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"À MON PARTI"...

Publie le jeudi 25 janvier 2007 par Open-Publishing
15 commentaires

"Tu m’as donné la fraternité envers celui que je ne/
connais pas./
Tu as ajouté à mon corps la force de tous ceux qui/
vivent./
Tu m’as redonné la patrie comme par une autre/
naissance./
Tu m’as donné la liberté que ne possède pas le/
solitaire./
Tu m’as appris à allumer, comme un feu, la bonté./
Tu m’as donné la rectitude qu’il faut à l’arbre./
Tu m’as appris à voir l’unité et la variété de/
l’homme./
Tu m’as montré comment la douleur de l’individu/
meurt avec la victoire de tous./
Tu m’as appris à dormir dans les durs lits de mes/
frères./
Tu m’as fait bâtir sur la réalité comme on/
construit sur une roche./
Tu m’as fait l’adversaire du méchant, tu m’as fait/
mur contre le frénétique./
Tu m’as fait voir la clarté du monde et la possibilité/
de la joie./
Tu m’as rendu indestructible car grace à toi je ne/
finis plus avec moi./"

C’est à la fin du "Canto general" de Pablo Neruda que l’on trouve ce si juste hommage au parti communiste qui fera ricanner les niais... Ils ne comprennent pas la solidarité... Ils ne savent pas la dureté des combats et parfois ne soupçonnent pas la difficulté de la vie...

Il est de bon ton aujourd’hui de se gausser de "ce vestige du passé" que pourtant ils essaient tous de copier pour se donner la force...
Mais il n’en est qu’un ! C’est LE parti !

Il était mardi à la fois au Zénith et dans les coeurs simples de ceux qui prenaient leurs 3X8. Il était aussi au Liban ou à Bagdad malgré toutes les dictatures. Il était avec Angela.
Il était partout, parce que partout où l’être humain souffre, le parti a raison et nécessité d’exister !

NOSE DE CHAMPAGNE

Messages

    • La chaleur humaine des mots n’est pas vaine quand elle fait sincèrement corps avec le corps de celle/celui qui s’exprime, quand elle dit la lucide et ferme volonté de changer le monde, d’humaniser l’homme.
      Le combat des "justes" n’est pas qu’un objet du passé.
      Avec BUFFET le nécessaire combat continue.

    • Beuacoup ont du mal à comprendre effectivement ce qu’a pu représenter l’adhésion au PCF, l’engagement communiste... Au delà des erreurs, du légitimisme qui conduisait à cautionner des choses qu’il aurait fallu condamner, il y avait, il y a une appartenance collective qui ouvrait sur d’autres appartenances, le collectif de travail, les amis, la patrie, l’humanité. Marx a dit que l’être humain n’est riche que de la somme de ses rapports sociaux, que Robinson Crusoe est une fiction... Pour des êtres que le système capitaliste isole, divise et dans le fond rend malheureux adhérer au parti qui combattait cette exploitation et cette alénation c’était choisir la liberté aux côté d’autres...

      Je n’ai pas écouté lediscours de MGB au Zenith simplement la référence à Guy Moquet mort à 17 ans et j’ai pleuré comme tant d’autres... J’avais besoin après tant d’anticommunisme, tant d’injustice de cette réhabilitation, que l’on ose enfin dire à la droite, à tous ceux qui ne cessent de salir les communistes ce qu’a été réellement ce parti. je crois que c’est ce que ressent Nose et qui le fait retrouver ces vers de néruda, il y a aussi ceux d’Aragon sur le même sujet...

      Mais le plus beau pour moi demeure ce cri de Politzer criant aux nazi qui commande le peloton d’exécution "Imbécile c’est pour toi que je meurs"... Il y a cet héroïsme, mais il y a aussi celui au quotidien de tous ces militants anonymes chassés de leur emploi au nom des conquêtes ouvrières arrachées par leur sacrifice et que l’on cherche à nous enlever...

      Danielle Bleitrach

  • La poésie est mon besoin quotidien vital.

