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un programme désastreux sur radio campus

Publie le lundi 29 mars 2010 par Open-Publishing

CE MERCREDI 31 MARS 2010

A 18H30

C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »

Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6

En direct et en archives sur www.campuslille.com

« Programmer le désastre ». C’est le titre d’un petit bouquin de Michel Warschawski, écrivain et militant anticolonial israélien.

Le désastre, tel est le programme du gouvernement israélien, qui va, aujourd’hui, « de l’extrême-droite à l’extrême-extrême-droite ». C’est finalement un programme colonial assez classique où, à la brutalité raciste et à la violence sans limites, s’ajoute un aveuglement criminel. Celui-là même qui finit par perdre le colon, fût-il militairement mille fois plus puissant que le peuple qu’il écrase.

Nous retrouverons Michel Warschawski ce mercredi, joint à Jérusalem, dans notre « ¼ d’heure en Palestine », afin d’échanger sur cette actualité coloniale. Au passage, il évoquera brièvement son dernier ouvrage : « Destins croisés : Israéliens-Palestiniens, l’Histoire en partage », présenté ici :

www.france-palestine.org/article120...

Nous retrouverons aussi « La Semaine à Cuba », un programme proposé à nous par Radio Habana, afin de faire entendre la voix d’un petit pays dont on programme le désastre depuis 50 ans : blocus, terrorisme, campagnes médiatiques, rien n’y fait. Il y a, face à la puissance écrasante du géant, une force qu’aucun Etat-major ne peut mesurer.

Et puis, comment ne pas faire l’analogie ? Face à la crise du capitalisme, les gouvernants et leurs commanditaires n’appliquent-ils pas aveuglément le même programme désastreux ?

Comment ne pas voir dans cette curée, dans cette fuite en avant pour le dernier profit avant le déluge, le même mécanisme mortifère, qui, si l’on lit bien le programme, doit ravager jusqu’au moindre espoir de justice ?

On peine sans doute encore à mesurer toutes les conséquences qu’ils nous feront payer. Voilà pourquoi, nous avons cherché, le 23 mars dernier, dans la manifestation lilloise, à mesurer les effets concrets de cette crise, et la conscience qu’on en a. Nous avions bien sûr un micro dans les mains.

Pour les 280 salariés de SCA Peaudouce, à Linselles, à qui nous avons rendu visite, avec le même micro, la « crise », ça prend la forme d’une fermeture pure et simple de l’usine.

Qu’ils refusent purement et simplement.

Sans doute là le seul moyen d’éviter les désastres à venir.