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Pour soutenir les journalistes marocains de Nichan la pétition en bas de l’article.

Au départ, un simple dossier sur… les blagues ! Au final, une escalade de plus en plus dangereuse, et des journalistes en danger. Récit.
Depuis quelques jours, l’hebdomadaire arabophone Nichane vit une situation aussi ahurissante que dangereuse. Pour avoir publié un dossier sur les "noukat" (blagues) qui circulent au Maroc, le directeur et un journaliste de Nichane sont aujourd’hui poursuivis par l’Etat pour "atteinte aux valeurs sacrées", et plus particulièrement à celles ayant trait à la religion islamique.
Cette accusation est la plus grave qui soit prévue dans l’arsenal juridique marocain, et expose nos collègues et amis à 3 à 5 ans de prison, ainsi qu’à l’interdiction temporaire de parution de Nichane – si la justice tranche dans ce sens.
Mais sans attendre l’issue du procès, le premier ministre a déjà décidé, au nom du gouvernement marocain, l’interdiction pure et simple de Nichane. Des voix s’élèvent un peu partout dans les groupes religieux marocains (et parfois étrangers), officiels ou clandestins, pour appeler à "laver l’odieux affront fait aux musulmans", en prenant les "mesures les plus extrêmes" à l’encontre de Nichane et de ses journalistes. Ces derniers se sentent aujourd’hui, à bon droit, menacés dans leur intégrité physique en raison de la publicité démesurée faite autour de cette affaire. Ils ont été ainsi contraints, à titre préventif, de doubler les effectifs de sécurité aux portes du magazine, tout en appelant à une protection policière.

Tout a commencé le jeudi 30 novembre, pendant la conférence de rédaction de Nichane. Ce jour là, l’équipe décide de consacrer le prochain dossier de couverture aux « Noukat » : ces blagues populaires qui font le sel de la vie quotidienne des Marocains. Collectivement, la décision est prise de prêter une attention particulière aux blagues les plus fréquemment racontées par les Marocains (comme, d’ailleurs, par tous les peuples du monde) : celles portant sur la religion, la sexualité et la politique. Il a été décidé que nous en publierions quelques échantillons (que nous sélectionnerions parmi les plus « soft » de celles que se racontent les Marocains tous les jours), et que l’essentiel du dossier serait consacré à l’analyse des blagues, et à l’étude des enseignements qu’elles comportent sur la culture collective des Marocains. De par son sujet et son angle d’attaque, le dossier se voulait à la fois ludique et informatif. L’équipe de Nichane était à mille lieues d’imaginer que cela causerait le moindre remous, ou le moindre problème. C’est d’ailleurs ainsi que cela s’est passé, à la sortie en kiosque du magazine, le samedi 9 décembre. Les seules réactions reçues par l’entourage et les amis des journalistes de Nichane ont été de ce type : « votre analyse est bonne, mais les blagues que vous avez publiées sont vieillottes, on les connaissait depuis longtemps ; il y a bien « pire » qui circule ». Il n’y a pas eu d’autres commentaires, tout au long de la semaine où ce numéro était vente.
Vendredi 15 décembre. Soit la veille du jour où ce numéro hebdomadaire a été retiré des kiosques pour être remplacé par le suivant, nous avons appris, par un de nos confrères de la presse écrite, que les animateurs d’un site web islamiste entendaient déposer plainte contre Nichane. Vérification faite, les animateurs de ce site web avaient ouvert un « forum de discussion » dans lequel ils condamnaient Nichane et ses journalistes dans des termes frisant l’appel à la fatwa, pour avoir « gravement offensé Dieu et son prophète ». Sur la centaine de commentaires « postés » sur ce forum, une large majorité traitait ouvertement les journalistes de Nichane d’apostats et d’athées – ce qui, dans la logique des islamistes extrémistes, légitime le jihad à leur encontre. Les journalistes de Nichane commencent à s’inquiéter, mais tablent (à tort, on le sait depuis) sur le fait que la raison et la mesure finiront par reprendre leurs droits. Il ne s’agissait que de blagues !!
