Accueil > Le Sionisme et l’antisémitisme (1/3)
Le Sionisme et l’antisémitisme (1/3)
Publie le mercredi 21 février 2007 par Open-Publishing8 commentaires
– Le Sionisme et l’antisémitisme (2)
– Le Sionisme et l’antisémitisme (3)
Le Sionisme : une perversion des identités juives et une tentative de clore l’histoire des Juifs.
L’antisémitisme : entre réalité et instrumentalisation, savoir garder le cap.

Allocution de Pierre Stambul, président de l’Ujfp, lors du débat organisé le 13 janvier par OLP (Orléans Loiret Palestine) et l’UJFP 45.
L’année 2007 sera le quarantième anniversaire de la conquête et de l’occupation de la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem Est (sans oublier le Golan). L’année 2008 sera le soixantième anniversaire de la Naqba, une « purification ethnique » qui a abouti à la destruction de 750 villages palestiniens et à l’expulsion sans retour des 3/4 de la population palestinienne.
Dans cette guerre qui dure où l’occupant israélien oppose le statut de victime des Juifs à la douleur palestinienne, il faut refuser la victimologie et en revenir aux droits fondamentaux, à l’égalité de traitement de tous les êtres humains, indépendamment de leur histoire et de leurs origines. Cette guerre n’est pas une guerre ethnique, communautaire, raciale ou religieuse. Elle porte sur des principes universels. Une idéologie, à la fois nationaliste, « messianique » et coloniale (le sionisme) a construit un Etat qui opprime un peuple par une politique d’Apartheid, qui détruit sa société et dont le terrorisme d’état aboutit à des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
La conférence de Téhéran : un coup de poignard dans le dos des Palestiniens.
La faiblesse des réactions dans le camp qui défend le peuple palestinien vis-à-vis de la conférence de Téhéran est une profonde erreur. On voudrait espérer que cette faiblesse vient du danger réel d’une attaque israélo-américaine contre l’Iran.
Délibérément, Ahmadinedjad, après avoir organisé un concours de caricatures sur l’holocauste où le deuxième prix s’exprime dans le journal d’extrême droite Rivarol, fait venir à Téhéran le ban et l’arrière-ban des révisionnistes et négationnistes de tout poil, Faurisson en tête. Il essaie de réhabiliter l’antisémitisme européen. Avec le raisonnement ultra-simpliste suivant : puisque les sionistes justifient à chaque instant les exactions israéliennes au nom de la Shoah, c’est que celle-ci n’a pas existé ou a été très exagérée. Puisque l’Occident se permet de caricaturer ce qui est sacré chez les Musulmans (Mahomet), nous allons leur rendre la pareille en caricaturant ou en niant ce qui est sacré chez eux (la Shoah). Les sionistes confondent sciemment juif, sioniste et israélien. Il se sont approprié le génocide, ils l’instrumentalisent.
Ahmadinedjad reconnaît aux sionistes « leur droit de propriété » sur l’histoire du génocide.
Comme si cela allait de soi. Le régime iranien qui n’a (pas plus que ses voisins arabes) jamais sérieusement aidé la Palestine prétend le faire en niant le génocide nazi.
Ce qui vient de se faire à Téhéran est ignoble de plusieurs points de vue. D’un côté, il n’y a qu’une seule façon d’aborder cette guerre. C’est d’avoir un point de vue universel, imperméable aux logiques nationalistes, communautaires ou religieuses. Au nom de ce point de vue, il est évident que dans ce conflit il y a un occupant et un occupé, il y a un projet colonial et un peuple dont on détruit la société. Avec la conférence de Téhéran, tout s’inverse. Qu’est-ce qu’Ahmadinedjad oppose au sionisme ? La réhabilitation d’un des pires crimes de l’histoire de l’humanité, la négation ou l’euphémisation de l’ampleur du crime, le soutien à l’extrême droite raciste et fasciste européenne. En quoi ce basculement dans le camp de la barbarie aide-t-il la Palestine ?
Pire, parmi les principaux facteurs qui permettent aux différents gouvernements israéliens leur fuite en avant militariste, il y a bien sûr le soutien financier et militaire illimité qu’Israël reçoit des Etats-Unis en tant que bras armé de l’impérialisme au Moyen-Orient, mais ce qui reste prépondérant, c’est le soutien de la majorité des Juifs (en Israël ou ailleurs) au projet sioniste.
