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À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA.
Publie le lundi 14 février 2011 par Open-Publishing68 commentaires
Issu-e-s d’origines et de traditions politiques et militantes diverses, nous avions répondu à l’appel de la LCR de construire un nouveau parti rassemblant le meilleur des traditions du mouvement ouvrier et des différentes histoires de la gauche, pour proposer une alternative à la crise du capitalisme et au social-libéralisme. Mais au lieu d’être un facteur positif dans la recomposition de la gauche de transformation sociale et d’avancer vers une nouvelle force pluraliste et ouverte, le NPA s’est de plus en plus éloigné de cet objectif.
Ce congrès aurait dû être l’occasion de tirer les bilans d’une orientation politique qui, notamment lors des élections européennes et régionales, nous a amené à l’isolement. Il aurait dû permettre d’analyser et de comprendre les raisons de l’importante désaffection militante qu’a subi le NPA depuis son congrès fondateur et qui s’est notamment traduite par sa rétractation sur le seul courant de l’extrême-gauche traditionnelle autour de l’ex-LCR et de petits groupes.
Cela n’a pas été le cas, les bilans n’ont pas été tirés. Si cette analyse avait été menée elle aurait permis, au sortir d’un mouvement social inédit, de comprendre l’attente de dizaines milliers de salarié-e-s, acteur-trice-s du mouvement social, syndical, associatif et politique, hommes et femmes de gauche et des classes populaires.
Face à une majorité présidentielle devenue illégitime dans le pays, à un régime institutionnel de plus en plus décrié, une véritable alternative politique à gauche est attendue et indispensable pour mener la bataille idéologique et politique contre les responsables de la crise économique et de la misère sociale, ceux qui font payer cette crise aux peuples en France, en Europe, comme dans le reste du monde.
Beaucoup n’en peuvent plus de l’éparpillement irresponsable da la vraie gauche qui l’empêche d’incarner une alternative crédible à un parti socialiste dont on sait qu’il ne fera pas autre chose qu’un Papandréou ou un Zapatero, une fois au gouvernement.
Rassembler l’ensemble des forces politiques à la gauche du PS pour défendre en 2012 et après un programme en rupture avec toutes les variantes du libéralisme : telles sont les urgences de la gauche politique.
Les déclarations de dirigeants du NPA pour une candidature « des luttes » ou « du mouvement social » ressemblent plus à une dérobade qu’à une avancée, puisque dans le même temps le congrès du NPA refuse d’engager la discussion pour chercher un accord politique avec les forces rassemblées dans le Front de Gauche ou la FASE. Ce n’est qu’en acceptant d’entrer dans une dynamique unitaire que l’on peut sérieusement engager la discussion sur le programme, et les candidatures les plus à même de représenter le rassemblement. Sans majorité politique à son congrès, le NPA se dirige à nouveau vers la répétition d’une politique isolationniste.
Pour autant, nous considérons toujours que l’expérience accumulée par le NPA ne devrait pas faire défaut à la nécessaire recomposition de la gauche. Mais au regard des échéances sociales et politiques présentes et à venir, la priorité pour nous est désormais de participer à tous les actes concrets qui rapprochent de la constitution d’un front social et politique de la gauche antilibérale et anticapitaliste, qui fasse pièce à la droite sarkozyste comme à la montée de l’extrême droite, et propose une alternative crédible au social-libéralisme.
Le Front de Gauche peut être un premier pas dans ce sens, en passant à une nouvelle étape de son développement, en s’ouvrant à d’autres forces politiques, en se transformant pour accueillir dans des collectifs toutes celles et ceux qui veulent les rejoindre sans nécessairement adhérer à l’une des organisations et ne pas se réduire à un cartel de sommet.
Il faut impérativement que toutes celles et ceux, organisations, courants, citoyen-nes engagé-e-s, qui partagent cette même volonté d’unité fassent force politique ensemble.
L’orientation majoritaire du NPA tourne le dos à cette perspective. Membres de la direction sortante nous en prenons acte et nous décidons de ne plus en être. Nous continuerons ce combat notamment avec le courant Convergence et Alternative et avec toutes celles et ceux qui partagent cet objectif, qu’ils aient quitté le NPA ou qu’ils y restent. Nous reprendrons par d’autres chemins le projet que nous croyions possible lors de la fondation du NPA.
Leila Chaibi (ex-CE et CPN NPA L’appel et la pioche),
Yann Cochin (ex-CE et CPN NPA Clamart),
France Coumian (ex-CPN NPA Paris 19e),
Maël Goepfert (ex-CPN NPA Paris centre),
Danièle Obono (ex-CE et CPN NPA Aubervilliers),
Anthony Smith(ex-CPN NPA Reims),
Stéphanie Treillet (ex-CPN NPA 94)
Messages
1. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 10:28, par guillot
Les camarades de la GU qui ont rejoint la FDG depuis 2 ans considèrent celui-ci comme "la 3° composante de la gauche"( discours de Christian Picquet au congrés de la GU)
Olivier Besancenot a tout a fait raison de rappeler hier soir sur la 5 dans l’émission "C Politique" que le NPA veut changer de gauche et non pas changer la gauche.
En se tournant ainsi vers le front de gauche, ces camarades de "convergence et alternative" défendent donc un démarche diffèrente, un raccourci sur laquelle je ne miserai pas un euro (changer la gauche !)
La "lente impatience" de Daniel Bensaïd, ils ne connaissent pas
2. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 10:29, par Carlos
Allez-y quittez le NPA et allez servir de porte-soupes au PS !!!
Ce que l’on peut regretter c’est votre manque de maturité politique et votre naïveté face à la véritable fonction de Mélenchon qui est celle de briser la gauche radicale au profit du PS !!!
3. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 10:42
haha marrant, prévisible depuis un bon moment...
allez zou, chez Mélenchon !!
1. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 12:56
comment peut-on passer de "L’appel et la pioche" au Parti de Gauche ?????
j’hallucine (mais pas trop en fait, je m’en doutais depuis lgtps...)
2. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 15:27, par Antoine (Montpellier)
Pour comprendre bien des choses dans ce départ du NPA, il faut voir comment aux Régionales, contre la décision majoritaire de son parti, la première signataire de ce texte, Leila Chaibi, avait négocié personnellement la position en numéro 2 sur la liste du Front de Gauche en Ile de France. Avec une humiliante réponse négative du FdG :
" Je trouve ça dommage que l’on refuse la place de numéro 2 à Paris à Leila Chaibi [NPA « unitaire », engagée dans des collectifs comme l’Appel et la Pioche ou Jeudi noir, ndlr]. On a besoin de gens comme cela. » " (Clémentine Autain)
http://www.liberation.fr/politiques/0101614283-clementine-autain-et-le-verrouillage-du-pcf
Cet épisode est un révélateur de la conception que certains camarades unitaires, en réalité unitaristes, du NPA avaient/ont (?) des rapports avec des forces à la gauche du PS qui refusent un minimum de clarté vis-à-vis de celui-ci. Aller au PG, comme le fait Leila Chaibi, malgré le forcing ultrapersonnalisé, pilonnant Strauss-Kahn pour laisser la porte entrebaillée vers Aubry, et foncièrement antiunitaire de Mélenchon pour être LE candidat de la gauche radicale, en dit long sur les démissions politiques d’une démission du NPA.
Cela étant dit sans donner quitus à ceux qui continuent dans le NPA et qui ne parviennent pas à se mettre d’accord sur une démarche d’unité combinant fermeté de principes et souplesse tactique. En Languedoc Roussillon nous avions réussi à trouver ce (très difficile) point d’équilibre aux Régionales. La réalité aujourd’hui c’est que, pour les cantonales, le PCF 34 a décrété unilatéralement que cette unité-là c’était fini ! Et le PG 34, avec beaucoup de regrets en forme de moulinets, reste dans son sillage tandis que le FdG 34 continue à prétendre qu’il est unitaire, bla-bla... Dans le même temps, le PCF 34 est toujours allié à la maire socialiste aubryste de Montpellier et à ses colistiers du Modem, vote les crédits à l’enseignement privé et, tout récemment, a introduit lui-même le rapport appelant à voter une délégation de service public, autrement dit une privatisation à peine déguisée, pour une crèche à ouvrir prochainement ! Seul l’élu du NPA a voté contre (1). Les Chaibi et autres démissionnaires du NPA ferment délibérément les yeux sur cette réalité de terrain et cultivent l’incantation unitaire.
