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2007 : débats persistants au sein de la LCR

Publie le samedi 2 septembre 2006 par Open-Publishing
4 commentaires

Université d’été . Des militants ne se résignent pas au chacun pour soi dans la préparation des prochaines échéances électorales.

« Ne décevons pas la jeunesse, elle a besoin de candidatures unitaires antilibérales ». L’étudiante, vingt ans, animatrice de l’UNEF à Lille, membre de la LCR, qui intervient ainsi prend appui sur les aspirations exprimées à la suite de la puissante mobilisation anti-CPE. Attention au piège du vote utile pour 2007, alerte-t-elle, après avoir rappelé que pour leur premier scrutin en 2002, beaucoup s’étaient résignés à déposer un bulletin Chirac. « Il est donc urgent, insiste-t-elle, d’aller vers une candidature commune » pour la présidentielle. Il semble bien que plus de voix que prévu s’élèvent au sein même de la LCR pour inciter la direction à revenir vers une démarche plus unitaire et constructive que celle décidée majoritairement lors de la conférence nationale de juin annonçant la candidature d’Olivier Besancenot. C’est du moins l’impression qui se dégage du débat sur les échéances de 2007 avec la participation de plusieurs invités politiques (1), qui s’est déroulé mardi après-midi lors de l’université d’été.

En ouverture des discussions, Clémentine Autain, Claire Villiers, et les autres invités soulignent successivement que les conditions d’un accord politique sont réunies pour avancer vers une dynamique unitaire antilibérale. Membre du Collège exécutif national du PCF, Olivier Dartigolles argumente sur le possible rassemblement majoritaire à gauche, et donc sur la démarche du PCF. « C’est avec cette vocation majoritaire que l’on s’adresse à l’ensemble de la gauche, avec l’espoir de déplacer le curseur toujours plus dans le sens de l’anti libéralisme ».

Dans la discussion, beaucoup de militants de la LCR mettent en avant les raisons qui ont poussé leur mouvement à faire cavalier seul. Pour Roseline Vachetta, « les obstacles politiques ne sont pas levés » pour une candidature commune. Léon Crémieux estime toujours nécessaire de se maintenir « en position de rupture institutionnelle ». Presque aussi nombreux à prendre la parole, d’autres militants ne se résignent pas à la position actuelle de la LCR. Tel Michel, militant dans le Val-de-Marne, qui déclare que les obstacles ne doivent pas « nous » empêcher d’avancer, comme le souhaitent, précise-t-il, de nombreux syndicalistes et associatifs. « Si nous partons divisés, chacun d’un côté, tout le monde payera la note et nous, à la LCR, particulièrement cher. »

(1) Clémentine Autain (apparentée PCF), Francine Bavay (Verts Île-de-France), Alexis Corbières (PRS), Olivier Dartigolles (PCF), Claire Villiers (Alternative citoyenne), Jean Falco (Alternatifs).

Alain Raynal

Messages

  • Oui il faut sortir du solo mortifère des "révolutionaires" et peser pour un unité antilibérale avec les fractions gauches du PC, des Verts et du PS, du moins ceux qui n’ont pas signer le programme rose-libéral de Ségolène ROYALE.

    La "gauche sociale" - celle du mouvement social, du peuple, de la rue, peut choisir un candidat antilibéral à condition que son vote n’ait pas le profil d’un vote en marge. Et pour ce faire il y a besoin d’unité. Le courant Picquet doit encore pouvoir gagner en ce sens.

    Le PCF sait qu’il ne peux une nouvelle fois se contenter de suivre le PS, au sein d’un "geuche plurielle, sous prétexte que ce dernier peut mener, aux marges du système, une politique plus à gauche que la droite. Ce n’est pas dur, la droite n’a jamais été aussi à droite. Tout ce qu’elle fait sert les revendication de cette petite corporation que l’on nomme patronale et qui a pour syndicat le MEDEF . Suivre la pente libérale et sa version PSreviendrait à mécontenter les couches populaires et à faire le jeu de FN en se repliant sur des politiques sécuritaires et anti-immigrés.

    Evidemment peser ainsi à gauche n’est pas gagner . Il y a une partirréductible de pari pour parler comme Bensaïd . On sait que certains au PCF - le courant Hue pour le dire vite -est prêt à abandonner toute perspective de réel changement social pour préserver les postes, donc prêts à coller aux maigres réformes d’accompagnement social-libéral du capitalisme, sous couvert de progrès social, de conquêtes sociales pour parler comme la CGT ; le tout en ignorant pudiquement que dans le même temps que les rares bonnes mesurettes interviennet c’est la déferlante libérale qui se poursuit. Et celle-ci n’est plus cachée. Elle se voit.

    Bref on ne peut plus continuer comme avant. Nous sommes tous concerné, de la Ligue ou du PC ou des Verts et du PS.

    Christian

  • Après plusieurs mois de débats dans les Collectifs, des centaines d’amendements au niveau local et national, la version définitive de la Charte pour une alternative au libéralisme voit le jour. Elle fera l’objet d’une brochure disponible début septembre. En attendant, il est possible de la télécharger en cliquant sur le lien suivant : Charte.

    Signez la pétition contre l’ouverture du marché à la concurrence, contre la privatisation de GDF et d’EDF, pour le maintien des tarifs régulés et pour l’arrêt de toute fermeture d’agences, sur : Sud Énergie/Pétition

    • moi militant de la lcr depuis 2001 qui etais au pcf depuis que jai commencer a travailler 14ans et j ai 60 ans maintenant ; une candiduture unitaire oui mais avec qui et pourquoi faire parlons du pcf je ne pense pas car avec 3 ;50 des voix au derniere presidentiel ils ont 10000 elus ; lo trop sectaire ; le ps son tous libereaux et le partis comuniste c est devenus la lutte des places ;c est pourquoi je suis pour le candidat de la lcr car quand je voie les salaire de mes camarades ouvriers textiles sa donne a reflechir ; les partis politiques de droite comme de gauche ont laisser les plus vulnerables sur le bord de la route le pcf aussi enfin ;je ne pense pas qu un accord est possible si les choses ne change pas

      gianni

    • Pourquoi tant de haine contre la LCR, qui n’agresse jamais les militants du PC et qui d’après vous n’est qu’un groupuscule sans importance et sans avenir.
      C’est peut être le souvenir cuisant d’un scrutin de 2002 ou Robert Hue avec un budget de campagne de 5 millions 340000 euros a récolté 960480 voix, alors qu’Olivier Besancenot avec un budget de 750000 euros en a eu 1210562 (5,60 euro une voix PC, 0,60 euro la voix LCR).
      Alors plutôt que de continuer à baver sur la Ligue, il faudrait mieux vous souvenir de cette leçon pour ne pas recommencer une telle catastrophe. Si je suis certain que se n’est pas le souhait de la majorité des camarades du PC de rejouer le même scénario, j’ai bien peur que certain élus pensent beaucoup plus à leurs petits intérêts de carrières qu’à l’avenir du parti et de l’avenir des travailleurs et ce sont eux qui refusent de rompre clairement avec le PS
      Je suis désolé de devoir être aussi brutal, mais beaucoup ont passés les bornes en insultant gratuitement ceux qui ne pensent pas comme eux, mais qui sont pourtant des militants sincères et désintéressés présent seuls ou avec vous dans toutes les luttes.
      Sans rancune Raymond LCR