Qu’est-ce qui fait marcher ce soutien ? Une réécriture de l’histoire juive, un travail patient de destruction des identités issues de l’histoire des diasporas. Mais surtout la peur panique, la névrose entretenue qui fait croire aux Juifs que personne ne les aime, que tout le monde veut les détruire, que leur seule protection, c’est la puissance militaire et l’usage de la violence, que le génocide peut survenir à nouveau. De ce point de vue, les logorrhées d’Ahmadinedjad confortent les sionistes dans leurs certitudes et dans l’idée qu’il n’y a pas d’alternative à la politique actuelle d’écrasement de la Palestine. S’il y a une chance de parvenir à une paix juste, cela passera par le basculement d’une partie de l’opinion « juive », un peu comme l’opinion française avait basculé à la fin de la guerre d’Algérie. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la conférence de Téhéran provoque l’évolution inverse.
Même phénomène quand le président iranien parle de « rayer Israël de la carte ». Il pourrait y avoir un débat intéressant sur ce qui est légitime et sur ce qui ne l’est pas. La Naqba, c’est-à-dire l’expulsion des Palestiniens de leur propre pays est illégitime. La création d’un Etat Juif prétendant parler au nom de tous les Juifs et les faire tous émigrer est illégitime. L’existence d’un peuple israélien est devenue « légitime » avec le temps. Ça veut dire que dans le cadre d’une paix fondée sur l’égalité des droits et la justice à laquelle nous aspirons, les Israéliens resteront. Que cette paix prenne la forme du compromis très inégalitaire accepté par l’OLP en 1988 (78% pour les Israéliens, 22% pour les Palestiniens), ou d’un partage plus équitable, ou « d’un seul Etat laïque et démocratique », les Israéliens resteront. Comme personne ne peut penser sérieusement qu’Ahmadinedjad soit favorable à un Etat laïque, on ne peut comprendre « rayer Israël de la carte » que d’une seule façon : « les Juifs à la mer » et là encore, cela conforte la propagande sioniste.
Ahmadinedjad fait le jeu du gouvernement israélien, lâchement relayé par la « communauté internationale » qui veut imposer par ultimatum le préalable suivant aux Palestiniens : « reconnaissez Israël ». Sans dire de quelle reconnaissance il s’agit : quel Etat ? Quelle frontière ?
Fort heureusement, la quasi-totalité des Palestiniens ont depuis longtemps « intégré » la question du génocide nazi. En soulignant le caractère universel de cette tragédie. Et en expliquant qu’en aucune façon ce génocide ne peut justifier ce que les Palestiniens subissent aujourd’hui. L’Occident continue de faire payer aux Palestiniens pour un crime européen : l’antisémitisme et le génocide.
C’est ce qu’avaient bien compris Edward Saïd, Mahmoud Darwich et Elias Sanbar en obtenant l’annulation d’un colloque de Garaudy à Beyrouth. C’est ce qu’a bien compris Leila Shahid qui a toujours accordé la plus grande importance à la question du génocide. C’est ce qu’a écrit un Palestinien qui a passé 19 ans dans les geôles israéliennes. C’est ce qu’a écrit aussi le journaliste algérien Akram Belkaid dans le quotidien d’Oran du 14 décembre.
Retour sur l’histoire juive
La question de l’existence ou non d’un peuple juif est complexe. Je parlerais plutôt de peuples juifs (au pluriel) ayant une histoire commune liée à la religion. Il n’y a évidemment pas de « race juive ». _ Il y a eu des conversions dans les deux sens au cours de l’histoire. Les Juifs d’aujourd’hui sont partiellement les descendants d’autres peuples et les Palestiniens, peuple autochtone, sont partiellement les descendants de Juifs romanisés qui sont restés après la destruction du Temple.
Par rapport aux stéréotypes qui courent sur l’histoire du judaïsme, il y a des corrections à apporter. _ Il y a eu dès le départ des courants différents. Ceux qui ont écrit la Bible prônent la fermeture, le repli sur des valeurs nationales, le refus de l’étranger. Et la Bible dénonce ceux qui adorent d’autres dieux. Plus tard, il y aura les zélotes qui déclencheront l’insurrection contre Rome et qui s’en prendront aux Juifs Romanisés. Quelque part, cette opposition entre un judaïsme fermé, replié sur lui-même, prenant au premier degré l’idée de « peuple élu » face à un judaïsme universel, transposant le messianisme dans une ouverture au monde, a toujours existé. _ Et elle continue.
