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A la mairie de lille, les luttes des personnels continuent ...

Publie le dimanche 8 novembre 2009 par Open-Publishing

http://www.nordeclair.fr/Locales/Lille/2009/11/06/le-periscolaire-fait-ecole-buissonniere.shtml

Le périscolaire fait école buissonnière
Publié le vendredi 06 novembre 2009 à 06h00

Environ 50 manifestants se sont rassemblés devant la mairie.

Une cinquantaine d’agents municipaux des services de l’éducation de la Ville se sont rassemblés hier matin devant la mairie, contre la précarité des emplois et un manque d’effectifs. Une délégation a été reçue, sans obtenir gain de cause.

Les agents municipaux des services de l’éducation en ont « ras-le-bol ». Et ils sont venus le faire savoir hier matin devant le beffroi. Une cinquantaine de manifestants environ. Un appel à la grève a été lancé par la CGT, mais « difficile de connaître le pourcentage de gréviste tant la profession est éclatée », selon Joao Gama, secrétaire général de la CGT hôtel de ville. Car nombre de secteurs sont concernés : restauration scolaire, cuisine centrale, entretien des écoles, intendance... Le fonctionnement des cantines et l’accueil des enfants ont été chamboulés en ce jour de rentrée.
En cause, « une dégradation des conditions de travail », annonce Joao Gama. Le plus grand des griefs, un manque de moyens et d’effectifs et des agents à qui l’on demande d’être de plus en plus polyvalent. « Le pire c’est le 4-4, grogne Louisette Montière Albes, en poste depuis 1983. 4 h en nettoyage à l’école, 4 h en restauration, avec une pause de 30 minutes entre les deux. On est épuisé. » Tony Désée son collègue, ajoute : « Le pire, c’est que pour le nettoyage des écoles le matin, il y avait d’autres sociétés privées pour nous aider. Du jour au lendemain, elles ont été supprimées. On doit faire tout le boulot, dans le même temps, et pour le même salaire. Ce n’est plus gérable. » Stéphane Tiret, chef de cuisine de l’école Chateaubriand, a lui aussi vécu cette expérience. « En décembre 2007, on a perdu un contrat de 28 heures qui a été muté ailleurs pour remplacer un départ à la retraite. Depuis en cuisine c’est une véritable course. » Joao Gama dénonce des « horaires type supermarchés » ainsi qu’une « perte de qualification ». « Les personnes sont amenées à faire de la cuisine quelques heures, du ménage dans les écoles, plus de l’accueil et de l’encadrement d’enfants, dans la même journée. Un choix a été fait d’arrêter d’externaliser vers des sociétés privées. Il faut assumer ce redéploiement industriel. » La demande est claire : avoir plus de personnel et mettre fin à certains contrats précaires.
L’appel à la grève a été lancé pour une semaine, et pourrait être reconduit. Hier, en fin de matinée, une délégation a été reçue par la direction générale en mairie de Lille, en présence de l’adjoint au maire Patrick Kanner. « Que des déclarations d’intentions. Rien de concret. Dommage » , regrettent les syndicalistes. Traduction : le mouvement n’est pas prêt de s’arrêter. Des perturbations sont à prévoir aujourd’hui, et la semaine prochaine. w

MORAD BELKADI


http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lille/actualite/Secteur_Lille/2009/11/06/article_les-agents-municipaux-ne-font-pas-cantin.shtml

Les agents municipaux ne font pas cantine pour dénoncer le « manque d’effectifs »
vendredi 06.11.2009, 05:02 - La Voix du Nord

Stéphane Tiret déplore le manque d’un titulaire dans son restaurant scolaire. « On prend sur notre santé », soupire-t-il.

ON EN PARLE

« Plus d’effectifs pour de meilleures conditions de travail. » À l’appel de la CGT, hier, les agents municipaux du périscolaire n’étaient pas tous dans les restaurants scolaires mais réunis, pour certains, devant l’hôtel de ville. Si une dizaine d’entre eux ont été reçus par la mairie, la grève se poursuit aujourd’hui.

PAR MARIE CASTRO

lille@lavoixdunord.fr

Hier, pour leur rentrée, les petits Lillois de seize restaurants scolaires (sur les 47 au total) ont mangé des sandwichs à la cantine, en raison d’une mobilisation estimée en mairie à quatre-vingt-dix agents. « Notre mobilisation est politique. Le personnel d’encadrement et de restauration des enfants est un service à la population important, expliquait Joao Gama, secrétaire général de la CGT-hôtel de ville - réélu le matin même.