    En poésie, il existe une figure de style qui s’appelle la synecdoque.
    (où l’on cite une partie pour évoquer une idée du tout)

    Là l’erreur est de confondre le Parti pour le tout.

    C’est là que l’on comprend les causes de l’echec de la candidature antilibérale de rassemblement.

    Merci pour cet éclairage.

    Léo

    • Moi j’appelle ça plutôt une métonymie mais ça doit être synonyme...
      Et bien je ne suis pas d’accord avec toi !
      tu devrait goûter à "l’esprit colectif", ça n’a rien d’aliénant, bien au contraire !

      Un autre Léo (PCF 20ans)

    • "poésie,
      feu rebelle,
      nous livrons à la troupe de choc de la nuit un dur combat.
      Notre seule arme, c’est notre propre visage"...

      donc la dimension collective passe, en poésie - incontournablement - par la question du sujet.
      Cet espèce de posture dans la parole, qui ne peut être qu’unique.

      Léo, ne te fais quand même pas de souci pour le concept "collectif". il est constitutif de l’altermondialisme.

      Une pensée pour Miakovsky, avant de clore, poète, et son sort.

      Léo

  • c’est juste beau... merci Nose
    je vais le mettre sur mon blog
    Osémy

  • Salut Nose ,
    Quand certains parlent du parti , ils imaginent une machine dont chaque membre serait un rouage dont la justification serait purement mécanique , sans capacité d’analyse ou de reflection .
    Depuis 1964 , j’ai connu plusieurs " parti " .
     Un parti puissant , ou chaque séction comptait plusieurs centaines de militants , ou l’on pouvait se retrouver à 4h du matin à cent ou cent cinquante pour coller dans un secteur de Toulouse .les usines de sud Aviation comptaient alors six ou sept cellules , la Formation des militants fonctionnait à tous les niveaux , cellules , sections , fédérations et ensuite centrale .
    Ce parti parlait d’une seule voix , et il n’etait pas toujours bon que la voix de l’un ou de l’autre s’ecarte de la ligne , peu démocratique , mais d’une efficacité remarquable .
     Un parti ou on a commencé à s’ecarter des fondamentaux , ou la formation des militants etait devenu secondaire , ce parti n’a plus agit , il a réagit , les militants etaient des machines à tracter ou à coller , mais en echange le parti ne leur apportait plus rien dans la structuration des connaissances , les militants découvraient la position du parti au vingt heures à la télé sur des sujets fondamentaux .
     Un parti du n’importe quoi , il fallait etre "in " , à la mode , en fait ceder à la préssion de l’adversaire à tous les niveaux , l’ecroulement du " modele " , semblait avoir supprimé la capacité de reflection de tous les militants communistes .
     Un parti qui lentement se reconstruit , ou la parole est libre , mais ou les décisions sont prises en commun . Il revient de si loin ce " parti " , qu’il peut encore faire des erreurs , mais je crois qu’il est sur la bonne voie . Reprendre la formation , car on ne nait pas communiste , on le devient , par une reflection approfondie , sur le monde , les hommes , les systémes qui régissent tout celà .
    Si j’ai connu tous ces partis , je n’ai connu tout au long de cette période , que des militants admirables , leur dévouement pour les autres , pour les plus faibles , les plus malheureux a toujours été egal , je n’ai jamais rencontré d’arrivistes , de carrieristes , il y avait d’autres partis pour ceux là ! Militer au parti n’a jamais enrichi materiellement quelque militant , bien au contraire , cela coutait souvent en argent , en discriminations , parfois meme en emploi .
    Si j’ai pu douter à certains moment de mon parti , je n’ai jamais douté de ses militants , femmes , hommes , jeunes , vieux , ils ont toujours l’espoir au fond des yeux .

    claude de Toulouse .

    • MERCI CLAUDE POUR CE TÉMOIGNAGE...