Il n’y a jamais eu dans l’Antiquité la conquête sanglante de Canaan par Josué ou le royaume unifié de David et Salomon. L’archéologie infirme totalement ces épisodes. Ça veut dire qu’aujourd’hui le projet colonial sioniste prétend ressusciter un royaume imaginaire. Qu’il instrumentalise une légende (à laquelle les fondateurs du sionisme ne croyaient pas) pour justifier un mythique « retour » et un projet colonial. L’archéologie, tout comme une lecture critique de la Bible, montrent au contraire que des peuples différents ont toujours cohabité sur la terre palestinienne.
Les identités juives sont totalement liées à la dispersion qui a commencé avant les deux destructions du Temple. Après Auschwitz, c’est une vision tragique, très noire de l’histoire du judaïsme qui s’est imposée, celle d’une persécution perpétuelle. Cette vision ne doit pas être aussi unilatérale. Il y a eu avant les années 1800 des moments de paix et de tranquillité. De façon générale, c’est le Christianisme qui porte la responsabilité essentielle de l’antijudaïsme, des expulsions et des massacres. C’est le christianisme qui a inventé les stéréotypes antijuifs. C’est en pays chrétien qu’ont eu lieu les grands massacres (les communautés rhénanes pendant les croisades, le pogrom de 1391 en Espagne, prélude à l’expulsion qui aura lieu 100 ans plus tard, les cosaques de Khmelnitski en Ukraine). En pays musulman, le statut de dhimmi n’avait certes rien d’enthousiasmant, mais il a protégé les Juifs, peuple du livre. Avant le sionisme, il n’y a quasiment pas d’épisode tragique pour les Juifs du monde arabe.
Toujours sur l’histoire juive, il faut avoir conscience que c’est l’émancipation et la sortie du ghetto en Europe, après la Révolution, qui vont transformer l’antijudaïsme chrétien en antisémitisme racial. Un double mouvement se produit : chez les Juifs, l’entrée dans les sociétés et l’aspiration à la citoyenneté les pousse vers des idées universalistes, laïques, progressistes, socialistes ou révolutionnaires. Et il provoque en masse un abandon de la croyance religieuse. Dans l’empire russe où vivent 60% des Juifs en 1880, ceux-ci sont très majoritairement des prolétaires. En même temps, les antisémites considèrent les Juifs comme des parias cosmopolites qui constituent un obstacle aux différents nationalismes européens, lesquels exaltent tous la construction de nations ethniquement pures. C’est dans ce contexte qu’apparaît le sionisme.
Messages
1. Le Sionisme et l’antisémitisme (1), 21 février 2007, 11:37
1°)Une évidence :
La lutte pour les droits nationaux du peuple palestinien (souveraineté sur les 22 % de la palestine mandataire Cisjordanie et Gaza avec Jérusalem-Est comme capitale) passe par le combat contre l’antisémitisme ici et ailleurs.
Sur ce point, je suis entièrement d’accord avec le contenu du texte "Le Sionisme et l’antisémitisme" ainsi que sur la situation politique.
Sans oublier, la reconnaissance du principe du droit au retour des réfugiés, essence même du drame du peuple palestinien.)
Cependant :
2°)Une nuance de taille
La légitimité de l’Etat d’Israël est la reconnaissance par l’OLP de son existence ( lettre de feu le Président de l’OLP,Y. Arrafat, datée de 1993). La légitimité n’est pas une affaire de temps.
Le fait accompli qui se transforme en fait légal, (rapports de force et complicité internationale aidant). C’est une constante dans la stratégie d’occupation depuis l’établissement du Foyer National Juif( Lire Analyse d’un miracle:A. KoKoestler) compagnon de Vladimir Jabotinsky dans les années 20.)
En donnant au temps, une force de légitimité, cela conduit à légitimer la colonisation de la Cisjordanie. Ainsi, il suffit de prendre le temps. C’est la constante de la stratégie du sionisme politique.
3°) Un Amalgame dans le commentaire précédent
Les progroms et la Shoah sont une marque de fabrique européenne (Principalement Europe de l’Est puis l’Allemagne Nazie). L’apogée est l’extermination programmée de la population juif d’Europe. Le terme « persécution » n’est nullement approprié, je dirai même qu’il efface ce que justement le texte de Pierre Bradet met en exergue.
