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70% d’abstention,de votes blancs ou nuls... les Partis politiques ne sont plus crédibles...

Publie le mardi 20 octobre 2009 par Open-Publishing
3 commentaires

La 5ème république, mise en place par De Gaulle , se meurt d’indiffèrence citoyenne . Le rejet des partis politiques est flagrant , même pour la gauche de gauche qui veut en finir avec le capitalisme . Pourquoi ????

Bien des sociologues , bien des sondeurs nous donnent leurs explications , mais le plus souvent sans contrôle sur le terrain des quartiers populaires ou des entreprises , lieux essentiels de la vindicte populaire et citoyenne . Le rejet de la politique ne date pas d’aujourd’hui en France ,même du temps de De Gaulle l’abstention était forte (entre 25 et 35%) . Mais ce chiffre a pratiquement doublé depuis et cela malgré l’effort militant . Nous sommes donc devant un phénomène qui exprime la non reconnaissance des élus de droite comme de gauche qui les décrédibilise et les rend inaudibles . Ce rejet doit interpeller tous les militants face à des élections qui ne donnent que des pourcentages et non pas le nombre d’électeurs qui s’expriment . Les récentes élections partielles , y compris celle de Douillet, sont parlantes de rejet citoyen . Il n’y a plus que les militants des partis et citoyens très politisés qui vont voter avec une prime pour l’électorat de droite qui défend son bifteck d’actionnaires et le bouclier fiscal . L’électorat populaire au sens large regarde la télé et zappe les émissions politiques qui racontent toujours le même discours et la même pensée unique . Les journalistes médiatiques , pour essayer d’être regardés pour l’audimat, cherchent sans arrêt le scoop (Treiber,Sarkozy fils, football et cyclisme pourris ,polansky- mitterrand, black-bock de poitiers, séparatistes basques etc ...) sans pour autant intéresser le brave peuple incrédule qui compte ses dettes,son salaire de misère et ne sait que faire avec son môme qui fait l’école buissonnière parce qu’il n’a pas d’avenir ...

La recherche des raisons de cette "grève citoyenne" est connue de nous tous,les militants actifs de terrain, et ces raisons sont multiples :

 Gouvernements de gauche qui ont trahi leurs promesses (Mitterrand-Jospin)
 Ministres communistes qui ont accompagné cette trahison
 Collectivités territoriales gérées par la gauche qui sont complices du capitalisme
 Division accentuée du salariat à travers un syndicalisme multiple sans résultat sur la fiche de paye
 Partis politiques de gauche à la botte des élus qui ne pensent qu’indemnités de fonction
 Misère grandissante sans possibilité d’en sortir
 fatalisme social avec recherche éperdue d’assistanat de toutes sortes
 Une gauche de gauche divisée
 une droite anti-républicaine qui refuse la proportionnelle

Bien d’autres raisons d’ordre culturel,psychologique détermine le refus du vote citoyen . Pourtant nous sentons sur le terrain un rejet de cette socièté capitaliste . L’idée communiste n’est pas morte, au contraire , mais elle paye encore l’échec soviètique parce que les communistes français ont un complexe historique depuis Thorez-Marchais,dirigeants peu critiqués publiquement alors qu’en interne les débats sont plus vifs, qui méritent une sévère critique sans concession . La mise à plat depuis la chûte du mur de Berlin n’a pas été faite,de même que l’erreur Gorbatchévienne de mise en place du capitalisme qui fit le lit d’Eltsine et des oligarques corrompus .

Pourtant nous pouvons regagner la confiance populaire ,qui s’amorce, par une nouvelle organisation communiste, rejetant l’alliance social-démocrate, par la mise en place d’un projet de socièté abolissant le capitalisme en organisant l’autogestion dans les quartiers et entreprises .
Il faut satisfaire les besoins des citoyens par un travail de qualité sans actionnaires et délégués de fait ou de droit . Détruire l’Etat bourgeois est une nécessité historique, n’en déplaise aux apparatchiks qui se verraient bien à la place des sarkozistes qui nous gouvernent . Le fils Sarko n’est pas le seul à briguer la succession du Père, à gauche nous en avons bien des exemples .