Ils évitent soigneusement de méditer cette réalité-là et préfèrent mythifier un positionnement (pré)supposé unitaire, lui-même présupposé fondé en indépendance politique, du FdG. En oubliant au passage le passé pas si lointain d’unités à gauche qui se sont avérées des catastrophes politiques (cf la Gauche Plurielle jospinopilotée faisant le lit de Le Pen avant que Sarko ne parvienne -provisoirement - à marginaliser le FN et avant que Marine Le Pen, etc.).
Chercher à répondre aux impatiences (légitimes) des salariés à faire tomber Sarko n’autorise pas à céder à l’opportunisme de remettre en selle des Mélenchon et Cie qui n’ont jamais tiré un vrai bilan de leur tout récent passé politique (non plus que de leur présent : voir plus haut sur le conseil municipal de Montpellier), pourtant coresponsable de la catastrophique Gauche Plurielle, et qui ne conçoivent l’unité qu’à leurs conditions de maintien des opacités politiques sur la possibilité de (re)faire l’unité avec le PS !
L’unité est donc toujours un combat nécessaire à mener mais la faire à n’importe quel prix politique est une défaite ... sans combat avant une débâcle annoncée ! Pour le plus grand bonheur de Sarko ou/et Marine Le Pen. Pour celui du capital surtout qui adore ce retour périodique des unités à gauche s’annonçant en alternatives grandiloquentes pour finir en alternances piteuses ! Cela marche depuis 1981. Mais cela avait commencé bien avant... Alors, devant les difficultés bien réelles des anticapitalistes, préfère-t-on (re)prendre les raccourcis vers le grand cycle de la roue de l’histoire qui tourne pour revenir immanquablement au point de départ, la perpétuation du capital ?
Tout ceci est bien regrettable mais cette fuite en avant politique n’est, elle-même, pas nouvelle et elle est au fond inévitable. Reste à éviter d’en tirer prétexte pour continuer à tourner en rond entre anticapitalistes. Car là aussi il y a des conforts d’impuissance qu’il faudrait se mettre à déjouer car ils favorisent ces démissions mystifiantes de Chaibi et ses camarades. Ce que le NPA n’a pas su faire à son congrès et qu’il va devoir apprendre à faire enfin en relançant ce qui dans son nom annonçait une nouveauté qui n’est pas au rendez-vous. Pas encore...
Antoine (Montpellier)
(1) Montpellier Compte rendu du conseil municipal du 7 Février 2011 par Francis Viguié, élu NPA-Fase
4. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 10:43, par beringei
Moi aussi je suis de la position 3, mais je ne serais pas un lâche et je continus au NPA. Comment peut on agir comme cela présenter un texte voté par les militants, et parce que celui ci n’est pas majoritaire on se casse, il ne fallais pas présenter de texte et quitter le parti avant sinon c’est du non respect de la démocratie interne.
Si ils pensent que la ligne du FDG est claire entre ceux qui souhaites encore gouverner avec le PS, ce qui veulent ouvrir le FDG au NPA et ceux qui ne le veulent pas vraiment, les accord à géométrie variable (voir les régionales et les cantonales)…Quand on voit Leila Chaibi qui en plus de cette fait refusé une place sur les liste FDG aux régionales comme Autain (deux sadomasochistes) l’entendre dire que le PG a sa porte toujours ouverte (c’est pour ça qu’il y en a qui le quitte aussi), si elle croit que ce parti est plus démocratique avec aucun texte alternatif à celui du chef, puisque pour cela il faut 20% du bureau national.
Ce matin Mélenchon a affirmé qu’il été pour Mastrich à l’époque ou il était Jospiniste soit déjà un programme libéral européen, maintenant il est contre le traité constitutionnel et demain c’est quoi ?
Lors du congrès tous été d’accord qu’il ne pouvait s’agir d’un ralliement au Front de Gauche et qu’un candidat estampillé tête de parti ne pouvait pas être candidat d’un rassemblement même la P3 la dit.
On verra en 2012 si les actes suivent les discourt des un et des autres.
Le coût de pas d’alliance avec le PS le PCF et bové nous l’on fait en 2007 et des le deuxième tour on discute gouvernement avec Royal, donc oui les promesse n’engages....
5. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 10:52, par DANTON
Enfin le danger s’en va , avec le départ de ces camarades, leur tentative de faire une OPA sur un parti qui ne se compromets pas, a échoué.
1. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 10:58
Bon débarras ! Chacun son camp ! Ou bien aller à la soupe avec Mélenchon et le PS ou construire un parti révolutionnaire sont deux alternatives bien différentes...
Qui ne pressentait pas ces départs et ce depuis les débuts du NPA alors vérolé de l’intérieur ?
2. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 12:05, par Papy Georges
Militant du PCF de 58 à 76, puis de diverses dissidences (rénovateurs, CAP) et aujourd’hui militant de la FASE) J’ai longtemps entendu ce discours injurieux et méprisant venant de camarades pour qui nous étions devenus l’ennemi principal, des traitres. Voyez où en est le PC aujourd’hui (situation que je déplore) et vous imaginerez où en sera le NPA dans quelques années.
3. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 12:54
à part ton discours, je vois pas...
6. Un congrès de repli, 14 février 2011, 11:00, par gb26100
Le NPA pose des questions importantes sur les conditions de travail possible entre révolutionnaires et réformistes. L’expérience depuis mai 1981 est marquante. Cependant le dogmatisme du NPA ferme les portes à toute construction. Tout petit dans ses certitudes, le NPA va tenter de surfer sur la vague des révolutions tunisienne et égyptienne en oubliant un peu que nous sommes en France, c’est la voie du déclin et du repli.
1. Un congrès de repli, 15 février 2011, 08:21, par Copas
C’est vrai, ça...
A côté de l’immense union de 4 ou 5 partis derrière Mélenchon le NPA est tout petit...
c’est dommage qu’il soit aussi incompris et on en comprend toujours pas pourquoi l’avalanche Mélenchon qui est là chérie par les médias n’est toujours pas fait disparaitre le NPA
Nier l’autre, pour nier ses arguments, a toujours été un classique des sectaires...
7. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 11:41, par David (91)
Tant de haine !
J’ai l’impression à vous lire que l’on parle de militantEs d’extrême-droite !
Ces camarades, oui je n’ai aucun mal à dire camarades, ont fait le choix de quitter le NPA et plutôt que de baver des flots de mépris sur leur dos, les militantEs du NPA dont je fais parti devrait tirer les conclusions de cette désertion comme ils devraient tirer les conclusions d’un congrès que je qualifierai de "fratricide". Alors bien sûr on peut conserver la même posture, ne pas bouger d’un iota et continuer d’écrémer au sein de nos rangs en définissant chaque départ de traitrise ou de lâcheté. On peut évidemment le faire et continuer de penser que, NOUS, nous détenons la seule et unique vérité. Pour autant je ne suis pas entré au NPA, et par ailleurs en même temps dans le champ politique, pour me faire le gardien d’un temple déserté.
Il va falloir être fortEs pour sortir de l’impasse de ce congrès ! Critiquer le départ de camarades ne me semble pas pouvoir être décemment considérer comme une preuve de la force dont nous avons besoin.
1. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 12:18, par joel
les seuls à se réjouir de ce sectarisme de la direction du NPA, ce sont les responsables socialistes.
2. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 13:19
c’est ton post qui fout la merde !
3. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 17:57
ça veut dire quoi, tirer les conclusions ? Abonder dans le sens des partants (qui ne supportent pas d’être minoritaires, c’est leur droit) ? Ou respecter la démocratie et la position majoritaire ?
Dans ma section, des militants ont quitté le NPA (pour LO) parce qu’ils trouvaient qu’on attachait trop de place à l’écologie, ils n’ont pas supporté le fait que le NPA dialogue avec les décroissants. D’autres ont quitté le NPA parce qu’ils trouvaient au contraire que la place de l’écologie n’était pas assez importante.