Dans les pays arabes sous occupation Othomane, le Juif avait un statut de protégé avec impôt payé(Dhimi). Au Maroc, la royauté marocaine a toujours protégé les juifs. C’est ce qui vaut aux rois successifs du Maroc( y compris Hassan II), un attachement sincère de la part des juifs originaires du Maroc. Il y a un abîme entre une persécution et une extermination:c’est le génocide.
Enfin, que le mouvement sioniste soit une émancipation des juifs d’Europe, c’est un fait et c’est tout à fait louable de chercher un refuge. Mais s’émanciper en occupant la terre de l’autre. Cela s’appelle une colonisation. La colonisation sioniste est particulière en ce sens qu’elle colonise la terre en la vidant de son habitant.
A moins de considérer, que cet habitant n’est qu’un locataire en fin de bail et que la Déclaration Balfour est le titre de propriété.
Dans ce cas, le Colonialisme britannique n’était rien d’autre que l’huisssier accompagné du gendarme pour rendre justice.
Cordialement,
M. El Bachir
2. Le Sionisme et l’antisémitisme (1), 21 février 2007, 11:37
il y a deux autres parties à cet article (découpé à cause de la limite de 15.000 caractères)
– La montée du sionisme et sa nature
– L’antisémitisme, une question encore d’actualité ?
au contributeur de 10h04 ;
vous écrivez :
Je vous rappelle que ce n’est pas un écrit du PCF, ni même du collectif Bellaciao : il n’engage que l’UJFP, et moi-même, puisque je le publie.
Je ne vous cache pas, et je l’ai souvent écrit, que je pense que seule à terme, une solution à un seul Etat est viable.
Ce qui n’empêche nullement de passer en étapes intermédiaires par une solution à 2 Etats (sur les frontières de 67) , puis à une fédération. Mais Israël a pour l’instant rendu impossible, par l’occupation, la solution à deux Etats, c’est un fait indiscutable : il suffit de regarder les banthoustans Palestiniens...
Le droit au retour des Palestiniens originaires des limites de 67 d’Israël est un principe non négociable (résolution 242). Je vous rappelle par ailleurs que le PCF réclame aussi le respect du "droit au retour".
Effectivement, l’Etat d’Israël disparait de ce fait en tant qu’Etat Juif, pour devenir celui de tous ses habitants, juifs et non-juifs.
J’ai écrit de même façon qu’il est souhaitable que les Juifs habitant la Cisjordanie puissent y rester (j’imagine mal comment évacuer plusieurs centaines de milliers d’habitants sans un bain de sang généralisé)
Je trouve infiniment dommageable pour la paix entre les deux peuples qui vivent dans la Palestine historique que les sionistes de gauche, pour la plupart, n’envisagent qu’une solution d’apartheid.
Enfin, les membres de l’UJFP ont des positions personnelles assez diverses, bien plus tolérantes que celle que vous leur prêtez (certains sont d’ailleurs sionistes).
Quand à écrire que les "juifs de gauche" ne voteront pas pour la gauche anti-libérale, cette opinion n’engage que vous
à suivre donc...
Patrice Bardet
1. Le Sionisme et l’antisémitisme (1), 21 février 2007, 12:02
Sur la question de la présence des colons juifs en Cisjordanie, je suis d’accord avec vous, il ne s’agit pas de les expulser mais de reconnaître la souveraineté palestinienne et d’y vivre sous l’autorité palestinienne. C’est la position de l’OLP en tant que seule force politique ayant mandat de négocier.
Sur la question du vote des "progressistes juifs", en France, je ne connais que des citoyens français qui ont droit de vote... Le vote n’a pas de caractère religieux mais politique où certes, la politique internationale à une place même si dans la campagne électorale, elle est relèguée au second plan.