Lundi 18 décembre, le syndicat étudiant de l’université de Kénitra (contrôlé par les islamistes) organise, sous la houlette de l’un des animateurs du site anti-Nichane, un piquet de grève, distribue des affiches de condamnation de Nichane, et appelle la punition de son « crime ». Sentant le malentendu enfler et le danger se préciser, le directeur de Nichane fait plusieurs déclarations à des quotidiens marocains, dans lesquels il transmet, par anticipation, ses « excuses et explications à ceux qui se sont sentis offensés ». Ces déclarations n’auront, le lendemain, que très peu d’échos – contrairement aux invectives et aux accusations d’apostasie, à peine voilées, qui se multiplieront dans les médias, principalement sur Internet. Sentant aussi venir des risques sérieux pour leur sécurité physique, les responsables de Nichane, toujours le lundi 18, multiplient les contacts « préventifs », principalement auprès de membres du gouvernement, d’Ouléma (docteurs ès science religieuse), et de dirigeants du PJD (parti islamiste marocain). A tous leurs interlocuteurs, les responsables de Nichane réaffirment avec force qu’il est aberrant de prendre des blagues populaires pour des positions éditoriales, et qu’en tout état de cause, Nichane n’a en aucune manière endossé le contenu de ces blagues mais s’est attaché, sur un strict plan journalistique, à les décortiquer et à les analyser sous un angle sociétal. Dans l’ensemble, le message est compris, et approuvé. Même le parti islamiste, tout en signifiant qu’il désapprouve la publication de ces blagues, se montre compréhensif et assure qu’il n’est dans l’intérêt de personne de déclencher une spirale de terreur et de fanatisme qui pourrait s’avérer incontrôlable.
Mardi 19 décembre, une colonne d’humeur signée par un des éditorialistes les plus lus du royaume fait monter la tension d’un cran supplémentaire. Ouvertement, cet éditorialiste appelle le gouvernement à « punir » Nichane. Ce même jour, une instance religieuse koweitienne se saisit de « l’affaire », et publie un communiqué condamnant violemment Nichane, et frisant, là encore, l’appel à la fatwa. Dans les heures qui suivent, les appels téléphoniques anonymes commencent à se multiplier, menaçant l’équipe de Nichane du « châtiment ultime », expressions explicites et ordurières à l’appui. La police est immédiatement sollicitée, afin d’assurer la protection des journalistes et des locaux du magazine. Quelques heures plus tard, le directeur de Nichane répond à une convocation « urgente » de la police judiciaire qui l’interroge, lui dit-on, « dans la cadre d’une enquête préliminaire à une éventuelle poursuite du ministère public. « Mais c’est peu probable, ajoute l’officier de police, parce que cela créerait des tensions qu’il est préférable d’éviter ». Le soir même, un responsable de Nichane contacte un haut responsable au gouvernement pour l’aviser de deux choses : primo, Nichane compte publier dès son prochain numéro des excuses à ceux qui se sont sentis offensés, pour apaiser ce qui peut encore l’être ; secundo, l’ouverture d’un procès pourrait être extrêmement dangereuse car elle engendrerait une large médiatisation, sur le plan national autant qu’international – ce qui ne manquerait pas de déchaîner la fureur de tout ce que le Maroc et le monde islamique compte d’extrémistes religieux, avec ce que cette fureur peut engendrer comme violences. En réponse, ce haut responsable gouvernemental déclare « comprendre et regretter cette situation, qu’il serait préférable d’éviter » ; Il assure, pour conclure l’entretien, qu’il « rappellera après s’être renseigné ». A l’heure où ces lignes sont écrites, il ne l’a toujours pas fait, malgré plusieurs relances.