Alors on fait quoi ? On "tire les conclusions" dans deux sens contradictoires ? ça ne tient pas la route... Une seule solution : on débat, on vote...
Chico
4. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 21:58, par David(91)
Les stratégies de tendances ont amené à ce qu’aucun texte d’orientation ne soit voté pas plus qu’un appel du congrès. C’est cela que je trouve lamentable. Quant à moi il me semble qu’il existe une articulation possible entre la révolution et le fait de défendre une politique d’urgence dans les institutions et ceux en partenariat avec les forces de la gauche anticapitaliste et anti-libérale. C’est les positions qui se sont transformées en posture de la P2 et de la P3, et le manque évident de souplesse de la P1 qui a canardé la P2 dans l’introduction de son texte d’orientation avant de fermer toutes les portes à la P3 dans sa conclusion lors du congrès qui ont transformé ce congrès en défaite politique. Qu’il y ait des divergences soit, que personne ne souhaite faire des efforts pour les combler, là c’est plus grave.
Serons-nous nous relever ?
5. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 22:29, par Pierro
Pour moi, bien au contraire, je me réjouis que les trois tendances soient proches les unes des autres et qu’aucune ne soit majoritaire : nous avons justement construit le NPA dans ce sens, pour rassembler les anticapitalistes parmi lesquels certain(e)s sont plus unitaires, d’autres plus décroissants,plus ouvriéristes, plus enclins à l’ouverture ou de toute autre sensibilité... C’est sûr, les dans les partis où tout se décide à la tête, c’est plus aisé mais la démocratie réelle, c’est tout sauf aisé...
8. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 12:22, par gonzague de Boisseson
Je suis également sur la position 3 du NPA, et je déplore l’attitude fermée de la majorité de l’organisation.
En revanche, je suis profondément navré de voir ces quelques camarades quitter le NPA et rejoindre de fait un front de gauche pour l’instant soumis au PS.
Les principaux obstacles à l’unité, ce sont bien nos partenaires du Front de Gauche qui ne veulent pas vraiment rompre avec le PS.
Le NPA porte aussi sa part de responsabilité, mais il faut tout de même reconnaitre que le NPA a essayé de faire l’unité sur des bases d’indépendance vis à vis du social libéralisme.
Nous restons donc au NPA, et nous ne déserterons pas comme l’ont fait ces 6 camarades.
Qu’ils rejoignent Piquet ou Mélenchon, peu importe, ils ne serviront que de faire valoir à un front de gauche qui refuse obstinément de lacher la main du PS.
Avec un peu de chance, ils obtiendront peut être quelques places dans les institutions.
Triste début de siècle.
Heureusement, ils ne représentent qu’eux mêmes !
1. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 12:48
Les qui sont sur la "position 3" et qui fustigent leurs camarades, sont autant de la 3 que moi adeptre de la Scientologie : ils avancent masqués pour justifier l’injustifiable : le NPA a décidé de ne rien décider dans l’indécision sur la décision à prendre tout en portant haut et fort l’exigence "tueuse" de rassemblement, dites avant tout la fin de l’histoire.
Plutôt que de la construire.
J’ai des ami/e/s parmi celles et ceux qui partent et parmi celles et ceux qui restent. On continuera à travailler ensemble au rassemblement autrement que devant la glace en se rasant.
2. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 12:57, par gonzague de Boisseson
Désolé, mais je suis bien un militant NPA position 3. J’ai même participé au congrès !
Et je répète ce que la majorité des camarades de la position 3 ressentent : de la peine ou de l’indignation vis à vis de ces quelques ex camarades qui se rallient sans combattre au FdG, et donc par ricochet, au PS.
3. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 13:05
Leila Chaibi est partie direct au PARTI DE GAUCHE
4. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 13:11
et donc "....par ricochet" à la réaction capitaliste et donc in fine au plus gros impérialisme !!! De l’imbécilité de la pensée sectaire ! Très chers du NPA, avez vous lu quelque chose qui parle de la politique du Front Unique Ouvrier ? Qui n’irait pas jusqu’à un Chirac, allons donc ! Le NPA restera donc l’assoc de trois groupuscules, tant pis pour nous. Georges Franc
5. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 14:52
Lisez un peu le texte, et un peu d’analyse que diable !
Les ex-membres du CPN qui quittent le NPA souhaitent aller au Front de Gauche sans combattre ? Mais comment fais-t-on pour entrer au FdG sans combattre ?
Car pour l’instant le FdG reste encore une alliance de trois organisations, alors que ces camarades partant défendent un Fdg élargi à d’autres composantes, aux citoyens, au mouvement social, ils combattent pour un Front social et politique !
6. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 14:56
certains vont au PARTI DE GAUCHE, chez MELENCHON... (libé d’aujourd’hui) (donc dans le fdg)
7. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 15:09, par Prolo04
Front unique OUVRIER, mais si tu parles de la classe ouvrière tu vas choquer les réformistes Républicains du parti de gauche !
8. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 15:20
Réformistes républicains !!? Les grands mots tout de suite ! ou les gros mots... ? parce que c’est qui au FG ? des noms, des noms ! ça à voir avec Jaures ou avec DSK ? Et les communistes ? côté Marty ou côté Marchais ? alors oui Front Unique, c’est ce qui a manqué pour les retraites comme demain aux élections . Alors domage que Npa c’est désormais anti PG comme depuis deux ans c’est seulement anti PS pour appeler à y voter aux deuxième tour...
Georges F
9. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 21:42, par Niet Piolet
André MARTY. Tu parles du boucher d’Albacete, l’agent du guépéou en Espagne, celui qui faisait liquider les anarchistes ?
Quant à JAURES, le courage de son engagement contre la guerre ne doit pas faire oublier qu’il approuva la participation du socialiste MILLERAND à un gouvernement bourgeois : c’était un honnête réformiste, ce qui est tout de même plus sympathique qu’un social-libéral, mais un réformiste tout de même.
9. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 13:37, par copyleft
Quelle misère que de voir tous ces commentaires !
La division de la vraie gauche ajoutée à la trahison de la "gauche" —> Je suis en train de faire refaire mon passeport, et je me casse en 2012.
Signé Pov’con
10. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 13:55
A l’origine du réformisme social-démocrate, Eduard Bernstein (fin 19ème siècle) : "Le mouvement est tout, le but n’est rien".
Début 21ème siècle, apport théorique majeur du Nouveau (!) Parti Anticapitaliste/Autoproclamé : "le but n’est rien, l’Organisation est tout".
Y a quelque chose qui cloche la dedans ... C’est pas demain la veille que j’y retourne !
11. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 14:10, par richard PALAO
Je ne ferais pas de commentaire sur le départ des ces militants du NPA , chacun étant libre d’adhérer et de quitter un parti politique lorsque son orientation ne lui convient plus .
Par contre je m’interroge sur leur point de chute sur lequel ils ne s’étendent pas trop , vont-ils rejoindre le FDG , avec l’espoir qui me semble bien mince de le tirer plus à gauche ? vont-il créer un enième groupuscule qui sera sans influence dans le débat politique ? vont-ils lutter avec les EX d’autres formations et les non-encartés pour créer un vrai parti communiste ? car il me semble que c’est là le noeud du problème du NPA , en abandonnant toute référence au communisme il est devenu un parti attrape- tout ingérable sans ligne directrice avec comme seul ciment l anti-PS et l’anti-FDG alors que le NPA a appelé à voter PS aux deuxième tour des régionales et qu’il fera de même à la présidentielle et aux législatives .
Le NPA se dit révolutionnaire et anticapitaliste seulement seuls les actes comptent et lorsque l’on participe à l’ arrivée au pouvoir du PS dans les régions et au sommet de l’état , quelques soient les contorsions réthoriques pour le justifier , on se place sur la même ligne que le FDG , celle de la lutte des places pour assurer sa survie .
PAS ETONNANT QUE LES MILITANTS DU NPA NE S Y RETROUVENT PAS ET N ARRIVENT PAS A DEGAGER UNE LIGNE MAJORITAIRE .