M. El Bachir
2. Le Sionisme et l’antisémitisme (1), 22 février 2007, 09:59
Il suffit de lire, par exemple,le gros livre de Benssoussan pour s’apercevoir que l’histoire du sionisme est plus compliquée que cela. En aucun cas, le sionisme ne s’apparente au colonialisme classique même s’il a éré soutenu par les puissances coloniales pour atteindre son projet. Et ceci pour 5 raisons fondamentales. 1. Herzl et les premiers dirigeants sionistes se sont rendus compte qu’à l’époque il n’existait pas d’autre solution que la création d’un foyer national juif pour échapper aux pogromes. Il s’agissait moins de conquérir une terre que de fuir une oppression. 2. Tout Etat colonilal a une métropole, par exemple, la France pour l’Algérie. Or les juifs européens n’avaient pas de métropole, ils étaient un peuple dispersé à la recherche d’une terre. 3. Un Etat colonial exploite la main-d’oeuvre autochtone. Ce ne fut pas le cas en Palestine : les juifs travaillaient de leur côté. 4. La colonisation d’un pays résulte généralement d’une conquête par les armes or les sionistes ont commencé par acheter des lopins de terre aux propriétaires terriens arabes. 5. Les sionistes sont assurément coupables d’avoir négligé la présence d’un peuple sur cette terre mais il faut reconnaître qu’à cette époque, les Palestiniens n’étaient pas très nombreux et que les sionistes se sont dit qu’il y avait de la place pour tout le monde.
Je n’ai pas voulu faire d’amalgame entre la situation des Juifs en Europe et dans les pays arabes. En Europe, il y a eu génocide, pas dans les pays arabes. Mais il ne faut pas laisser croire que la vie des Juifs dans les pays arabes était rose et que seule la propagande sioniste les a fait fuir. Ils avaient sans doute de bonnes raisons pour cela. Je signale qu’en Israël, les juifs d’origine orientale sont plus anti-arabes que les juifs d’origine askenaze et qu’ils sont les principaux responsables de l’arrivée de la droite au pouvoir.
Le caractère tragique du conflit du M-O tient à l’Histoire et à l’enchevètrement de deux mouvements d’émancipation nationale dans une région qui appartenait à l’empire ottoman puis aux puissances coloniales et sur laquelle est venu se greffer l’holocauste nazi. La solution passe par le respect des deux légitimités. Il n’existe qu’une seule solution à ce conflit, la solution "Deux peuples, deux Etats" avec Jérusalem capitale des deux Etats mais sans le retour massif des Palestiniens au sein du territoire israélien d’avant 1967 car cela signifierait la fin d’israël en tant qu’Etat à majorité juive et cela les Israéliens ne l’accepteront jamais car il s’agit de leur identité même.
3. Le Sionisme et l’antisémitisme (1), 21 février 2007, 14:37
Pour moi,j’ai toujours considéré,que Semite (de SEM Fils de Noé) regroupait un ensemble de peuples du Moyen Orient et d’Asie Occidentale ayant pratiqué ou parlant un language sémite(Amonnites,Araméens,Phéniciens,Arabes,Hébreux et Ethiopiens),suis-je dans l’erreur ?
L’antisémitisme ,rapproché aux seuls Juifs(mot qui ne me convient pas car se rapportant au judaïsme -religion - et à mon avis trop restricfif),alors qu’il s’applique à l’ensemble des peuples concernés,doit être combattu avec vigueur car il s’agit de racisme.
Par contre être opposé au Sionisme (idéologie coloniale),n’est pas contradictoire ,bien au contraire, à la paix et l’établissement d’un état démocratique et laïque en Palestine .
Roger bretagne
1. Le Sionisme et l’antisémitisme (1), 21 février 2007, 16:00
N’en déplaise aux racistes, nous avons tous des racines juives. Qu’on me cite un seul peuple qui ne se soit pas laissé pénétré par les invasions ! J’en connais pas ! Les Juifs comme les autres se sont mélangés aux autres peuples de gré, par l’amour, ou de force, par le viol.
Les Israéliens qui tuent ses propres frères palestiniens, restés au pays, fidèles à leur terre ancestrale, c’est une aberration que je ne comprends pas.
2. Le Sionisme et l’antisémitisme (1), 21 février 2007, 16:50
Vous n’êtes pas du tout dans l’erreur. Effectivement le mot qui convient est "anti juif" et "non antisémite".
M. El Bachir
3. Le Sionisme et l’antisémitisme (1), 3 mars 2007, 23:11
En ce qui me concerne je regarde les choses de manière simple : Je vois des etres humains et un contexte. C’est à dire deux parties, l’une plus forte que l’autre et qui fait du mal. Il n’y a pas besoin de parler de religion, d’histoire ou tout autre chose. Toute personne honete fait la différence entre bien et mal (comme noir et blanc). Rien ne sert de lire des bouquins, faire des recherches, parler des heures, expliquer, justifier ... Si on ne voit pas, on ne reconait pas, on s’oppose pas à cette tragique et injuste réalité.
Signé, un simple Homme digne de ce nom.