Mercredi 20 décembre, le directeur de Nichane, ainsi que l’auteur du dossier sur les blagues, sont de nouveau convoqués « pour audition préliminaire » par la police judiciaire, dont le responsable continue à leur assurer que d’après ses contacts avec le procureur de Casablanca, la poursuite par le parquet est très improbable, « parce qu’elle jetterait inutilement de l’huile sur le feu ». C’est aussi ce que dit au téléphone, vers 15h30, un haut responsable du ministère de la justice, dont dépend ce même parquet. Moins d’une demi-heure plus tard, le directeur de Nichane et l’auteur du dossier sur les blagues sont notifiés de leur mise en accusation, par le parquet, du crime le plus grave prévu par le code pénal marocain : l’« atteinte aux valeurs sacrées ». Dès lors, les évènements s’enchaînent à une allure ahurissante qui laisse clairement pensé que l’Etat avait minutieusement planifié le déroulement des évènements. Deux heures plus tard, tombe un communiqué du premier ministre (parfaitement illégal, d’ailleurs – lire encadré ci-contre) qui, en toute simplicité, « interdit à compter du 20 décembre 2006, la diffusion de l’hebdomadaire Nichane sur la voie publique ». Autrement dit, sa mise à mort. La nouvelle fait bien entendu fait l’effet d’une bombe dans le landernau médiatique. Les chaînes de télévision marocaines comme internationales s’en saisissent, donnant pour certaines la parole à des intervenants qui affirment leur condamnation indignée « de ces graves atteintes à la religion islamique » (à la notable exception du député PJD Mohammed Yatim qui, intervenant sur Al Jazeera, a fait preuve d’un admirable sens de la mesure). Ne pouvant plus publier d’excuses ni d’explications dans les colonnes de Nichane, désormais interdit, son équipe rédige dans l’urgence un communiqué, puis un second, immédiatement diffusés à tous les médias nationaux et internationaux.
A l’heure où ces lignes sont écrites, la plupart de ces médias continuent d’ignorer ces communiqués d’apaisement et de jeter de l’huile sur le feu. Prions de toutes nos forces pour que la raison reprenne ses droits, que chacun comprenne que publier et analyser des blagues ne revient nullement à les endosser, et que les journalistes de Nichane, qui se sont pourtant toujours efforcés de tenir compte du contexte dans lequel ils travaille, le feront désormais davantage. Quant cet effrayant accès de fièvre sera retombé, et si l’Etat marocain, qui se déclare « défenseur de la liberté de la presse », lui permet de le faire.
Signer la pétition de soutien à Nichane :
http://www.nichane.ma/communique/petition/
Source : www.nichane.ma
Sindibad
Messages
1. L’affaire Nichane, 27 décembre 2006, 02:16
j espere que vous allez pas etre choque mais la majorite des marocains sont avec la decision du PM marocain et tres choque par ce qu’a ecrit nichane sur dieu et le prophete, vous pouvez le verifier vous meme.
cordialement
NB : j espere que vous n allez pas effacer mon message parce que n’approuve pas votre position
1. L’affaire Nichane, 27 décembre 2006, 07:03
J’ai un peu de mal à comprendre. Je suis marocain et les blagues rapportées par Nichane sont des blagues de marocains qui circulent dans le pays et que tout le monde connait. Ce n’est donc pas Nichane qui les a inventées. La plupart des officiels marocains, responsables de partis et des médias adoptent une attitude hypochrite, d’un coté ils aiment bien rire de ces blagues, de l’autre coté, ils les condamnent quand elles sont publiées dans un journal. En arabe celà s’appelle ANNIFAQ.
En plus le dossier de Nichane était un dossier de grande qualité, les blagues rapportées ne faisait qu’illustrer une analyse sociologique du sujet.
Les blagues font partie du patrimoine d’un peuple. On peut, peut être, supprimé un journal ou un site, mais on ne peut supprimer la mémoire d’un peuple.
Cordialement et Aidkoum Mabrouk (Bonne fête de l’Aîd).
Sindibad.
www.sindibad.fr
2. L’affaire Nichane, 16 janvier 2007, 14:44
Ce n’est pas vrai ce que vous dites... Ne racontez pas de mensonges... Parlez de votre point de vue et laissez les marocains.
3. L’affaire Nichane, 22 janvier 2007, 19:28
Entre ce qui doit être publié, et ce qui doit être banni...Il y’a certes une marge trop vaste et loin d’être grande je dirai spectaculaire même !