      ... si proche de ce que moi je peux en dire...
      Si imparfait qu’il soit, il n’est plus ce parti qui s’était privé de ses forces humaines et qui croyait à tort les remplacer par la télévision, ce "critère de la modernité", comme tu le dis.
      On a vu où çà l’a conduit...
      Moi aussi dans ma section (petite) il y avait plusieurs centaines (420 dans 23 cellules dont la moitié en entreprises) d’adhérents. À l’époque on fêtait les 5000 adhérents dans la Marne et la 5 millième était une camarade de Sézanne... Mais il était devenu inutilisé, et en liaison avec les événements que nous avons connu dans les années mi-80 à mi-90, il a fondu comme neige au soleil...
      On est beaucoup moins aujourd’hui, mais aussi beaucoup plus responsables à tous les points de vue... Ce serait bien qu’on parvienne à redevenir aussi nombreux qu’autre fois, tout en étant aussi responsables qu’aujourd’hui... Et surtout, je crois qu’aujourd’hui, on est devenus conscients de la force qu’on représente parce que c’est une force vivante et qui veut faire triompher la diversité foisonnante de la vie, alors que les médias sont tout au plus "du travail mort" au service de la pensée unique !
      C’est vrai qu’autrefois on avait l’impression d’être plus efficaces parce qu’il y avait "LA LIGNE"... Mais la pensée en action c’est autrement plus riche, même si les décisions et engagements pris en commun sont une nécessité incontournable pour un parti révolutionnaire...

      Qu’on ne se méprenne pas ! Je crois toujours que LE parti est un outil, et qu’il n’est pas question d’accepter un retour à un fonctionnement proche des églises. Mais c’est un outil incomparable, à nul autre pareil, parce qu’il est composé d’une complexité d’êtres humains...

      Salut à toi mon camarade-frère,

      NOSE DE CHAMPAGNE

    • Le " PARTI" n’est pas une abstraction tombée du ciel de l’angélisme , détachée des contingences humaines. Il connaît des défaillances inséparables des défaillances humaines. Le libérer des défaillances c’est , dans un mouvement simultané,travailler à libérer l’homme des aliénations qui pèsent sur sa conscience. C’est un outil de libération à façonner sans cesse.
      Les crimes du passé sont un terrible rappel à la nécessaire vigilance des militants et des non militants.Pour autant, ils auraient une conséquence paradoxale - et encore bien nocive- s’ils barraient la route de la libération humaine.
      Notre juste et lucide combat- dégagé des scories du narcissisme( tellement humain : attaché à nos histoires individuelles) est nécessaire : le monde ne doit pas devenir une jungle livrée fatalement à l’ultra libéralisme et à ses criantes injustices.
      Théo

  • Merci Nose

    Je me retrouve aussi parfaitement ds ces vers de Neruda . Et cela ne me semble pas dut au hasard qu ils te reviennent au soir de ce moment fort a tt points de vue que fut le zenit

    J ajouterais a tt ce que dit Neruda que pour moi ouvrier c est grace au parti que j ai appris "alire et a écrire" decouvert la culture ds toutes ses dimensions.

    C est grace a lui que jeune et moins jeune responsable syndicale j ai put affronter pour le collectif les énarques et autres toliers ds ma boite

    Aujourd hui comme bcp je pense je suis heureux je retrouve mon PARTI celui que j aime celui ou le NOUS n est pas une injure mais le regroupement de milliers de JE

    Le collectif reprend le dessus sans etre la négation de l individuel bien au contraire mais pour faire renaitre l espoir le possible et L EFFICACITE

    Claude je ne sais pas si cela te rassurera mais ds ma section ns preparons deux soirées de formation a partir du programme en revenant necessairement aux fondamentaux et reflechissons sérieusement a redonner a la formation des militants toute sa place

    Ce n est pas moi qui est suivi tout le cursus jusqu a l ecole de 4 et qui sait que l homme que je suis aujourd hui ne serait pas le meme sans cette formation qui frenerait cette demarche bien au contraire la section m a demandé d etre de cette aventure et j y participe avec plaisir

    Oui ce parti qui est le notre est l avenir mais c est a nous tous et toutes de construire ce demain pas a pas pierre par pierre.

