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11 septembre... 1973

par yul

Publie le samedi 10 septembre 2011 par yul - Open-Publishing
4 commentaires

11 septembre 1973 : Salvador Allende, élu démocratiquement en 1970, entreprend des réformes qui satisfont le peuple mais mécontentent les milieux des affaires (hausse des salaires, réforme agraire, nationalisations). Les États-Unis voient d’un très mauvais œil l’implantation d’un régime socialiste en Amérique du Sud, qui pourrait donner des idées à d’autres et remettre en cause la main mise des multinationales américaines sur le continent.

Le 11 septembre 1973, le gouvernement socialiste du président Salvador Allende est brutalement renversé lors d’un coup d’État militaire. Au petit matin, sur l’ordre du général Augusto Pinochet, les troupes militaires investissent les rues de Santiago, capitale du Chili. Refusant toute reddition aux militaires putschistes, Salvador Allende, trouve la mort sous les assauts répétés de l’armée et le bombardement du palais présidentiel.

Pendant le coup d’État, Allende s’adresse une dernière fois aux chiliens à la radio où il remercie ses partisans et annonce son intention de se battre jusqu’à la mort. C’est dans le palais que Salvador Allende meurt finalement d’un tir d’AK47 dans le menton, suicide ? Une anecdote précise que l’arme lui avait été offerte par Fidel Castro, et portait une plaque dorée sur laquelle on pouvait lire : À mon bon ami Salvador, de la part de Fidel, qui essaye par des moyens différents d’atteindre les mêmes buts. Pour beaucoup, Allende a été assassiné par les militaires avec sa propre arme.

(note BC : le lien fournit par le "posteur" pointait vers un accès privé à un blog google... et il semble que ce texte provienne de plusieurs sources non indiquées, notamment wikipedia...)

Messages

  • Assassiné par ceux-là même qui se prétendent "démocrates" à condition de ne pas perdre le Pouvoir Politique susceptible de s’en prendre aux injustices et privilèges de leur Pouvoir Economique ! Les coups d’Etat , l’Impérialisme ne renonce toujours pas lorsque qu’il en a les moyens . Celui du Honduras coûta la vie à plusieurs cadres du Gouvernement Progressiste du Président renversé Manuel Zélaya. Ne pas oublier que le capitalisme est violent par nature ! MARX le dénonça comme tel et cela n’a pas changé si les méthodes et les moyens diffèrent !

    • Ne pas oublier que le capitalisme est violent par nature ! MARX le dénonça comme tel et cela n’a pas changé si les méthodes et les moyens diffèrent !

      oh que oui ; les trentes glorieuses ont pu faire croire à une majorité du prolétariat que le capitalisme pouvait être porteur d’amélioration ...... et il l’a été pour le prolétariat occidental

      maintenant le retour de baton est phénoménal et il n’y a plus de mouvement de l’émancipation sociale digne de ce nom pour s’y opposer : sa reconstruction est en cours par la multitudes des oppositions de toutes sortes et ce qui manque c’est le programme et l’organisation ( qui ne sera peut être pas sous la forme parti ) capable de la cristalisation.

      ces trentes glorieuses n’ont pu être possible que moyennant des luttes sociales en occident, la peur des rouges malheureusement représentée par le stalinisme ET une exploitation éhonté des pays du sud via des élites du sud "corrompues" mises en place par les capitalistes occidentaux ...

      .... où l’on retrouve l’assassinat d’Allende ( qu’il se soit suicidé ou pas ne change rein à l’affaire ) assassinat qui n’est qu’un nom de plus à une longue liste où l’on retrouve un Mossadegh , un Sankara et bien d’autres ; sans parler des millions de militants et sympathisants qui ont aussi été assassiné ( cf l’indonésie )

      quand on pense au mode de fonctionnement des entreprises qui est le summum de la culture du chef et de son obéissance ( droit de subordination ) , on comprend d’autant mieux que les capitalistes n’ont JAMAIS été effrayé par les dictatures car le fonctionnement des entreprises est un fonctionnement dictatorial. : l’ordre et la discipline sont de mots qui sonnent agréablement aux oreilles des capitalistes.

      le modèle "démocratique" assure la meilleur rentabilité au capital car il permet une intériorisation dans le prolétariat ; mais en certaines circonstances, ce modèle peut être laissé de côté si la déterioration économique est insupportable aux peuples.

      socialisme ou dictature