Le vote citoyen dans la socièté bourgeoise sera toujours tronqué et sans consistance réelle si ce n’est de justifier le pouvoir en place . Alors proposons une nouvelle socièté fraternelle sans exploitation d’aucune sorte et préparons-la tous les jours sans attendre un vote "Présidentielle " à la Chavez improbable dans un France des lumières qui a toujours rejeté le Caudillo,le Fuhrer,le monsieur je sais tout ....

Normalement 70 % d’abstention devrait se traduire par 70 % pour la nouvelle socièté en attendant l’éviction complète et définitive du système capitaliste en crise permanente et sans avenir pour l’humanité .

bernard SARTON,section d’Aubagne

Messages

  • Voir dans le dernier numéro du Monde Diplo l’article de Rémi Lefebvre "Faire de la politique ou vivre de la politique ?"

    Où l’auteur soutient que les partis de l’ex-gauche plurielle ne visent en aucun cas à changer quoique ce soit à un système politique qui leur assure un nombre important d’élus locaux qui ne vivent que de la politique (ainsi que leurs "clients").

    Les logiques d’appareil s’opposeraient même à l’exercice de responsabilités au niveau national dans la mesure où celles ci entrainent presque automatiquement des reflux électoraux au niveau local. PS PC et Verts s’attacheraient en priorité à défendre leurs baronnies.

    Dans ces conditions, il est presque normal de voir les électeurs, surtout ceux aspirant à de véritables changements, déserter de plus en plus les urnes.

    Ce qui permet l’élection du gros Douillet dont la première intervention se résume à ceci : "Touche pas à mon bouclier fiscal, parce que jusqu’à présent je payais trop d’impôts mais j’en paye moins maintenant grâce à Sarkozy".
    Douillet ou l’intérét général bien compris dans le style charité bien ordonnée commence par moi-même.

    • Salut Brutus et les autres camarades,

      oui, pour comprendre les raisons de la désaffection de classe populaire de la gauche institutionnelle, il faut lire cet article remarquable de Rémi Levbvre : il est encore en kiosque

      Cela fait longtemps que beaucoup d’entre nous considèrent que les politiques de gauche (y compris le PCF) en s’institutionnalisant, on fait de la politique un métier à part, puis entièrement "à part". Au point que l’on peut dire qu’ils ont abandonné la lutte des classes pour la lutte de places.
      Combien reste-t-il d’ouvrier dans les députés ou sénateurs PCF ? UN !!!
      au PS : Zéro

      Les politiques institutionnels se sont constitués peu à peu en "classe politique", au point que l’on peut maintenant parler de "caste politique" qui se coopte

      Le syndicalisme -y compris CGT- a pris la même voie, avec la même conséquence en nombre d’adhérents et d’audience : la chute libre ! et ce ne sont pas les résultats des prud’hommes, dont la CGT se gargarise, comme Douillet se gargarise de ses résultats qui changent la donne : la Classe Ouvrière abandonne le syndicalisme !

      Lire deux études
       Anne-Catherine Wagner : « Trajectoires de syndicalistes européens : la figure du militant et celle de l’expert », Communication au colloque Société civile organisée et gouvernance européenne, IEP Strasbourg, 21-23 juin 2004.
       George Ubbiali, La professionnalisation des directions syndicales à la CGT et à la CFDT, élément pour une socio-histoire, Thèse de doctorat de sociologie sous la direction de M. Offerlé, 1996-97, Université de Paris

      Quand les partis politiques se remettent à militer avec les gens, cela donne la manifestation de samedi 17 à Lille, organisée par le PCF seul : 2.000 manifestants !!! (dont quelques militants du PG qui n’appelait pas, et les militants de la Coordination Communiste, en nombre). Faut-il le préciser ? dans l’indifférence totale des médias dominants

      Vive la Lutte de Classe !

  • Slt bernard !

    Tu dis :

    La 5ème république, mise en place par De Gaulle , se meurt d’indiffèrence citoyenne . Le rejet des partis politiques est flagrant , même pour la gauche de gauche qui veut en finir avec le capitalisme .