Dire ou ne pas dire telle était, et resterait ainsi la question universelle, qui provoquerait des hauts et des bas à tout temps. En revanche, la liberté d’expression ne peut être prise en aucun cas, comme cible, néanmoins être le bouc-émissaire ou le lustre, afin de régler des comptes plus ou moins personnels. Attaquer la presse, c’est attaqué la voix du peuple, s’en prendre d’une manière ignoble à des gens qui n’ont rien fait que de reprendre des blagues que les "citoyens" ont véhiculées.
D’aucun croient le verdict était "trop sévère", du point de vue professionnel, plutôt qu’humain. Mais soyons logique et voyons les choses autrement :
1-Nous sommes un pays Arabo-musulman. Et là je ne veux même pas m’auto poser, et/ou évoquer la question de « Laïcité ».
2- Me demander où les gens vont avec –le grand manque d’éducation et de respect- que la société marocaine commence à avoir, ou qu’elle ait eu toujours, mais qui ne faisait pas figure dans les journaux.
3-La laïcité ! Elle n’est guère citée dans la constitution, et ne fasse pas figure, pour qu’elle se fasse adoptée dans un élément qui constitue la société marocaine, qui n’est pas un secteur privé, qui suit l’état, et qui fait partie d’elle -La presse-.
4-Que ces journalistes, sont censés être le porte parole du peuple je veux bien l’admettre, mais à quel prix ? Pour ne pas dire en quel honneur ?
5- Du côté de chez ceux qui défendent la liberté d’expression, je vous prie de défendre les « citoyens », leur intérêts, plutôt que de défendre des blague à la con, faites sur … qui ? Ou je ne sais quoi ?
Car cela me semble nullement important !
Par contre, j’avais toujours apprécié leurs articles sur les grandes familles qui gouvernent, ou les personnalités issues de Fès, sur les ministres marocains, sur d’autre personnalités qui font les lois ici.
4. L’affaire Nichane, 22 janvier 2007, 19:34
Entre ce qui doit être publié, et ce qui doit être banni...Il y’a certes une marge trop vaste et loin d’être grande je dirai spectaculaire même !
Dire ou ne pas dire telle était, et resterait ainsi la question universelle, qui provoquerait des hauts et des bas à tout temps. En revanche, la liberté d’expression ne peut être prise en aucun cas, comme cible, néanmoins être le bouc-émissaire ou le lustre, afin de régler des comptes plus ou moins personnels. Attaquer la presse, c’est attaqué la voix du peuple, s’en prendre d’une manière ignoble à des gens qui n’ont rien fait que de reprendre des blagues que les "citoyens" ont véhiculées.
D’aucun croient le verdict était "trop sévère", du point de vue professionnel, plutôt qu’humain. Mais soyons logique et voyons les choses autrement :
1-Nous sommes un pays Arabo-musulman. Et là je ne veux même pas m’auto poser, et/ou évoquer la question de « Laïcité ».
2- Me demander où les gens vont avec –le grand manque d’éducation et de respect- que la société marocaine commence à avoir, ou qu’elle ait eu toujours, mais qui ne faisait pas figure dans les journaux.
3-La laïcité ! Elle n’est guère citée dans la constitution, et ne fasse pas figure, pour qu’elle se fasse adoptée dans un élément qui constitue la société marocaine, qui n’est pas un secteur privé, qui suit l’état, et qui fait partie d’elle -La presse-.
4-Que ces journalistes, sont censés être le porte parole du peuple je veux bien l’admettre, mais à quel prix ? Pour ne pas dire en quel honneur ?
5- Du côté de chez ceux qui défendent la liberté d’expression, je vous prie de défendre les « citoyens », leur intérêts, plutôt que de défendre des blague à la con, faites sur … qui ? Ou je ne sais quoi ?
Car cela me semble nullement important !