Je viens de lire sur le site du NPA que ce dernier s’apprêtait à recevoir une délégation de DIE LINKE , à bon DIE LINKE est fréquentable , mais pas le FDG ?
alors que l’objectif du FDG est de créer une DIE LINKE à la française , et que DIE LINKE est affilié au PGE qui est à la révolution ce que la royauté est à la république ; une contradiction de plus du NPA , qui adopte des positions politiques opportunistes selon les situations et les pays .
Et que l’on ne viennent pas me dire que je fais de l’anti-NPA , puisque ce que j’exprime est partagé par un bon tiers des militants du NPA .
1. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 14:56, par IBES
Je suis sur la position 3 et je comprends que des camarades puissent quitter l’organisation dans laquelle l’orientation politique ne correspond plus à leur conception d’une organisation politique de classe.
Isolement du NPA dans une position un peu sectaire et peu lisible pour le mouvement social parfois.
Je pense que ces camarades font une erreur quand ils se rallient à Mellenchon pour lequel je n’ai absolument aucune confiance.
Mais j’ai une profonde admiration pour les militants du PC du PG de la GU, de la FASE ? ETC...ILS NOUS RESSEMBLENT TERRIBLEMENT même s’ils sont un peu abusés par la"vitrine" de leur leader charismatique mais vide de sens.
Par contre je ne peut admettre et comprendre que des camarades insultent, fustigent les camarades qui viennent de partir, il s’agit d’un choix politique et leur choix même si je ne le partage pas est respectable.
On emploie le mot traitre ou "bon vent" ,vous les appeliez camarades encore hier et tout à coup ils sont hors du coup, je pense que vous manquez d’ouverture d’esprit, il n’y a pas d’un côté les bons camarades et de l’autre les mauvais : il y a des orientations que l’on partage ou pas , ça ne fait pas d’eux des rénégats.
Le manque d’humilité et de respect est parfois trop indigne de leur appartenance à un parti politique qui croit en la classe ouvrière et qui doit lui apprendre à fortifier, unifier ses révoltes contre la classe bourgeoise.
Chers camarades ne vous trompez pas de cible, nous sommes de la même classe !
2. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 14:58
c’est écrit dans l’article...
et dans libé, on lit que certains passent par le parti de gauche...
3. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 15:00
Et si la solution ce n’était pas de "construire" poussivement des "partis politiques" qui engendrent conflits internes et se font systématiquement baiser à toutes les élections,... Mais au contraire de commencer à s’organiser à la base en créant des structures d’un pouvoir économique alternatif !.... prélude concret au monde que nous voulons construire ?
4. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 15:06, par David
De mon point de vue, on ne peut émettre un jugement en bloc. Le départ de Stéphanie est une grosse perte : c’est une militante révolutionnaire qui a participé à la construction du NPA. On a des divergences stratégiques, mais je suis persuadé qu’on se retrouvera un jour et qu’elle se trompe en allant voir du côté de la FASE. En revanche, quand je vois Chaïbi-aux-dents-longues rejoindre le PG, je pense qu’elle a trouvé un parti à son image et que c’est une très bonne chose pour elle mais aussi pour le NPA, dans lequel elle n’avait pas sa place.
12. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 15:35, par Zigomar
Cette déclaration de rupture est plus axée sur les élections que sur les luttes.
Les révolutions tunisienne et égyptienne n’ont fort heureusement pas attendu que des accords électoraux "redonnent de l’espoir au peuple".
Ces démissions étaient méditées et même annoncées depuis longtemps, certains signataires avaient même tenté en vain d’être candidats du Front de Gauche contre leur propre parti aux Régionales. Je ne suis pas certain qu’au Parti de Gauche une telle attitude ne leur aurait pas valu d’être virés, le NPA a fait preuve de davantage de mansuétude.
Pourquoi avoir attendu le congrès pour faire cette annonce ? A l’évidence par souci médiatique. Le seul passeport politique des démissionnaires, leur seule valeur aux yeux de Mélanchon, c’est d’être des ex-NPA.
13. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 16:52
je suis de la 3 et je regrette le départ de certains camarades, par contre dés le début il y en a qui c’étaient trompe de boutique. Leila Chaibi par exemple est une bonne militante, dynamique et pleine d’idées, par contre elle a tendance a confondre lutte des classes et luttes des places, certain veulent l’union coute que coute car ils sentent le bon plan pour être élus, c’est regrettable mais c’est comme ça !
1. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 17:14
Tu as bien raison ceux qui devrait être là pour servir commence par se servir
la conséquence en est le rejet des politiques avec au bout l’abstention ou pire le vote FN. Où est le temps ou les permanents (elus ou pas) touchaient un salaire d’ouvrier et reversaient le reste au parti ? Autre temps autre façon d’agir. tout est effectivement à reconstruire mais ce n’est pas l’invective qui fera avancer les choses. JP
2. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 17:24
Raison de plus pour ne plus poser les problèmes politiques de cette manière. La construction d’un parti dans la logique électorale - ce qui est le cas pour tous les partis aujourd’hui - aboutit systématiquement à la lutte des places.
3. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 18:03, par judecannes
Décrispez vous les gars.
Il n’y a aucune raison de vous prendre la tête.
Ce congrès est une réussite. Chacun suit sa voie. Les choses sont claires. Ceux qui veulent rester purs restent purs et ceux qui étaient près à l’union vont la faire.
Il ne devrait y avoir que de la joie sur vos visages. Chacun peut suivre sa route.
jdc
Le cap des trois ans est, parait-il, critique pour les amoureux. Trois ans déja...
Bonne saint valentin
14. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 17:59, par kounet
Ils sont mignons au NPA mais ils ne servent à rien et les ouvriers ne comprennent rien à ce qu’ils racontent .
1. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 18:12
faut croire qu’ils comprennent bien le message de l’UMPS : on va vous baisser !
2. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 08:08, par Cop
tandis que melenchon ils comprennent.
Toujours les petites attaques de bas étage contre le NPA, que des sectaires vont chercher au fond des poubelles du FN
Aucun argument, en plus ce que tu dis est imbécile car besancenot est parfaitement bien compris par les travailleurs .
15. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 22:07, par VERGNES
TENDANCE NPA
A l’étape actuelle de sa construction, le NPA n’est pas encore un parti, mais une fédération d’anticapitalistes qui n’a pas intégrer le pourquoi de la nécessité d’un parti où le débat le plus large doit décider de l’action à mener en commun.
Un temps pour le débat, un autre pour l’action décidée démocratiquement.
Le NPA ne peut rester la simple addition de militants qui l’un y vient pour ceci et l’autre pour cela et qui crie à la trahison quand son thème personnel de radicalisation n’est pas suffisamment pris en compte à ses yeux.
Le maintien permanent des tendances hors des temps de débats programmés alimentent cet état de fait. Les conséquences sont doubles : fragmentation de nos capacités militantes et surtout rend impossible la construction d’un parti de masse.
Chaque militant devant du coup se prononcer et se positionner pour telle ou telle tendance. Ce diktat pour de nouveaux arrivants est ingérable et devient un repoussoir.
Ma tendance à moi, c’est la tendance NPA. Le NPA étant une tendance du mouvement ouvrier. Une tendance qui puise ses racines dans la Commune de Paris, la Révolution russe, dans son combat contre le stalinisme et l’illusion réformiste.
C’est cette même illusion réformiste qui depuis des décennies détourne les aspirations révolutionnaires. La création de toutes pièces du FDG en pleine montée de l’anticapitalisme en est le dernier avatar.
Le FDG a pour l’instant réussi à canaliser en partie ce fort sentiment anticapitaliste grandissant alors que le mot même de capitalisme avait disparu du discours dominant. Le FDG a pour fonction d’accompagner et de canaliser la radicalisation vers les urnes (référendum en pleine mobilisation des retraites).
Le fait électif est toujours perçu comme le chemin le plus court pour aboutir à un changement. De plus il est daté, l’échéance est connue d’avance, ce qui n’est pas le cas pour le mouvement sociaux et encore moins pour des périodes révolutionnaires.
L’élection c’est sans risque, si ce n’est que de remettre une tune dans le bastringue en attendant la prochaine et en se disant que cette fois-ci se sera la bonne et de se satisfaire d’une situation moins pire qu’avant comme étant une grande victoire.