    Puises-tu dire vrai, on l’a assez combattue cette saloperie.Mais je suis moins optimiste que toi, et je crains fort que la 5ème suive les traces de la 3ème et dure...dure...dure.... et ça , ça va être ...dur ! (pour nous )

    Ensuite faudrait déjà commencer à faire la différence entre LA POLITIQUE, et les partis ou les hommes politiques, mais aussi ce qu’on appelle cuisine politicienne - la question de savoir si on "doit" faire de LA POLITIQUE ne se pose même pas car je suis convaincue que l’homme est bien "zoon politikon", l’animal politique (je sais que je "tire" un peu par les cheveux la notion aristotélicienne :)). Même comme M. Jourdain, on fait de la politique sans le savoir dans notre vie quotidienne.

    Enfin une fois qu’on a dit ça on n’a pas tout dit, je te l’accorde - la question serait plutôt "COMMENT en faire".

    Question vitale pour le prolétariat et notamment pour la classe ouvrière.

    Question que nos "zélées zélites" non seulement se refusent absolument à poser (à part une furtive tentative chez Royal durant sa campagne présidentielle, tentative qui, je le penserai toujours, quoi qu’elle ait été mise en œuvre au mauvais moment - trop novateur pour être un thème de campagne si tu n’as pas l’appareil avec toi - a été le socle de l’engouement qu’elle a suscité chez de nombreuses personnes qui, ne partageant pas forcément ses idées politiques sur le fond, ont vu dans son "faire de la politique autrement", dans sa "démocratie participative", un embryon de réponse ,une petite bouffée d’air, qui a suscité des espoirs fous, qu’elle a malheureusement rapidement déçus).

    Question que ces "zélites" y compris lorsqu’elles s’auto proclament populaires de gôche de la gôche et cie, font tout pour que celles et ceux qui se la posent (et ô combien à juste titre) ne puissent pas apporter de réponse, quand bien même l’aurions nous, cette réponse.

    C’est pour cela qu’aujourd’hui je suis comme 70 % de ces français qui ne votent plus - je pense que si on ne leur fait pas tout péter dans la gueule, on les aura sur le dos, eux leurs enfants, petits enfants... encore plusieurs générations ,jusqu’à ce qu’on en crève !

    Bien des sociologues , bien des sondeurs nous donnent leurs explications , mais le plus souvent sans contrôle sur le terrain des quartiers populaires ou des entreprises , lieux essentiels de la vindicte populaire et citoyenne . Le rejet de la politique ne date pas d’aujourd’hui en France ,même du temps de De Gaulle l’abstention était forte (entre 25 et 35%) . Mais ce chiffre a pratiquement doublé depuis et cela malgré l’effort militant .

    Mais j’irais même plus loin, et j’espère que je serai bien comprise, c’est A CAUSE de l’effort militant pour des partis obsolètes et pour la survie d’un système que justement "la gauche" avait, il y a longtemps, promis d’abolir, et dont le peuple ne veut plus, que le fossé se creuse entre ce qu’on appelle tous les jours "la CLASSE politique" et le dit peuple (et bien sûr il faudrait aussi discuter de ces notions car bizarrement la seule fraction du peuple qui trouve de plus en plus avantage à cela c’est la classe des capitalistes... comme par hasard..).

    Nous sommes donc devant un phénomène qui exprime la non reconnaissance des élus de droite comme de gauche qui les décrédibilise et les rend inaudibles .

    Et c’est tant mieux . Si nous arrivons à en faire quelque chose, de cet état de fait, nous irons loin - sinon on va droit à la révoltuion fasciste ,c’est ça le drame.

    Ce rejet doit interpeller tous les militants face à des élections qui ne donnent que des pourcentages et non pas le nombre d’électeurs qui s’expriment . Les récentes élections partielles , y compris celle de Douillet, sont parlantes de rejet citoyen . Il n’y a plus que les militants des partis et citoyens très politisés qui vont voter avec une prime pour l’électorat de droite qui défend son bifteck d’actionnaires et le bouclier fiscal . L’électorat populaire au sens large regarde la télé et zappe les émissions politiques qui racontent toujours le même discours et la même pensée unique .

