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93 sans papiers en grève de la faim à Poitiers et Ségolène Royal

Publie le mercredi 14 juin 2006 par Open-Publishing
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A Poitiers, le mardi 13 juin 2006, la manifestation pour soutenir les 93 sans papiers en grève de la faim depuis les 28-29 mai a démarré à 18h devant l’Eglise Saint-Germain. Elle s’est dirigée vers l’Hôtel de Région Poitou-Charentes où une délégation voulait demander à Ségolène Royal , l’un des rares élus régionaux à ne pas s’être déplacé pour discuter avec les sans papiers en grève de la faim, la raison de son attitude, sa position à l’égard des sans papiers menacés d’expulsion et si elle comptait intervenir en leur faveur auprès de la préfecture.

Sur les banderoles et pancartes de la manifestation on pouvait lire « mépris « royal »des sans-papiers », « Ségolène et l’immigration : silence assourdissant », « Ségolène et les sans-papiers : royalement absente ». Cette dernière pancarte fut même accrochée aux grilles de l’Hôtel de Région.

Après une longue attente, il fut répondu à la délégation que Ségolène Royal s’était abstenue de se rendre auprès des 93 sans-papiers en grève de la faim par crainte de l’usage que pourraient en faire les médias au service de l’extrême-droite mais que si elle intervenait auprès de la préfecture, ce serait avec discrétion. Les manifestants sont repartis fort perplexes.

Dans l’intervalle était parvenue une information assez surréaliste : la grève de la faim des 93 sans papiers, en majorité guinéens, avait franchi la barrière de silence des médias français pour atteindre le gouvernement guinéen par l’intermédiaire de la chaîne TV5. Le gouvernement guinéen serait donc intervenu directement auprès des autorités françaises en faveur des sans-papiers originaires de Guinée . Aucune intervention connue en faveur des sans papiers d’autres nationalités. Affaire à suivre.

Messages

  • Après une longue attente, il fut répondu à la délégation que Ségolène Royal s’était abstenue de se rendre auprès des 93 sans-papiers en grève de la faim par crainte de l’usage que pourraient en faire les médias au service de l’extrême-droite mais que si elle intervenait auprès de la préfecture, ce serait avec discrétion. Les manifestants sont repartis fort perplexes.

    Eh oui, tout est là, tout est dit....

    Par contre pas de soucis avec les médias de droite ou d’extreme droite quand il s’agit de faire propagande pour le sécuritaire.... No problème....

    Côté jardin et côté cour, deux discours , mais probablement une politique réelle et concrete encore differente....

    Copas