    Je ne sais pas ce que vs rescentez ds vos sections mais ici malgré les pressions externes et relais internes (malheureusement) le parti se soude se retrouve non pas en forteresse assiégée mais les communistes en veulent et se sentent a l aise ds leurs baskets

    Le Zenit pour ceux qui l on vecu en direct a transcendé cela
    Oui il y a osmose entre tous et notre candidate (sans aucun culte de la personalité)et ce pour gagner.

    Bon courage a toutes et tous et retroussons les manches ne plaignons pas nos fatigues l enjeux est de taille et vaut le coup de qq sacrifices personnel

    Oui plus que jamais le NOUS doit transcender le JE

    C est cela pour moi etre communiste

    CF vitry 94

  • T’es chiante Nose de Champagne j’allais faire la sieste je lis ton truc et je colle mon Canto Général sur ma platine et loupée la sieste.

    A 16 ans dans le Nord de ma France j’ai goûté à la lutte, j’ai cotoyé la came. Cette dernière m’a laissé le Sida, la première m’a rendu l’espoir.

    Comprendre le parti communiste cela passe par découvrir celles et ceux qui le font. Cela passe par un regard appuyé sur les luttes, les succès, les reculs, sur l’histoire de notre nation et de la classe ouvrière.
    Comprendre le parti communiste cela exige d’entendre les paroles des femmes et des hommes qui paient le prix fort de leur solidarités, de leurs refus de l’exploitation humaine.

    J’ai 48 ans et sans doute bien plus d’arrestations à mon actif que José Bové, j’ai connu les CRS nous flinguant en tir tendu quand nous défendions radio Quinquin et la sidérurgie.
    J’ai encore cette cicatrice au menton quand les boucliers nous sont tombés dessus à Renault Douai.
    J’ai encore l’image de rené un militant haut de 1 mètre 55 qui a refusé de reculer, j’ai encore son sang sur les mains quand nous nous battions ce 23 mars 78 et que nous tentions de l’évacuer.
    j’ai encore en moi les souvenirs de tous ces camarades, souvent anonymes qui n’ont jamais cédé même si nous avons parfois reculé en désordre.
    J’ai manifesté pour Angela, pour Mandela, j’ai voulu occuper le consulat sud africain de Lille et nos camarades mineurs ont affronté la sécurité avec ses flingues à la main.
    j’ai entendu Poniatowski nous traiter de nazis, il a encore des émules ici, et j’ai entendu Gustave Ansart faire l’appel de nos morts pour lui répondre. J’ai entendu cette femme de mineur dont le mari était mort en déportation et dont les 2 fils croupissaient en prison en 1947.
    j’ai vu les larmes de Gervais dont les 2 fils avient été fusillés.
    Jai vu les 10 de Renault traités de voyous par un patronat assassin et une justice de classe.
    j’ai vu tomber Dulcie September.
    j’ai rencontré des centaines de délégués CGT interdits d’embauche.
    J’ai fait,avec un plaisir irremplacable, des dizaines de fêtes de l’Huma, j’ai gratté des tonnes de moules, servi à table, j’ai rencontré le monde sans bouger de la Courneuve.
    J’ai dans une émotion presque insoutenable rencontré les camarades du midi qui avaient arrêté le train qui déménageait les presses de Renault Douai. Ils comptèrent les blessés par dizaines.
    j’ai occupé de nuit de jour, semaine et week end, des entreprises, j’ai pleuré de rage, de colère, de souffrance.

    J’ai quitté ce parti quant il devint l’ombre de lui-même allant jusqu’à renier son passé. Je me suis battu sans lui en orphelin.

    J’ y suis revenu car j’ai tenté plein d’autres choses, j’ai même essayé les rollers mais ce parti qui m’a donné et sauvé la vie est en train de se remettre sur les rails du Congrès de Tours et je ne voudrais rater cela pour rien au monde.

    J’étais au Zénith et pour moi Marie George Buffet était une femme, oui et alors, une femme d’appareil, aie, et tout le tremblement...

    Je connaissais le programme et je découvrais qui le porterait. Marie George Buffet, oui bien sur, mais avant tout ces 6000 coeurs et têtes au même rythme, celui de la solidarité, de la fraternité, de l’égalité, de la liberté. Il y avait ce soir làpas une Marie George Buffet mais des milliers de MGB.

    de l’idôlatrie, sentimentalisme ? même pas, pire une fusion .

