de l’Italie, a critiqué dimanche un manque de coordination de l’aide internationale aux sinistrés du séisme du 12 janvier."

    En parcourant ce territoire, on découvre une situation pathétique qui aurait pu être gérée beaucoup mieux. Espérons que ce sera la dernière fois que le monde fonctionne de cette manière", a déclaré M. Bertolaso depuis Port-au-Prince dans une émission de la télévision publique Raitre.

    M. Bertolaso, qui a piloté avec une efficacité reconnue les secours en Italie après le tremblement de terre de L’Aquila le 6 avril 2009, est arrivé vendredi à Haïti et a rencontré les dirigeants haïtiens et les responsables des opérations d’aide américaine et des Nations-unies.

    Pour M. Bertolaso, qui a rang de ministre, il était logique que les Américains, compte tenu du dispositif de secours "imposant" qu’ils ont déployé sur place, prennent la tête des opérations, mais ils n’ont pas trouvé un leader capable car "il y a trop de gradés" parmi eux.

    Leur effort est "impressionnant, mais il ne produit pas les résultats qui auraient pu être obtenus s’il y avait eu (du côté des Etats-Unis) une volonté et aussi une capacité de coordination et de leadership", a-t-il dit."Les Américains devraient prendre la direction de cette opération de secours, mais ils ont besoin d’un Obama de l’urgence qu’ils n’ont visiblement pas réussi à trouver", selon M. Bertolaso.

    Face à la lenteur qui a marqué selon lui le déploiement de l’aide internationale, M. Bertolaso a mis en garde contre le risque de révolte d’une population qui "a déjà dépassé le seuil du supportable".

    "Je pensais que cela allait dégénérer bien avant. Je trouve ces gens très dignes, très patients et très calmes. C’est probablement parce qu’ils ont déjà subi tant de tragédies", a déclaré ce médecin de formation.

    M. Bertolaso a estimé que l’ONU devrait se doter d’"une ligne de commandement", une structure unifiée, pour intervenir rapidement et avec efficacité lors de grandes catastrophes naturelles, mais il a nié ambitionner d’en prendre la tête, se jugeant trop "à contre-courant".

    http://www.meteocity.com/actualite-meteo/-suite-haiti-un-responsable-italien-critique-la-gestion-de-l-aide-internationale-11921.aspx

    • M. Bertolaso a estimé que l’ONU devrait se doter d’"une ligne de commandement", une structure unifiée, pour intervenir rapidement et avec efficacité lors de grandes catastrophes naturelles, mais il a nié ambitionner d’en prendre la tête, se jugeant trop "à contre-courant".

      l’ONU ? le machin disait le grand Général ,l’ONU a genoux devant les

      USA -Israel ,en tout cas MERCI M.Bertoloso pour ce complément

      d’information .