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18 octobre, Hellemmes : « Maxime Rodinson, les marxistes et la question palestinienne »
Publie le vendredi 17 octobre 2008 par Open-Publishing1 commentaire
L’Association Franco-Palestinienne de Solidarité Nord Pas-de-Calais (AFPS 59/62), les Amis du Monde Diplomatique, l’Association Espace Marx 59/62, le Cercle Henri Barbusse, l’Association « Hors les murs - Ici et Ailleurs », l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP)
vous invitent :
Samedi 18 octobre 2008, de 17h 30 à 19h 30,
à Espace Marx au 6 bis rue Roger Salengro, HELLEMMES (métro Marbrerie)
à assister à une conférence-débat sur le thème :
« Maxime Rodinson, les marxistes et la question palestinienne »
avec :
– Sébastien Boussois, historien, journaliste, auteur du livre « Maxime Rodinson, un intellectuel du XXème siècle », sorti en septembre 2008,
– Françoise Germain-Robin, journaliste à « L’Humanité »,
– Ziad, journaliste palestinien, porte-parole en Belgique du Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP).
Maxime Rodinson, les marxistes et la question palestinienne.
Dans le numéro spécial des Temps Modernes consacré au conflit israélo-arabe publié en 1967, Maxime Rodinson écrivait un article titré : "Israël, fait colonial".
Alors que pour l’opinion de gauche, l’Etat d’Israël apparaissait comme la réalisation d’une double utopie, l’utopie nationale avec la résurrection d’une antique nation, l’utopie sociale du socialisme du kibboutz, un sociologue marxiste venait rappeler que l’Etat d’Israël participait du fait colonial, que les Palestiniens en étaient les victimes, et que 1948, loin d’être la réalisation d’une belle utopie, était le résultat d’une conquête qui s’inscrivait dans le mouvement colonial européen.
Maxime Rodinson, dans sa critique du sionisme, allait ainsi plus loin que les critiques liées à la guerre froide qui visaient moins le sionisme que le fait que l’Etat d’Israël avait choisi le camp occidental ; la critique de Rodinson mettait l’accent sur l’injustice de 1948 et sur l’impasse dans laquelle le sionisme enfermait les Juifs, ce qu’il précisera plus tard dans son ouvrage : Peuple juif ou problème juif ? (1981)
Il faut ajouter que Maxime Rodinson s’appuyait sur une connaissance approfondie de l’histoire, en particulier l’histoire des pays arabes et de l’Islam, et que ses prises de position ne se réduisaient pas à quelques arguments idéologiques comme on le rencontre trop souvent sur le sujet. De Marx, il avait retenu la rigueur scientifique, et c’est celle-ci qui fait la force de son argumentation, une leçon toujours actuelle.
Peut-on rappeler que le numéro spécial publié par les Temps Modernes montrait la différence entre les arguments rationnels fondés sur les faits comme ceux de l’historien égyptien Lotfallah Soliman et les arguments messianiques développés par certains articles qui se présentaient comme les représentants de la pensée juive.
Messages
1. 18 octobre, Hellemmes : « Maxime Rodinson, les marxistes et la question palestinienne », 17 octobre 2008, 15:27
Pour information, voici ce que disait la quatrième internationale en 1947 :