Certains de nos camarades, comme d’autres avant, ont choisi ce raccourci, je ne les blâme pas. Mais je leur demande de ne pas auto-justifier leur départ en tapant sur le NPA comme seul responsable de leur décision, mais d’assumer clairement leur choix personnel d’un engagement militant de préférer le voie réformiste (même teintée de radicalité).
Et à tous ceux et celles qui fustigent le NPA de ne pas rejoindre le FDG, il suffirait de vous répondre que le PC, principal partenaire du FDG, s’y oppose totalement. Ce qui est tout fait compréhensible, puisque son souhait est de participer à un gouvernement PS. Et c’est bien là que Mélenchon montre toute sa duplicité. Il veut être le candidat du FDG et dans le même temps affirme qu’il ne participera à un gouvernement du PS.
Ce grand écart le NPA refuse de s’y associer, c’est la moindre des honnêtetés politiques, et tôt ou tard les masques tomberont…mais une fois de plus, l’illusion réformiste aura retardé l’affrontement de classes.
Pour info : en Loire Atlantique, pour les cantonales, le PC ayant passé un accord avec le PS, il n’y aura pas de FDG. Le NPA a proposé au PG des candidatures communes. Refus du PG qui se présentera sous sa bannière. Y’a pas à dire le FDG c’est vraiment le seul lieu unitaire possible et le NPA n’est qu’un vilain petit canard sectaire.
1. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 23:30, par richard PALAO
puisque tu parles d honneteté politique , je pense que tu vas rectifier ton erreur ; le FDG n a pas demandé de référendum sur les retraites , il s agissait d’une proposition du seul MELENCHON , proposition qui a été rejetée par le PCF ;comme quoi qu’il n y pas qu’au NPA qu’il est difficile de se mettre d’accord .
2. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 08:03, par Cop
et tu es pour se mettre derrière mélenchon ? en réservant tes attaques au NPA ?
tous ensemble tous ensemble, ouais ouais
tu soutiens donc le NPA ? Contre Mélenchon ou tu es ailleurs ?
3. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 09:14, par richard PALAO
je m oppose au FDG et au NPA qui se la joue à plus révolutionnaire que moi tu meurs et qui appelleront tous les deux à voter pour DSK le patron du FMI au deuxième tour des présientielles , comme je ne veux pas faire des redites , je t’invite à relire ci- dessus mes réponses à COPAS
4. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 11:09
Je te l’ai pourtant déjà dit sur un autre fil...
Tu es devin ? Moi qui suis au NPA je ne sais pas encore ce qui sera décidé pour le deuxième tour. Ce n’est pas décidé, et pourtant tu le sais, et tu le commentes. C’est pas un peu ridicule ?
Chico
5. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 12:05, par richard PALAO
chico , le NPA n avait pas non plus annoncé longtemps à l’ avance qu’il appellerait à voter PS aux régionales , et pourtant il l ’a fait , à qui veux tu faire croire qu il n’en sera pas de même à la présidentielle et aux législatives alors que le NPA vient de terminer son congrès au cours duquel il aurait du et pu clarifier cette question .
6. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 12:52
Si le NPA n’appelle pas à battre la droite (donc à voter PS) si c’est Strauss-Khan, tu feras ton mea culpa public ? Tu feras un post pour dire que, bien qu’on t’ait prévenu, tu as fait l’andouille à jouer à celui qui sait tout avant même les principaux intéressés ?
C’est nous, militants du NPA, qui allons décider. Et pas maintenant, il peut se passer tant de choses d’ici 2012. Nous déciderons de ce qui nous semble le plus adapté à la situation à ce moment-là.
Il ne faut pas être obnubilé par les élections. D’ici là, un conseil, aborde moins le pb des consignes de vote du 2ème tour de 2012, c’est accessoire. Comment on fait aujourd’hui pour organiser la résistance de la classe, c’est ça le sujet, il nous semble.
Chico
7. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 14:28, par richard PALAO
CHICO , c’ est toi qui fait l’andouille , l’ appel a voter OU non pour le PS ne doit pas être CIRCONSTANCIEL , ou alors c’est que tu penses que le PS va venir sur des positions anticapitalistes ?
le NPA a appelé à voter PS aux régionales , alors que le PS et c’était prévisible , gère les régions comme la droite , tu l as d ailleurs écrit toi même dans plusieurs post.
CHICO , on ne peut avoir un pied de chaque côté du mur , le NPA est donc en mesure dès à présent de dire s ’il votera ou non pour le PS et s il ne le fait pas , il est facile de trouver la réponse ...
Le FDG et le NPA ne sont ni révolutionnaires ni anticapitalistes , il ne suffit pas de l’ autoproclamer pour l’être , ce qui compte ce sont les actes , or lorsque l’on est incapable de faire un front commun contre la droite et la sociale démocratie c’est qu’OBJECTIVEMENT , au bout du compte , on refuse la révolution et que l’on participe à la bipolarisation qui maintient le système .
ON SAIT POURQUOI LE FDG appelle a créer une "majorité de gauche " ( la lutte des places ...) alors je voudrais bien que l’on m’explique pour quelle raison le NPA a apellé à voter PS aux règionales , qu est ce que cela a changé en positif pour le NPA et pour les travailleurs , et pour qu’elle raison s’apprête -t-il à récidiver aux présidentielles et législatives ?
Je crois que le NPA est tombé dans le piège tendu par le PS : en n arrrivant pas à construire une alliance avec les partis qui se disent anticapitalistes , il n a pas d’autres possibiltés que d’appeler à voter PS au deuxième tour . En effet cette stratégie qui conduit à l’isolement et l’émiettement de l’extrème gauche va conduire les travailleurs a voter PS dès le premier tour tant ils en ont marre de SARKOZY ...le NPA le FDG et LO vont donc de nouveau faire un score minable , et le PS POURRA SE PASSER D EUX , seulement pour ne pas apparaitre aux yeux des travailleurs qui n’auront pas votés pour eux au premier tour comme des diviseurs ils seront contraints d appeler à voter PS ...
CHICO , même si le NPA n appelait pas à voter pour le PS au second tour , ne compte pas sur moi pour m’excuser , je ne change pas d’avis au gré du vent ou des positions opportunistes des uns et des autres , ma position est claire :
ou les partis anticapitalistes se mettent d’accord sur un programme de rupture et de lutte , sans compromission aucune avec le PS et sans appel au vote PS au deuxième tour et j’irais voter pour ce front de lutte et d’espoir , dans tous les autres cas de figure , j irais voter avec mon stylo pour écrire sur les bulletins FDG et NPA ce que je pensent d’eux et j’irais à la pêche à la ligne au second tour .
Je ne sais pas si c’est l’attitude d’ une andouille , mais en tout cas ce n’est pas celle d’une girouette qui exécute le doigt sur la couture du pantalon les mots d’ordre de leur parti .
16. Nature de l’Etat, neutre ou appareil du capital ?, 14 février 2011, 23:01, par ismael
Pas un mot sur l’ETAT capitaliste, la contre révolution qui le gèrera, vous êtes tombé bien bas, vous les "lieutenants ouvriers de la bourgeoisie’" (Vladimir), relisez L’Etat et la révolution ou l’introduction à La guerre civile en France, vous ferez moins de bruit, serez plus utile a la classe et de plus à vous même en économisant un psy parasite.
1. restons fidèles à la base ! , 15 février 2011, 00:20, par basiste
Moi je voterai sans doute npa (sans illusion, juste pour donner mon avis BIEN ROUGE)
Quant au second tour, ne comptez plus sur moi pour sauver ce capitalisme bringuebalant que DSK et consorts veulent à tout prix cajoler...
Et surtout Merci de rester fraternels entre militants non opportunistes ! :-)))))
Salutation fraternelles
Une syndicaliste qui garde la mémoire des trahisons passées...
17. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 14 février 2011, 23:50, par teres OS2
le NPA...ne sera jamais unitaire ...c’est l’ami de la droite avant tout !
c’est pourquoi il est bien médiatisé le p’tit facteur de Neully. ...vive la classe ouvrière
1. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 06:47
Militant npa ,ex du pcf,sans passer par la case lcr,quand le lis ce communiqué et cela :
« Ce congrès aurait dû être l’occasion de tirer les bilans d’une orientation politique qui, notamment lors des élections européennes et régionales, nous a amené à l’isolement. »
Je sens que c’est sur le terrain prioritairement electoral que se situe le désaccord.