Par contre, j’avais toujours apprécié leurs articles sur les grandes familles qui gouvernent, ou les personnalités issues de Fès, sur les ministres marocains, sur d’autre personnalités qui font les lois ici. Mais de dire de telles choses sur Dieu ou tout autre chose concernant la religion, qui sont à mon avis du pure calomnie, alors là je dirai que telles choses doivent estompées, et soyons pour une seule fois nous même. Sans éthetique, on est marrocains, musulamans. Car de ma part je suis fière de l’être.
http://www.blog.ma/lahrizibadr
2. L’affaire Nichane, 27 décembre 2006, 13:11
J’espère que cette nouvelle affaire ne va pas perturber les vacances de Chirac au Maroc...
3. L’affaire Nichane, 27 décembre 2006, 17:27
Mm si je ss un lecteur assidu de BELLACIAO ;je ne peux qu’approuver la décision du gouvernement. chez nous la religion c’est du serieux .et c’est le cas de la majorité des marocains .
cordialement.
1. L’affaire Nichane, 27 décembre 2006, 17:56
Prenez-vous encore plus la tête, vous êtes sur la bonne voie de l’évolution !
2. L’affaire Nichane, 27 décembre 2006, 20:14
J’crois que tous les croyants et autres fidéles à la noix devraient lirent autrechose que bellaciao !
Ils vous ont pas donner des bouquins pour vous occuper vos grands sachem ! (dsl suis nul en zoologie)
Allez du balai, 2000 ans d’obscurentisme c’est déjà beaucoup, allez vous occupez tous dans vos lieux de culte et n’en sortait pas trop vite s’il vous plaît !
Salutations Antifascistes
Frédéric
3. L’affaire Nichane, 28 décembre 2006, 07:09
La religion chez nous, c’est sérieux ??!!!!!!!!!!!!
Et la liberté d’expression ????!!!
Cette décision du gouvernement marocain, est une atteinte grave aux libertés et aux droits de chacun d’entre nous, celà nie aussi les gros mensonges de la transition vers la démocratie. L’Etat marocain manipule le peuple plus que l’a fait BIG BROTHER, c’est une manipulation absolue, normal : le Maroc est l’élève de la CIA. Personne n’a jamais bougé ses fesses pour défendre sa dignité de vie, pour lutter contre les dernières hausses des prix, pour une réelle démocratie, pour les libertés, contre le pouvoir de "la personne unique". Et Quand le système veut faire taire une voix qui représente un danger pour son existence et sa survie, il utilise son peuple, en instrumentalisant la religion et les côtés sacrés, c’est normal encore !! cinquante ans " d’analphabétisation" et d’ignorance, de répression et de lâcheté ne pourront que faire du Maroc 30 millions de moutons. Alors que tous ceux qui ont subi le lavage de cerveau, vous avez aussi des yeux, et un coeur.
4. L’affaire Nichane, 28 décembre 2006, 14:18
la liberté d’expression n’est pas ss limite , elle s’arrête là où on peux enfoncer l’autre .le Maroc grouille de problèmes plus important que le religion .les medias pourrais parler d’analphabétisme, de chômage ; des inégalité sociales...
la liberté d’expression c ’est avt tt respecter le pensée de l’autre.
5. L’affaire Nichane, 28 décembre 2006, 16:53
c’est vrais qu’actuellement on encaisse de partt mais tu dois admettre que l’évolution est passée par là avt d’arriver chez vous . mabd.
4. L’affaire Nichane, 27 décembre 2006, 19:34
Il est important de signer cette pétition.
Car en France, ce type de mésaventure nous pend au nez.
Il est très important de dire clairement aux religieux que s’ils se sentent insultés par le contenu d’un journal, rien ne les obligent à le lire.
Aucun non croyant ayant une ouverture d’esprit raisonnable ne songerait à interdire la Bible du seul fait qu’elle insulte ses profondes convictions Athées.
Alors que les croyants raisonnables fassent preuve de la même tolérance.
Tiens, pour la route, une petite blague sans conséquence ;
C’est un fumeur de Cannabis qui meure dans un accident de voiture.
Comme il n’a pas voté Sarkosy en 2007, il monte tout droit en Enfer.