    Tu ne peux pas tout mettre sur le "dos" de la TV ! Ni sur le sous entendu implicite que les "gens" seraient "décérébrés" ou que sais je . Simplement ils sont aux prises avec de multiples sources d’intoxication idéologique pro capitaliste et ils perdent leur libre arbitre parce que le premier pilier qui a été sabordé et massacré PAR LA GAUCHE ELLE MÊME c’est celui de l’éducation - oui je sais je suis une vieille réac....Il faut reconnaître que pendant ce temps la droite qui créait des ghettos et de la misère l’a rudement bien aidée.

    Les journalistes médiatiques , pour essayer d’être regardés pour l’audimat, cherchent sans arrêt le scoop (Treiber,Sarkozy fils, football et cyclisme pourris ,polansky- mitterrand, black-bock de poitiers, séparatistes basques etc ...) sans pour autant intéresser le brave peuple incrédule qui compte ses dettes,son salaire de misère et ne sait que faire avec son môme qui fait l’école buissonnière parce qu’il n’a pas d’avenir ...

    Non, non Bernard. C’est pas "pour faire de l’audimat" - c’est parce qu’ils sont PAYES pour ça !!!! C’est pire.

    La recherche des raisons de cette "grève citoyenne" est connue de nous tous,les militants actifs de terrain, et ces raisons sont multiples :

    Gouvernements de gauche qui ont trahi leurs promesses (Mitterrand-Jospin)
    Ministres communistes qui ont accompagné cette trahison
    Collectivités territoriales gérées par la gauche qui sont complices du capitalisme
    Division accentuée du salariat à travers un syndicalisme multiple sans résultat sur la fiche de paye
    Partis politiques de gauche à la botte des élus qui ne pensent qu’indemnités de fonction
    Misère grandissante sans possibilité d’en sortir
    fatalisme social avec recherche éperdue d’assistanat de toutes sortes
    Une gauche de gauche divisée
    une droite anti-républicaine qui refuse la proportionnelle

    Non moi je crois que LA RAISON profonde c’est que le prolétariat a une forme de sagesse qui lui dit que ça sert à rien de t’exciter p our faire boire un âne qui n’a pas soif - traduction : "on" sait parfaitement que pour les virer il va falloir leur mettre A TOUS de grands coups de pompes dans le cul.

    Le pb c’est que pour le moment il n’y a plus d’organisation politique du prolétariat susceptible de lui donner assez de moyens et de forces pour l’inciter à passer de la théorie à la pratique. Les partis dits politiques n’ont plus de PROJET POLITIQUE depuis belle lurette.

    Tout ce que tu cites ne sont que des conséquences de ce vice fondamental qu’est la pratique politicienne dans une république bourgeoise, complètement inévitable de mon point de vue tant que justement et contrairement à ceux qui disent "il faut retourner à 1789", on ne CLÔT pas le chapitre ouverte en 1789. Les seules tentatives pour clore ce chapitre ont été 1793 et 1871, la "Constitution de l’An I" et "la Commune". Bains de sang, massacres et cie.

    Bien d’autres raisons d’ordre culturel,psychologique détermine le refus du vote citoyen . Pourtant nous sentons sur le terrain un rejet de cette socièté capitaliste . L’idée communiste n’est pas morte, au contraire ,

    Là dessus on est d’accord.

    mais elle paye encore l’échec soviètique

    Je crois qu’elle paie surtout une certaine conception du communisme, portée par un courant, en ce qui concerne le PCF n’était pas majoritaire mais été le plus malin et celui qui maitrisait le mieux les vices du système (et leurs héritiers sont tjs là y’a qu’à voir comment ils louvoient, comment ils connaissent toutes les ficelles...), et puis, des fautes, graves, stratégiques et tactiques. Parce que ce communisme là, celui qui a plié le communisme dans le PCF était, il faut commencer par le dire, à la solde de Moscou - point barre.
    Et également, in fine ,impérialiste. C’est pas pour des prunes que Boccara parlait en 74 parlait de "capitalisme monopoliste d’État" (ce qu’Althusser, qui ne disait pas que des conneries, comme disait l’autre ;) avait "fraternellement" qualifié je crois de "point zéro de la théorie marxiste"), c’est "nous ", enfin ce "nous " soviétique qui l’avions inventé ou quasi.