Le prix du ticket de cantine a baissé mais le nombre d’inscrits à la cantine a augmenté sans renfort des effectifs. » Katia, Naïma et Tony sont des agents « 4/4 ». Ceux qui, depuis avril, effectuent trois heures de ménage dans une école, le matin, et quatre heures de restauration scolaire, le midi. « Avant on travaillait uniquement en restauration. On nous a détachées pour remplacer nos postes par des intérimaires », explique Katia, qui navigue entre les écoles Lalo et Desrousseau. Frédéric Rotolo, responsable de production à la cuisine centrale, dénonce, quant à lui, un manque de qualification des agents. « On manque d’effectifs et d’un chef de cuisine pour produire 5 000 repas par jour. » Stéphane Tiret, responsable du restaurant scolaire de l’école Chateaubriand travaille depuis décembre 2007 avec un poste en moins, même si « les enfants sont plus nombreux ».

La mairie estimait que la mobilisation touchait 34 % des agents de la restauration scolaire et 10 % des agents de halte-garderie. Après avoir été reçue par l’administration municipale et l’élu au projet éducatif global, Patrick Kanner, la délégation s’est montrée insatisfaite, faute de réponses concrètes. « Le mouvement est éparpillé sur une centaine de centres, souligne Joao Gama. Mais si nous n’obtenons pas de proposition concrète, la mobilisation tiendra jusqu’au vendredi 13 novembre. » Ce matin, la CGT et les agents mobilisés doivent se concerter pour déterminer l’orientation de leurs actions. •


http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lille/actualite/Secteur_Lille/2009/10/23/article_les-agents-verbalisateurs-en-greve-ce-ma.shtml

Les agents verbalisateurs, en grève ce matin, ne veulent plus travailler pour des prunes
vendredi 23.10.2009, 05:02 - La Voix du Nord

Objet de tous les agacements, ces agents de catégorieC veulent voir reconnue la spécificité de leur tâche. PHOTO ARCHIVES PIB

MANIFESTATION

Le monde des ASVP tourne à l’envers : quand ils bossent, ils sont agonis de reproches ...

, quand ils se mettent en grève, ils mettent tout le monde de bonne humeur. C’est que les Agents de surveillance de la voie publique remplissent un office à vous rendre sympa le dernier des bouilleurs de chats : verbaliser les automobilistes en faute. « Ils doivent affronter l’hostilité, voire la vindicte des gens », décrit sans surprise Joao Gama, pour la CGT. Et nos chasseurs de papillons n’ont pas le sentiment d’être reconnus à la juste valeur de cet ingrat labeur.

Ce matin, nombre d’entre eux ne soulèveront donc pas le moindre essuie-glace. La CGT a appelé les quarante-trois agents lillois du stationnement payant à la grève. Conséquence du « refus de l’administration de répondre à leurs revendications » : une revalorisation de leurs indemnités et une remise à plat des horaires de travail.

La CGT réclame une hausse du salaire mensuel de l’ordre de 120 E pour ces fonctionnaires de catégorie C. « Ce sera encore loin de la police municipale », glisse le syndicaliste, qui fustige le déni de la « difficulté spécifique du travail ». Travail dont l’exercice s’est sensiblement dégradé, à en croire Joao Gama : « C’est un service qui monte en puissance depuis des années. Maintenant, aucun quartier n’est épargné par le stationnement payant. La hausse récente de l’amplitude horaire a encore dégradé les conditions de travail, mais l’administration reste fermée au recrutement. » La municipalité a décidé au printemps de reculer d’une demi-heure la période de gratuité, de 18 h 30 à 19 h. « Cela augmente l’agressivité et l’incompréhension des usagers, et ce sont les agents qui doivent gérer sur le terrain cette politique.

 » On veut bien le croire.

Qu’en dit Marc Santré ? L’adjoint au stationnement, qui renvoie comme de juste les négociations salariales à la DRH, dresse, « au-delà des revendications », le constat « d’effectifs insuffisants » pour enrayer la tendance lourde à l’infraction de l’automobiliste lillois. Lequel, entendant cela, pourrait vite perdre son soutien initial à cette grève. • S. B.

Les agents défileront dans les rues à partir de 9 h, pour rallier l’hôtel de ville sur le coup de 10 h.