Ha encore l’isolement,le repli ,comme c’est lassant,comme c’est usant d’avoir toujours à répondre à cette scie !
Refuser des ligne politiques qui viennent s’echouer sur une dérive social libérale dans toutes les régions ,n’est pas s’isoler,refuser de servir de marchepied à une politique de privatisation de la gestion de l’eau n’est pas un repli.
Je suis sur la position 3,sans penser que ceux de la 2 ou la 1 sont des droitiers,de traites ,respectons nous.
Cependant la démarche de sortie à l’issue d’un congres parcequ’on est minoritaires me laisse perplexe,car la démocratie c’est accepter d’être minoritaire.
Je le suis,je continue le débat d’idée,car nous sommes anticapitalistes,nous voulons construire un parti utile aux prolétaires,utiles à tous les exploités pour changer ce monde,et tous dans ce parti sommes en phase là-dessus.
Une camarade de la 3 dans l’assemblée elective de mon coin(seine maritime) disait à juste titre qu’elle n’était pas electoraliste ,sa position c’était de crer les conditions d’un rassemblement anticapitaliste qu’il fallait rechercher et cela en discutant avec d’autres mouvements.
Oui mais..
Mais les conditions ne sont pas virtuelles,elles passent par le réel et ici bas c’est par des partis incarnés par des hommes dont la politique suivie réellement fut antiouvriere.
Comment l’oublier ?
Comment faire confiance ?
Faire fi de l’histoire,recommencer encore et encore et encore le chemin qui mena à l’echec,et quand je dis echec ,je pense surtout à une voie choisie délibéremment.
S’unir,oui,s’investir dans une combat aussi electoral,oui mais avec des principes,une boussole,des priorités.
Priorité dans les luttes evidemment,union sur un programme anticapitaliste ,(communiste,oui ce mot aurait du figurer dans l’appellation),et clarté sur les engagements electoraux.
Et s’allier avec des partis qui vont à droite (soutient à Freche) et a gauche (limousin) ça déboussole les salariés.
2. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 08:00, par Cop
les petites ordures anonymes, la bave aux lèvres , vont chercher leurs arguments chez le Pen.
3. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 09:33, par Jose
Mon avis c’est que s’il y a un manque de respect , plus grave que les paroles dures utilisées ici ou là, c’est bel et bien ceux qui s’en vont qui sont entrain de le faire.
Pour la première fois j’ai voté pour la P3. Non pas que je suis en caoord avec tout ce qui était écrit, loin s’en faut. Mais parce que je pense qu’il faut plus s’engager dans les discussions unitaires, même si nous devons en même temps exprimer les divergences. ET voilà que ceux qui m’ont fait perdre des heures de lecture, de débats, pour leur texte s’en vont !
En voila un vrai manque de respect vis à vis des autres : on présente un texte, on le défend et on s’en va parce qu’il est minoritaire. Evidemment, si j’avais su ça je ne l’aurai pas voté, et je me sens trompé par Cochin notamment qui en fait a fait la voiture de balai de Piquet au NPA (je viens de le comprendre !).
Triste tout ça, car que l’on soit fdg, pf, npa ou autre ce que je retiens surtout c’est la difficulté qu’ont les militants à rester ensemble dans un même parti et a accepter d’être minoritaires.
Et on nous parle d’unité ! Mais quelle unité si ,quand on est pas d’accord on s’en va, on accepte pas d’être minoritaire !
,
Pourtant, la démocratie (a la base, celle des militants, pas des "vedettes") au NPA en la comparant ne serait-ce qu’un tout petit peu a celle du PG.... y’a pas photo !
Mais voila, c’est comme ça, moi qui est connu le désastre des comités juquin, je retrouve la même façon de faire.
Comment rassembler les anticapitalistes sans accepter l’idée qu’ils ne sont pas d’accord et qu’il faut débattre ? C’est ça le pari difficile du NPA ! Accepter l’idée que des anticapitalistes qui militaient un peu partout car ils avaient des différences stratégiques, pouvaient mettre ces divergences en débat dans un même parti pour agir ensemble. Si c’est impossible, alors, il n’y aura jamais d’unité et nous serons condamné à rester divisés.
Je crois en l’idée de construction du NPA. Je savais que ce seraiT difficile. J’y reste car même si je ne suis pas d’accord entièrement avec la ligne actuelle, je pense que tout peu évoluer sinon je ne militerai pas.
Et quand je voit comment les uns et les autres ont géré l’idée de greve générale pendant le mouvement de retraites, et le résultat (l’échec disons le clairement) de la stratégie de lutte utilisé pour l’occasion (et quia vait déja été utilisé les années précédentes) , je me sens toujours bien dans le NPA.
Non, pour moi la grève générale n’est pas un obstacle mais une nécessité pour vraiment changer les choses et imposer aux capitalistes ce que l’on veut, contrairement çà ceux qui prétendent, à gauche du PS, que c’est un danger car "on ne sait pas ou ça peut nous mener " !
je me sens bien plus éloigné de ceux qui ventaient encore hier dans le débat avec lepen fille les mérites de maastricht et des années de gaucheàdroite. La mémoire courte, aussi, fait parti du débat. Et l’unité est aux conditions de ce débat clair. Sinon, on est repart ipour un bis-répétita.
Jose (Talence 33400)
4. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 09:41, par Ferenc
Bien stupide comme argument.
Les meilleurs alliés de sarkozy sont au PS : DSK est le pote du nabot et s’il est malheureusement élu en 2012, il nous réservera le même sort qu’il a concocté à la Grèce et à l’Irlande.
Quant à être unitaire, si c’est pour in fine servir la soupe aux capitalistes du PS, le NPA a raison de conserver son indépendance.
Ceux qui n’ont pas compris qu’on ne peut pas être anticapitalistes et servir d’alliés aux capitalistes du PS, ne sont que des huîtres en politique.
5. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 19:52
heu j ’ai écrit une erreur,je suis tendance 2 ,les plus intelligents auront corrigé.... ;-)
18. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 09:09
Pour des alliances sociaux democrates non merci j prefere largement la potition du npa
19. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 11:24, par YOO
Bonjour,
Juste un constat, l’oligarchie financière a encore de belles années devant t’elle.
Vue la volonté de tirer sur la mauvaise cible, la cible est l’oligarchie financière.
Si tout le monde cherche la venu d’un messie pour sauver la gauche...
On n’a pas le cul sortie des ronces.
Je ne veux insulter, ni mépriser personnes, juste un constat contre qui, quoi, nous voulons luté !?
1. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 12:29, par Ferenc
La cible n’est pas que l’oligarchie financière.
La cible c’est le capitalisme et tout ce qui en découle comme systèmes oppresseurs : religions, syndicats mous, politiciens de l’impuissance etc...
20. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 12:37
POUR INFO...
Adresse du Secrétariat National du Parti de Gauche au NPA
avant son 2ème congrès
Chères et Chers camarades,
Notre congrès de novembre suivait le grand mouvement social sur les retraites ; le vôtre
survient au moment des révolutions tunisienne et égyptienne. En moins de trois mois, deux
événements majeurs se sont déroulés des deux côtés de la Méditerranée. Tous deux ont
pour origine, ou tout au moins élément déclencheur, la crise du système capitaliste. Sous
des formes évidemment différentes, c’est bien le partage des richesses et la volonté des
peuples de reprendre leur destin en main qui est au coeur de ces deux mobilisations
populaires. Elles confirment aussi que nous sommes entrés dans une période de
bouleversements à la hauteur de l’’intensité de la crise et des attaques des oligarchies vis-àvis
du monde du travail.
Dans cette période, tout devient possible. Quand nous nous référions aux révolutions
citoyennes en Amérique Latine, on nous disait « c’est loin, c’est un autre monde ».