    Tu vois la monstruosité, avec le recul - et tout est allé à l’avenant on est passé de l’émancipation des travailleurs par eux mêmes CONTRE le système - logique- à la soi disant émancipation des travailleurs par procuration et grâce à des possessions matérielles DANS le système, ce que je pense certains camarades appellent "embourgeoisement" et que j’appelle plutôt "transformer le prolétaire pauvre en prolétaire endetté" -.

    Ah, on pouvait se "rattraper" ensuite avec de grands discours "plus nationaliste que moi tu meurs"... Ça mangeait pas de pain...

    On n’est jamais trahi que par les siens. C’est ça qu’a ressenti le peuple.

    parce que les communistes français ont un complexe historique depuis Thorez-Marchais,dirigeants peu critiqués publiquement alors qu’en interne les débats sont plus vifs, qui méritent une sévère critique sans concession . La mise à plat depuis la chûte du mur de Berlin n’a pas été faite,de même que l’erreur Gorbatchévienne de mise en place du capitalisme qui fit le lit d’Eltsine et des oligarques corrompus .

    Je crois que là on s’égare... Je en suis pas sûre que "le peuple" (le "vrai" je veux dire pas la bande de petits bourgeois "de gauche" qui se pâment d’horreur à l’évocation de l’URSS ou des "crimes de Staline" et font mine d’oublier les mégas saloperies, par exemple, de la SFIO...) je crois que le peuple s’en tape complètement de ce que tu pointes, et qu’il serait prêt (et c’est d’ailleurs sans doute une erreur !!) à tout pardonner aux organisations qui ne le trahiraient pas et le représenteraient réellement....

    Pourtant nous pouvons regagner la confiance populaire ,qui s’amorce, par une nouvelle organisation communiste, rejetant l’alliance social-démocrate, par la mise en place d’un projet de socièté abolissant le capitalisme en organisant l’autogestion dans les quartiers et entreprises .

    C’est pas si simple et puis je pense que tu rates une marche si je puis me permettre - tu t’es éloigné du début de ton sujet pourtant tu tenais le bon bout- le bon bout c’est de flinguer cette 5ème et tout ce qu’elle représente c’est à dire de pousser le PROJET POLITIQUE DE LA DÉMOCRATIE PROLÉTARIENNE jusqu’au BOUT ! Et ça déjà c’est pas fait. Dès qu’on aborde les "sujets qui fâchent" - genre définition du "peuple", genre "usage de la violence".... Hop comme effrayés par notre ombre, on s’arrête et tout est mort né.

    Il faut satisfaire les besoins des citoyens par un travail de qualité sans actionnaires et délégués de fait ou de droit . Détruire l’Etat bourgeois est une nécessité historique, n’en déplaise aux apparatchiks qui se verraient bien à la place des sarkozistes qui nous gouvernent . Le fils Sarko n’est pas le seul à briguer la succession du Père, à gauche nous en avons bien des exemples .

    Non non non et non. C’est pas ça notre projet. Notre seul et unique projet c’est d’aider à l’émancipation du travailleur par le travailleur lui même. C’est déjà énorme dans tout ce que ça implique !

    Le vote citoyen dans la socièté bourgeoise sera toujours tronqué et sans consistance réelle si ce n’est de justifier le pouvoir en place . Alors proposons une nouvelle socièté fraternelle sans exploitation d’aucune sorte et préparons-la tous les jours sans attendre un vote "Présidentielle " à la Chavez

    C’est pas ça un projet politique - ça, présenté comme ça, c’est une utopie - c’est sympa mais ça nous fera pas avancer.

    improbable dans un France des lumières qui a toujours rejeté le Caudillo,le Fuhrer,le monsieur je sais tout ....

    Euhhh.. tu parles de la France de Louis XIV, de Robespierre & Danton, de Napoléon (1er et 3ème) de Pétain etc ???

    Normalement 70 % d’abstention devrait se traduire par 70 % pour la nouvelle socièté en attendant l’éviction complète et définitive du système capitaliste en crise permanente et sans avenir pour l’humanité .

    Disons en tout cas au moins 50 % pour un changement radical - s’avancer à dire que ce changement serait principalement souhaité comme anti capitaliste, non pas encore et c’est bien le souci et ce à quoi on doit travailler. Démontrer LE SYSTEME GLOBAL.

    Frater. LL