Là, il arrive en tremblant devant Lucifer qui lui dit ;
Bienvenu en Enfer , tu vois ces deux portes ?
L’une mène à l’enfer du Feu, et l’autre à l’enfer du Joint.
Laquelle choisis-tu ?
Le type réflechit et répond ;
Je peux visiter les deux avant de prendre ma décision ?
Lucifer lui accorde cette faveur, et lui ouvre en premier la porte de l’enfer du feu.
Et là, c’est une vision d’horreur, avec des flammes partout et des gens qui hurlent de douleur, la peau calcinée.
Terrifié, le type recule, la porte se referme, et Lucifer lui ouvre la seconde porte.
Et cette fois, il voit une étendue infinie de verdure, et des champs de cannabis à profusion.
Des oiseaux chantent dans les arbres, et la musique des pink-floyd est diffusée doucement.
Des jolies filles offrent du papier à rouler des cigarettes à tous ceux qui en veulent.
La porte se referme, et le type est catégorique ;
Je prend l’enfer du Joint !
Alors Lucifer le fait entrer, referme la porte à clé, et quelques minutes passent.
Au bout d’un moment, le type frappe à la porte :
Et Monsieur le Diable, t’aurais pas un briquet s’il te plais ?
Satan lui répond avec un rire sardonique ;
Qu’est-ce que tu crois ? ici c’est l’enfer du Joint, pas l’enfer du Feu !
jyd.
1. L’affaire Nichane, 29 décembre 2006, 10:25
JE ne suis pas d’accord avec ce que tu dis mais je me battrai pour que tu puisses le dire.
Il y a une atmosphère étrange au maroc ces derniers temps. Les islamistes commencent à faire la loi, ce n’est en aucun cas à eux de décider ce que quelqu’un peut ou ne pas dire. Et la connivence du gouvernement n’est la que pour empirer les choses, on ne doit pas jouer leurs jeux.
Je pense que nous ressemblons de plus en plus à des incultes incapables de répondre à un avis contraire que par des interdictions, abolitions, manifestations, violences,...
Récupération politique pure et simple des nos chères islamistes qui faute d’avoir un projet sociètale exploite la moindre actualité pour recruter. Je n’irai pas jusqu’a dire qu’ils ont tort de le faire mais c’est aux autres forces démocratiques du pays de les contrer.....
5. L’affaire Nichane, 29 décembre 2006, 13:41
Ce que raconte 2 marocains ne regarde que les 2 marocains et çà s’arrête là, mais ce qu’ecrit un journaliste c’est pour plus de 30 millions de personnes et c’est ecrit et archivé pour toujours.
C’est comme pour un abcès et un cancer. L’abcès une fois évacué et nettoyé, il guérit mais pour le cancer, allez savoir la suite !!!
Monsieur Ksikess, vous avez une équipe et vous faites des réunions avant chaque publication pour savoir ce qui est publiable ou non. Avez vous dans votre équipe de journaliste la notion de la liberté de la presse (ainsi que sa définition et ses limites légales) et de l’auto-censure ?
Pour moi, je suis sûr que vous saviez l’effet bombe que çà aurait fait, parce que justement vous êtes journaliste et prévisioniste. N’y a-t-il pas de relation avec les fameuses caricatures danoises ?
Non, vous n’aimerez qu’on parle de votre vie privée et votre intimité au grand public. Alors, je suis désolé, c’est la même chose pour tous les marocains ainsi que leurs convictions religieuses.
Oui pour le journalisme et Non pour n’importe quoi.
6. L’affaire Nichane, 4 janvier 2007, 15:34
je dis au journalistes de nichane bon courage c est grace à des gens comme vous que nous aurons un maroc libre.
