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15 mars... reprise des expulsions locatives ?
Publie le jeudi 15 mars 2007 par Open-Publishing1 commentaire

Cette date signifie la fin de la trêve hivernale et pour des milliers de famille cela veut dire expulsion de leur logement, être à la rue, être trimballé de marchand de sommeil en hôtel...
Chaque année, selon les chiffres officiels des ministères, le nombre d’expulsé ne cesse d’augmenter pour atteindre l’effarante réalité de 100 000 décisions d’expulsion.
Bien que les chiffres ne soient pas encore connus, les expulsions locatives ont largement continuées d’augmenter en 2006 en région parisienne, mais aussi partout en France, comme on peut le constater grâce au travail effectué par le Bus de l’ANECR (association nationale des élus communistes et républicains), lors du Tour de France pour le droit au logement et par les associations.
Selon la CNL (confédération nationale du logement) on devrait s’attendre à 120 000 expulsions !
Doit-on rappeler que la Fondation Abbé Pierre, estime le nombre de SDF à 100 000 personnes ? Etrange coïncidence n’est-ce pas !?! Elle rappelle aussi dans son dernier rapport sur le mal-logement, que les expulsions avec recours à la force publique, c’est-à-dire l’Etat, ont connu une hausse spectaculaire de 33 % en un an et ont doublé entre 1999 et 2005 !! Si le droit au logement est réellement une priorité nationale, alors aux actes ! Il faut convenir que dans la situation de crise nationale du logement actuelle, si l’on souhaite répondre à l’urgence sociale immédiatement et concrètement, l’arrêt des expulsions locatives sans relogement décent doit être la première pierre du droit au logement !
Comment mettre fin concrètement et de façon juste aux expulsions locatives ? J’entend déjà les partisans de Sarkozy et de Bayrou nous expliquer que c’est impossible, car alors plus personne ne payeraient sont loyer et qu’une bonne part de l’économie s’effondrerait. Et bien nous répondons à cette tentative scélérate de dresser une partie de la France contre une autre part la peur, au seul profit des puissances financières et propriétaires, qui font d’ailleurs de mirifiques profits grâce à la spéculations et aux ventes à la découpes ; nous leur répondons : bien que n’étant pas sous la menace d’être expulsé de chez eux, les citoyens paient leurs impôts, ce qui, en passant, n’est pas le cas pour une part de plus en plus importante de la bourgeoisie qui utilise tous les stratagèmes possible pour ne pas payer la solidarité national, jusqu’à, si j’ose dire, « s’expulser eux-mêmes » vers des paradis fiscaux plus accueillants…
Ainsi, rien n’interdit, dans le cas ou des abus serais avérés, une mise sous tutelle ou un prélèvement à la source bancaire du locataire. Quand au propriétaire, il convient évidemment à l’Etat de le dédommager, mais au prix existant dans le parc immobilier public. Tout cela à un coût, me diriez vous avec raison, mais combien de millions coûte le système actuel complètement absurde, ou le gouvernement fait le choix de payer des fortunes aux patrons d’hôtels, parfois presque insalubre, pour reloger les personnes expulsées ou à la rue ? Et combien coûte l’échec scolaire pour les enfants qui subissent une telle situation ? Mais au-delà de la question financière et technique, il s’agit surtout de condamner une pratique barbare et contre laquelle nous luttons de la même manière que nous luttons contre la peine de mort.
Entre la répression punitive et l’assistanat compassionnel nous réclamons la dignité de l’autonomie, que seul le respect et la mise en œuvre concrète des droits fondamentaux, tel que le droit à la santé, à l’éducation ou encore au logement, peux permettre. Le droit au logement doit être un droit constitutionnel, inaliénable et universel, au même titre que le droit à l’éducation et à la santé ! Il faut complètement déconnecter l’accès au logement du niveau des revenus des habitants comme c’est le cas pour l’école ou la santé : que l’on soit riche ou pauvre tous le monde y à droit ! A ce titre, toutes expulsions sans relogement décent doivent être abolie !
Messages
1. mes propositions de chomiste pour radicalement arrêter ce desastre, 18 mars 2007, 10:11
ma petite vidéo déjà sur le sujet :
Immobilier logement loyer
envoyé par patrickdu49
MES PROPOSITIONS :
1 : interdiction de posseder + d’un logement en propriété par foyer fiscal.
2 : accession à la propriété pour tous
3 : taxation progressive des logements non vendus, exemple (chiffres à déterminer) vente sous 3 mois 10% vente sous 6 mois 25%
si pas vendu dans les 9 mois, requisition et vente forcée aux enchères.
ce qui evitera les prix abusifs et les logements vides.
4 : priorité au locataire déjà en place à l’achat si celui si le désire.
5 : sinon une fois le plan de financement accepté, tirage au sort par huissier parmis les prétendants à l’achat ( pas de discrimination possible, pas de pots de vins possibles etc )
6 : priorité aux residants français, au SDF, aux refugiés etc pour les acquisitions tant que chacun n’a pas son toit (pas d’inflation due aux riches anglais etc qui viennent prendre leur retraite etc )
resultat de tout ça :
1 : meilleur répartission des richesses, chacun aura un patrimoine pour sa retraite, pour donner l’argent de la vente à ses enfants ou entrer en fin de vie en foyer logement etc
2 : amélioration du pouvoir d’achat, une fois logement payé, ni loyer, ni remboursement à payer.
3 : economie pour la collectivité, terminé les allocs qui engraissent à vie des multipropriétaires, des spéculateurs, des marchands de sommeil etc etc.
4 : meilleur mixité sociale, grace aux tirages au sort.
5 : baisse des prix, terminé la vente de ruines à prix fous, sinon elles ne trouverons pas preneur, car trop de travaux en + du prix de vente n’entreraient pas dans le plan de financement des moins friqués.
seul un petit parc locatif, sera à disposition, qui appartiendra à l’etat, et donc n’engraissera pas des privés à ne rien faire qu’à jouer au monopoly.