Aujourd’hui ces révolutions se rapprochent. Elles ont lieu de l’autre côté de la Méditerranée
mais le slogan en français « Qu’il dégage ! » brandi par les manifestants tunisiens puis
égyptiens démontre, mieux que de longs discours, que leur nature n’est pas différente. Ici
comme là-bas, sous des formes évidemment propres à chacun de nos pays, se propage
dans le peuple une volonté de rompre avec un système de plus en plus injuste et de
renverser les oligarchies.
L’ampleur et la radicalité du mouvement social contre les retraites confirme également
qu’une majorité grandissante de nos concitoyennes et nos concitoyens ne croient pas aux
fadaises libérales. Nous l’affirmons depuis la création de notre parti, et la crise capitaliste le
rend plus crédible encore : il y a place pour l’affirmation forte d’une gauche de rupture en
capacité d’allier radicalité concrète et volonté de gouverner ce pays sur son programme de
transformation sociale et écologique. Nous n’attendons pas du Parti Socialiste, toujours plus
engagé dans une logique d’accompagnement du système, qu’il conduise à un tel débouché
politique. Il compte sur une simple mécanique d’alternance basé sur le rejet de Sarkozy pour
gagner les prochaines élections en maniant le bâton du « vote utile ». Les trois échecs
successifs aux élections présidentielles des candidats socialistes rappellent combien cette
stratégie se révèle à la fois porteuse de reniement mais est surtout incapable de battre la
droite.
–
C’est aux forces de l’autre gauche qu’il revient de remplir ce rôle. Elles le peuvent à
condition de démontrer leur crédibilité et en définitive leur utilité. Cela commence par leur
unité. Elles le doivent car, ne nous y trompons pas, si la situation favorise les ruptures, son
débouché politique n’est pas forcément à gauche. Alors que les études d’opinion s’accordent
sur la montée d’une critique voire du rejet du capitalisme dans la population, elles montrent
également qu’en son sein une part grandissante ne se reconnait plus dans le clivage
gauche/droite. La faute à une « gauche » qui a désorienté les classes populaires depuis trop
longtemps. Le Front National a compris le bénéfice à en tirer : il endosse désormais plus
franchement un discours social, reprenant même une part de notre vocabulaire. Nous
savons vous et nous le danger que cela représente : pour la démocratie mais aussi parce
que le FN entend détourner la révolte sociale pour protéger en réalité l’ordre capitaliste. Ne
nous y trompons pas : c’est de notre côté qu’est le meilleur rempart à la montée possible de
l’extrême droite. La situation d’autres pays européens, dont l’Italie, démontre que l’absence
d’une gauche d’alternative ouvre un boulevard aux forces les plus rétrogrades.
C’est dire le rôle qui nous incombe. C’était déjà vrai lors des élections européennes et
régionales où nous avons regretté de ne pouvoir conclure un accord national entre les forces
du Front de Gauche et votre mouvement. Les excellents résultats de la liste « Limousin Terre
de Gauche » ont rendu évident ce que, unis, nous aurions pu espérer sur le plan national.
C’est donc encore plus vrai aujourd’hui : alors que le capitalisme s’enfonce de plus en plus
dans la crise, nous avons une responsabilité historique. Il nous revient d’être à la hauteur
des circonstances, à la hauteur des attentes du peuple.
C’est pourquoi nous nous adressons de nouveau solennellement à vous à l’entrée de votre
congrès. Il n’y a aucune divergence de taille à nous empêcher de proposer, ensemble, une
véritable alternative de gauche lors des rendez-vous électoraux à venir. Bien sûr les
mobilisations sociales sont essentielles. Sans elles, nous savons qu’un gouvernement de
gauche ne sera pas en capacité d’imposer une véritable politique de transformation sociale
et écologique. Mais à l’inverse, l’issue du mouvement social sur les retraites démontre
qu’aucune transformation majeure dans ce pays ne se fera sans un débouché politique
capable de rassembler une majorité de nos concitoyennes et concitoyens au suffrage
universel.
Plus que jamais, nous sommes convaincus qu’unis nous pouvons changer plus efficacement
et plus vite la donne. A leur manière, les sondages le reflètent. Ils attribuent déjà largement
plus de 12% aux candidats de l’autre gauche. Soyons sûrs qu’une candidature commune
s’imposerait vite et bien plus fortement dans l’opinion. Ce serait aussi une formidable
motivation pour les luttes sociales, écologiques et citoyennes, certaines enfin de disposer
d’un puissant relai politique.
Aujourd’hui le Front de Gauche n’est certes pas parfait mais il constitue une première étape
de rassemblement inédite depuis 2008. C’est crucial. Son élargissement est évidemment né cessaire
: avec d’autres forces de l’autre gauche et l’alliance du NPA, il serait toujours plus à
même de rassembler plus largement que les partis qui le composent toutes celles et tous
ceux qui entendent rompre pour de bon avec ce système.
Il serait encore plus une force capable de redonner l’espoir, de redonner confiance à celles et
ceux qui aujourd’hui se réfugient dans l’abstention et d’entraîner ainsi toutes celles et ceux
–
qui déplorent la division de l’autre gauche ou hésitent sur leur choix à gauche. C’est essentiel
tant nous savons bien que rien ne sera possible sans une véritable implication populaire.
Nous pouvons lever les obstacles. En prenant le temps de les examiner concrètement, vous
réaliserez comme nous qu’ils sont plus apparents que réels.
Récemment Olivier Besancenot, en réponse à la proposition de candidature de Jean-Luc.
Mélenchon, a dit qu’il fallait d’abord répondre à la question « pour quoi faire ? ».
Nous répondons simplement : nous sommes candidats au pouvoir pour appliquer dans notre
pays un programme de radicalité concrète en rupture avec le système capitaliste et les
logiques productivistes. Il nous semble que nous pouvons nous entendre sur cette évidence,
non ?
Elaborer ce programme de gouvernement représente-t-il un obstacle ?
Là encore, il est évident que non. Prenons les cinq axes que le Parti de Gauche soumet à la
discussion. Nous voyons beaucoup de similitudes :
– nous avons entendu Olivier Besancenot récemment sur une télévision en appeler à
6ème
une assemblée constituante comme nous le faisons pour refonder une
République parlementaire et sociale ;
– nos arguments sont strictement identiques sur le partage des richesses
;
– nous estimons indispensable de sortir du traité de Lisbonne pour construire une autre
Europe ;
– nous exigeons la sortie de l’Otan et de nos troupes d’Afghanistan
;
Peut-être convient-il de vérifier que nous sommes en accord sur la planification
écologique mais nous doutons que les deux termes associés vous posent problème
ou que vous n’êtes pas comme nous attachés à sortir du modèle productiviste par
une écologie sociale et radicale.
Et nous savons bien, pour nous retrouver dans les mêmes luttes, signer souvent les mêmes
textes, qu’en entrant davantage dans les détails, nous trouverions suffisamment de mesures
à appliquer d’urgence au gouvernement comme celle de donner immédiatement des papiers
à toutes celles et tous ceux qui vivent dans une clandestinité forcée dans notre pays.
D’ailleurs nous remarquons qu’en 2007 les collectifs unitaires antilibéraux qui rassemblaient
déjà la plupart des courants qui ont créé depuis le NPA et le PG, ont été capables de
s’entendre sur 125 propositions pour finalement présenter trois candidats différents à la
présidentielle. Comme quoi le programme n’est ni un obstacle, ni un sésame automatique
pour parvenir à des candidatures communes.
Manifestement ce qui fait encore question ce n’est ni « pourquoi » ni « quoi », mais
« comment ». Autrement dit la stratégie.
Donc nous vous proposons d’avancer tout aussi concrètement sur cette question.
La création quasi parallèle des deux nouveaux partis que sont le NPA et le PG prouve que
nous partageons déjà l’un comme l’autre la nécessité d’un nouveau parti de gauche,
anticapitaliste et écologiste dans ce pays. Nous pensons pour notre part que cela ne se fera
pas autour du PG mais qu’il devra rassembler toutes les diversités de l’autre gauche et
–
intégrer absolument la prise en compte des enjeux écologiques, sociaux et démocratiques.
Nous revendiquons juste d’essayer d’en être un vecteur efficace, raison pour laquelle nous
continuerons sans relâche à nous adresser à vous en ce sens.