1. L’affaire Nichane, 17 janvier 2007, 13:03
je repond a ki yadi grace a niche on arrive a avoir a maroc libre c seulement c tun kon et maladroit on sa musent pas avec notre religion et je pensse kon a c de liberté c pour ils ont ecris sa et je ss tout a fais contre sa
7. L’affaire Nichane, 6 janvier 2007, 22:22
schizophrénes !!!!je crois que c’est bien ca !nous sommes un peuple à dominante schizophréne.notre discours est en décalage par rapport aux réalités auxquelles nous sommes confrontés au jour le jour.je suis marocain.je raconte des blagues "blasphématoires"et on m’en raconte aussi ;au demeurant bien plus hard que celles rapportées par nichane.je ne fais pas ma priére .je crois en dieu et sidna mohamed (sl3ws)et au jugement dernier.faire le pelerinage ne m’interesse absolument pas .j’ai une femme de menage que je paye au smig avec tous ses autres droits.j"adore prendre un bon whisky quand j’en ai envie.faire l’amour hors mariage est un de mes passe temps favoris.je paye mes impots.j’aime la vie .je suis propre.je suis honnete.j’aime mon prochain.je ne brule pas le feu rouge(evidemment).je parraine deux enfants necessiteux.il m’arrive de me rincer l’oeil avec quelques sequences de films x.je ne jette pas d’ordures sur le pavé.je suis poli.je suis musulman.je suis convaincu d’etre musulman.je suis heureux d’etre un bon musulman je n’ai besoin de personne pour me le confirmer ou me l’infirmer.voilà.je suis un bon schizophréne.je suis un bon marocain.je suis convaincu que j’irai au paradis car je ne fais de mal a personne.alors svp.foutez la paix a nichane.et cogitez plutot sur des choses bien plus interessantes et vitales qui nous sortirons de notre misére intellectuelle.et attention au jour ou la valeur des hommes se mesurera a la longueur de leur barbe et de leur "piété" bien plus que de celles de leurs compétences.tout ce qui a été acquis par un combat ardu tombera alors en ruine sur l’autel de l’intolerance.cordialement.signé:schizophréne -heureux- libre -citoyen-amoureux de son pays(et de sa femme en particulier....)
1. L’affaire Nichane, 20 janvier 2007, 15:56
Bon courage a tous c eux qu ont un vrai esprit de liberté car sans elle l être humain est réduisais en un simple objet ; une simple marionnette qui attends qui la fait bouger et parle.
Et a tous c eux qui ont vu que Nichane a fais du mal a eux ; je les dise BARAKA MAN ANIFAK et si vous n avez pas le courage de regarder dans le miroir maintenant c est votre avenir qui va vous obligez a découvrir vos laideurs et votre schizophrénie.
DIMA DIMA MAROC ; DIMA DIMA diversité, et matnssawche que le Maroc nous appartiens nous tous.
2. L’affaire Nichane, 25 novembre 2007, 22:25
salut toi !! je n’ai pas envie de protester mais je veux appuyer sur un point que vous venez de citer !!! ... comment pouvez vous assurer que vous iriez au paradis et vous prenez un verre de wishky lors vous voulez le faire et vous pratiquez l’amour hors maraige
c interdit dans notre eduction musulmane et un vrai musulman ne peut jamais faire ce genre d’activité !!! sois-sur de ca
8. L’affaire Nichane, 20 janvier 2007, 14:55
Bonsoir.
Personnellement, en temps que marocain, je trouve cette censure absolument absurde.
Pourquoi supprimer et censurer des blagues, qui d’une façon ou d’une autre, sont connues de la plupart des marocains ?
Ainsi, d’après ce que je comprends, il faut fermer les yeux et faire semblant.
Tout le Maroc connait des blagues, mais attention, il ne faut surtout pas le dire.
J’appelle ceci de la mauvaise foi, et de l’hypocrisie envers soi-même parce que ça ne m’étonnerait pas que les juges qui ont condamnés lesdits journalistes, participent eux-mêmes à la propagation (orale) de ces blagues.
Par ailleurs, si je comprends bien, le Maroc est une démocratie et une monarchie constitutionnelle donc, quand on dit démocratie, c’est la reconnaissance des libertés de l’individu. Et la liberté d’expression n’est-elle pas une liberté fondamentale ?
Même pas la liberté d’expression. Simplement dire tout haut ce que pense tout le monde tout bas.
K.B