27 mai, les "un an"

Le 27 mai : les « un an » du rassemblement mensuel !

Depuis maintenant une année, le Comité « Libérez-les » persiste et appelle chaque 4éme samedi du mois à se rassembler devant les grilles de la prison de Bapaume afin de soutenir et exiger la liberté pour Nathalie MENIGON.

Dans quelques jours, le 10 mai, nous connaîtrons la décision prise par le tribunal spécial sur la nouvelle demande de liberté conditionnelle formulée Nathalie MENIGON militante d’Action Directe.
Cette décision qui aurait du intervenir le 25 avril, été reportée pour d’obscures raisons, le juge a invoqué le manque de moyens de la justice. (mais la réelle raison était qu’on était entre 2 tours).

Nous espérons, qu’après les récentes décisions prises par l’état allemand en libérant Brigitte MOHNHAUPT et en allégeant la peine de Christian KLAR, ex membres de la RAF, l’état français se montrera enfin responsable sur cette question des prisonniers politiques.

Nathalie, tout comme Jean-Marc ROUILLAN, Georges CIPRIANI, Régis SCHLEICHER, Georges Ibrahim ABADALLAH, ayant tous-te effectué leurs années de peine incompressible, et qu’aucun argument contradictoire ne peut plus être pris en compte, les décisions ne peuvent être qu’en leur faveur, à moins qu’une passerelle politique relie le pouvoir et la magistrature (?). Ainsi, une décision de non libération de Nathalie serait un acte politique qui reconnaîtrait, malgré une négation historique de l’Etat, que les membres d’Action Directe sont des prisonniers politiques à part entière et que tous les jugements deviennent caducs.

En effet, on ne juge pas (même dans un pays fasciste) un membre d’une organisation politique comme on juge un droit commun. Alors si cela était possible ici en France, ce grand pays donneur de leçons en terme de « droits de l’homme », serait en totale contradiction avec ses propres dires et affirmations, et avec son histoire.
La décision du 10 mai, soit cette fois 4 jours après le résultat des présidentielles, sera donc fondamentale !

Il en est de même avec l’ensemble des prisonniers et des réfugiés politiques en France et ailleurs. Nous avons toutes et tous vu comment l’affaire BATTISTI a été traitée par l’oligarchie étatique, qui a employée des moyens policiers colossaux pour assouvir les pulsions de pouvoir du candidat / ex ministre de l’intérieur, sans oublier les réfugiés de Calais, traités comme des paria et des « sous hommes » (le temps passe, pas les méthodes).

Il est aussi bon d’éclairer les consciences sur les jugements, les procédures d’extraditions et d’expulsions pratiquées entre l’état français et l’état espagnol, contre les militants d’ETA , des GRAPO et du PCE (r) et entre l’état français et l’état italien contre les militants du (n) PCI et les réfugiés des années de plomb, deux pays qui ont connus des décennies de dictature meurtrière (le 26 avril, nous célébrions le triste anniversaire des 70 ans de Guernica).

Avec ces dernières années de gouvernance malsaine et de règne sous influence des diktats patronaux, la France, terre de Résistance, est devenue le pays des mensonges, du reniement de la parole et des droits bafoués, le pays des collaborations actives avec des états qui pratiquent encore la torture dans des prisons d’exception.

En face d’elle, une Justice allemande qui a pris ses responsabilités et une Justice Belge qui a su prendre des mesures efficaces face à la forfaiture et la cabale organisée par le Ministre belge de la justice contre les militants communistes turcs. Celles-ci avaient pourtant été très dures et très politiques lors des jugements des militants de la RAF et des CCC.

Plus que jamais, la solidarité est une arme !

LE SAMEDI 27 MAI 2007
A 15H00 12éme RASSEMBLEMENT
DEVANT LA PRISON DE BAPAUME [chemin des Ansacs, sortie Bapaume par l’A1]
POUR EXIGER LA LIBERTE POUR :
Nathalie MENIGON (AD). Agurtzane IRIONDO DELGADO (ETA)
Fernando HIERRO SHAMON et Manuel PEREZ (GRAPO et ex militants du PCE r)
Et de tous les prisonniers politiques d’ici et d’ailleurs !

SOYONS NOMBREUX, NE LAISSONS PAS FAIRE !
http://www.liberez-les.info/