    Les communistes sont de retour. Debouts, libres et fiers à l’image de Marie George Buffet.

    Oui mon truc est gniangnian mais je m’en fous car là, dans un petit coin de ma cervelle de communiste peu développé, se trouve l’image de Guy Moquet, de ses 16 ans et puisque le poête a la parole alors :

    ETRE CAPTIF LA N’EST PAS LA QUESTION
    IL S’AGIT DE NE PAS SE RENDRE
    VOILA

    NAZIM HIKMET

    • 90*150 !!!

      Ce que tu viens de dire là est magnifique de simplicité et de vérité !
      Nous avons des expériences très différentes, mais on y retrouve bien des combats communs !
      Fraternité !

      NOSE

  • C’est à Virgile Barel, doyen de l’Assemblée Nationale et père de Max, assassiné par la gestapo sous les ordres de Klaus Barbie, que j’ai remis mon adhésion au parti en 1967.

    Dans la cellule de mon quartier, à Nice (cellule Caffarelli, section des Beaumettes), une vingtaine de camarades d’origine sociale et d’âge très divers : je citerai seulement Claude, qui prélevait sur sa maigre retraite d’ouvrière pour aider l’étudiant sans ressources que j’étais et cette camarade ex-prof de philo, dont je ne peux évoquer le souvenir sans une certaine émotion, et qui ne dormait plus qu’assise sur une chaise, afin de ne pas revivre le cauchemar qu’elle avait vécu dans les camps de concentration.

    Pour l’anecdote, pour ma première réunion, ma secrétaire de cellule (salut, Dédée) m’avait chargé d’un « rapport » sur les mouvements de libération en Afrique Noire (Jean Suret-Canale m’avait été d’une aide précieuse).

    « US Go Home, libérez le Vietnam”, meeting monstre à Paris avec Jacques Duclos en 1969, campagne pour l’émancipation des Noirs, des femmes avec « Free Angela Davis » ont marqué mes premières années de militantisme.

    Depuis j’ai continué à militer pendant une trentaine d’années, acceptant d’exercer quelques responsabilités (secrétaire de section, maire adjoint) et les conséquences qui n’ont pas tardé à se manifester dans une entreprise privée (« blâmes », entraves à la promotion). J’ai connu l’enthousiasme des luttes, la fraternité des camarades, mais aussi la corruptibilité de quelques élus et la complaisance de certains dirigeants à leur égard…

    Oui le PCF est un outil irremplaçable car c’est avant tout un collectif de femmes et d’hommes désintéressés qui, avec leurs défauts et leurs errements certes, oeuvrent sincèrement à l’avènement d’un monde plus juste.

    Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre

    Que serais-je sans toi qu’un coeur au bois dormant

    Que cette heure arrêtée au cadran de la montre

    Que serais-je sans toi que ce balbutiement

    J’ai tout appris de toi sur les choses humaines

    Et j’ai vu désormais le monde à ta façon

    J’ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines

    Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines

    Comme au passant qui chante on reprend sa chanson

    J’ai tout appris de toi jusqu’au sens du frisson

    ….

    Aragon, le roman inachevé, chanté par Jean Ferrat

    On ne va tout de même pas laisser quelques arrivistes nous déposséder de cela !...

    Francis G de Quincy

    Adhérent au PCF de 1967 à 1996
    Ré adhérent depuis le ../../2007 (?)

    Tant pis pour les grincheux !!!

    • Vos témoignages sont si forts et tellement chargés d’émotion que je comprends que vos ennemis soient si carnassiers. Ce que vous décrivez là : solidarité, chaleur humaine, conviviale et fraternelle, combats pour la justice, pour la liberté, j’ai beau chercher ça n’existe pas ailleurs. Vous soulevez des montagnes de jalousie, et d’envie. Je ne suis pas au PC, mais je vous découvre sur Bellaciao, et vous me plaisez beaucoup. Votre chaleur est plus puissante que celle du feu. Si ça continue ainsi, vous allez nous embraser pour de bon.