À la fête de L’Huma

Assurément, il s’est passé beaucoup de choses à la fête de L’Huma.

La fréquentation y fut, comme le rapportèrent tous les médias, très importante.

Raison de plus pour minimiser l’impact de ce grand rassemblement.

Des journalistes, dont je ne dirai pas qu’ils sont aux ordres car ils n’ont même plus besoin d’ordre pour relayer la pensée sarkozyste, périsarkozyste ou cryptosarkozyste, y sont allés de leur couplet relativiste.

Deux exemples : Demorand, sur la 5 (“ C Politique ”) s’est fendu d’un reportage expliquant qu’à cette fête on a surtout rencontré des jeunes qui avaient trouvé un bon plan drague, ou encore le présentateur du journal de France Inter de 19 heures affirmant que le record d’affluence était dû à la présence du chanteur Manu Tchao.

Ces deux éminences étaient bien sûr dans l’erreur : le tabac ne peut s’expliquer que par la présence de l’ancien dirigeant du cabinet Arthur Andersen (cabinet d’audit étatsunien qui avait couvert les magouilles d’Enron), ce directeur financier dont les masses chantent le nom : Éric Woerth.