Nous constatons qu’aujourd’hui les conditions ne sont pas encore réunies pour rassembler
toute l’autre gauche dans une seule et même force politique, ce que nous souhaitons. Cela
n’empêche pas d’avancer à travers la stratégie du Front. C’est un pas important, qui a fait
ses preuves, qui peut faire bien mieux encore mais qui réclame pour cela que chacun
accepte la diversité de l’autre.
Tous les partis qui composent actuellement le Front de Gauche partagent une même
conviction : qu’on ne compte pas sur nous pour appliquer une politique qui consisterait à
faire payer la crise aux salariés et non au capital. Ensuite, nous savons que nous pouvons
ne pas toujours avoir la même appréciation sur les possibilités de participer aux exécutifs
dès lors que nous ne sommes pas majoritaires au premier tour. Cela a été le cas aux
régionales puisque le PG a décidé que les conditions n’étaient pas réunies pour intégrer les
exécutifs régionaux. Est-ce que cette différence nous empêche de nous présenter ensemble
au premier tour des élections indépendamment du PS et d’Europe Ecologie ? Là encore
nous disons non et vous proposons pour cela de reprendre les solutions qui ont fonctionné :
les accords signés pour les régionales dans le Limousin précisaient qu’après le premier tour,
chaque parti serait, sur cette question, libre de son choix . Cela a permis l’accord de
« Limousin terre de Gauche » entre le Front de Gauche, les Alternatifs et le NPA. Cela
autorise le même type d’alliance dans près de 20 départements pour les cantonales.
Remarquons d’ailleurs que cette question apparemment cruciale lors de la négociation des
accords de LTG est devenu secondaire quand, en raison de la dynamique de la campagne,
du succès de la liste et de l’attitude du PS régional, toutes ses composantes ont décidé d’un
même élan de ne pas participer aux exécutifs.
Si nous nous accordions sur cette solution, resterait alors à nous accorder sur le principe de
candidatures communes aux présidentielles et législatives. Disons-le franchement, les
premières réactions de vos responsables à l’annonce de la proposition de candidature de
Jean-Luc Mélenchon nous ont paru inhabituellement et exagérément agressives et
négatives.
Depuis, Olivier Besancenot a paru laisser la porte un peu plus ouverte à l’idée d’une
candidature de rassemblement. Nous espérons que vous confirmerez vraiment cette volonté
pour que nous puissions ouvrir les discussions. Mais soyons clairs entre nous : cette
ouverture doit être une vraie ouverture et non un prétexte pour préparer un nouveau refus
après celui des Européennes et des Régionales. Elle ne peut donc être assortie de
l’exclusion par principe d’une candidature ou d’un type de candidature qui de facto
reviendrait à éviter toute candidature de rassemblement sans le dire.
Voilà chères et chers camarades les questions que nous voulions vous poser en conclusion
de notre adresse.
Nous disposons d’un calendrier et de propositions avec nos actuels partenaires du Front de
Gauche, le PCF et Gauche Unitaire :
–
– En mai, lors d’une grande réunion, nous aurons adopté les principales mesures de
notre programme de gouvernement.
– Nous sommes en faveur de l’élargissement du Front de Gauche aux forces de l’Autre
Gauche (FASE, Alternative, nos autres partenaires des listes « Ensemble » aux
Régionales…) et surtout son ouverture à toutes et tous à travers des assemblées
citoyennes.
– Au printemps, nous nous serons certainement tombés d’accord sur les candidatures
communes aux présidentielles et aux législatives.
– Nous serons alors prêts pour mener campagne avec la ferme volonté de battre la
droite et Nicolas Sarkozy et de mettre en échec le Front National. Et ce sera aux
autres forces de gauche, PS et Europe Ecologie, de devoir se positionner sur notre
programme que nous aspirons à rendre majoritaire dans le pays.
– Cette démarche peut être également la vôtre. Elle est un formidable espoir pour notre
peuple. Nous espérons vous avoir donné ici les possibilités concrètes et l’envie pour
la construire avec nous.
Dans l’attente de vos réponses, nous vous souhaitons un excellent congrès.
Le secrétariat national du Parti de Gauche
–
1. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 12:43
Il fait quelle taille, Mélenchon ?
Chico
2. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 14:53, par GUILLOT
la P3 veut créer les conditions d’un rassemblement anticapitaliste DURABLE (le front politique et social) dans la rue et dans les urnes. Convergence et Alternative souhaitent "élargir" le front de gauche en l’intégrant sous condition.
Ce qui me gène beaucoup, c’est de voir que l’orientation proposée par ces camarades risque de nous conduire vers rassemblement avec des élus régionaux, généraux ou municipaux qui font l’inverse dans les institutions de ce qu’ils prônent : la "révolution citoyenne" par les urnes.
Ces camarades du NPA ne se posent même pas la question de savoir si leurs votes dans les institutions, notamment celui des budgets régionaux 2011 et des projet LGV est anticapitaliste Or, qu’ils siègent dans les exécutifs (les élus du PCF) ou non (ceux du PG), excepté en Limousin (grâce sans doute aux 2 élus NPA du groupe LTG), leur "radicalité concrète" a été de les entériner, financemant du projet LGV compris.
Qui se rappelle du vote du groupe d"élus communistes au conseil municipal du Pau en décembre dernier (celui dans lequel siège Olivier Dartigole, porte parole du PCF) ? Ils ont voté la cession à titre gratuit d’un terrain public pour la construction d’une école privée d’ingénieurs. En même temps, Olivier Dartigole constituait sa liste du Front de gauche pour les régionales avec comme programme régional l’arrêt de ce genre de financement du privé.
Dans ma région, ces mêmes élus n’avaient jusqu’à présent aucun scrupule à se mettre en tête des mobilisations anti LGV.
Ce qui différencie le NPA du Front de gauche (et d’EELV sur le nucléraire), c’est sa volonté de mettre son programme en accord avec ses actes, dans la rue ET dans les institutions. Les 2 élus régonaux NPA du Limousin ont démontré que c’est possible.
En 1973, Jacques Chancel dans une émission radio avait posé une question à Alain Krivine :" Hitler aussi se disait socialiste". Réponse d’AK du tac au tac : "c’est pour cela que [la LC]nous jugeons sur les actes et non sur ce qui est dit ".
3. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 18:20, par Pierro
Lui ou sa toge ?
21. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 16:00, par troun de l’air
partir du postulat que l’alliance avec le Front de Gauche est indispensable , cela mérite quelques réflexions et interrogations ; sur le terrain ( je parle des responsabilités municipales et cantonales , voire même régionales ! ) on voit que les élus " FRONTDEGAUCHISTES" apportent leur soutien au P.S , sans trop barguinier ; au pire ils -elles - s’abstiennent dans des votes aussi divers et cruciaux que :
la vidéosurveillance
les extensions de Z.A.C , notoirement inutiles
le développement des incinérateurs, etc...
D’autre part , le F.de G. se montre généralement fort jaloux de ses chasses gardées , pratiquant volontiers le culte de la personnalité ; là où on a un élu , on le garde !
Enfin, la volonté clairement réitérée du NPA de ne pas rompre ses engagements vis à vis des électeurs , son refus des compromissions futures , TOUT EN ACCEPTANT DES POSTES ELIGIBLES, cela se traduit par le vieux refrain de la mauvaise foi : " ils ne veulent pas aller au charbon ! "
Ceci ne préjuge nullement du futur POSSIBLE avec des militants sincères , de part et d’autre... mais faut il quitter le NPA , pour autant ?
Je précise que je ne suis pas au NPA , ni dans aucun autre parti !
22. À l’issue de son congrès nous décidons de quitter le NPA., 15 février 2011, 17:28, par Ozu
Franchement, les querelles intestines d’un groupuscule de 6000 militants n’intéressent pas les travailleurs. Même et surtout si ce groupuscule se veut le porte-voix "révolutionnaire" dont il prétend que le prolétariat a besoin (au nom de quoi cette auto-proclamation... mystère...).
Pour le reste, FdG et autres partisans du retour à Keynes, qu’ils continuent à baigner dans l’eau tiède, c’est la température qui leur convient le mieux.
Ozu