Accueil > A propos du PCF et son déclin
Je viens souvent sur bellaciao lire les différentes contributions sur le devenir du parti.
Je suis autant contrarié que certains ici de le voir aujourd’hui errer devenu coquille vide.
Enfant j’ai été en parti (sans jeux de mots)élevé par un grand père revenu « gueule cassée » de la guerre 14 18 résistant pendant la seconde guerre mondiale et ne jurant que par Staline et ses orgues admiratif qu’il était de cet homme (oui je sais c’est pas beau)
J’ai connu très jeune la lutte des classes militant syndicaliste marqué à l’encre rouge par un député droitier revanchard aux bras long me contraignant à l’exil pour trouver du travail.
J’ai été avec le PC de toutes les batailles,mais en même temps ai connu et vu le déclin arriver. La chute du mur,la Roumanie,la Pologne,Gorbatchev,et le matraquage médiatique images à l’appui que la société communiste n’était pas celle que l’on pouvait s’imaginer.
Le programme commun Mitterand Fabre Marchais fut à mon avis le fossoyeur du PCF . Mitterand ,le PS avait des ambitions il fallait éliminer le concurrent gênant qu’était le PCF.
Le déclin économique de notre pays,la destruction du tissu industriel,les mines la sidérurgie la métallurgie,jetant par milliers des ouvriers à la rue,ouvriers militants qui étaient l’ossature du parti.
La bureaucratie,la direction le comité central n’était ni plus ni moins composé des mêmes cancres qu’aujourd’hui,sauf que les militants eux sur le terrain faisaient leur boulot et ne s’engageaient pas à la légère leur soucis étant d’aider leurs semblables pas se positionner à telle ou telle élection pour avoir des élus et financer le colonel Fabien.
Le programme commun le déclin industriel orchestré par le capitalisme,la désagrégation du grand frère soviétique,l’arrivée de la gauche socialiste au pouvoir,la participation de ministres communistes au gouvernement Mauroy,auront vite fait d’anéantir ce qu’il restait du PCF.A la disparition de G.Marchais Robert Hue portera l’estocade finale.
Alors que reste t’il : Reconstruire.
Pour cela les concerts de la fête de l’huma ne suffisent plus,ni la course au front de gauche dans laquelle la direction actuelle s’est lancée nous rejouant les années 80, Mélenchon nous l’oubliez pas camarades a claqué la porte de PS en entrainant avec lui des ex PS tous aussi anti communistes que peuvent l’être les militants PS.
Il faut sauver les meubles,se disent ils la haut MGB Pierre Laurent et quelques autres,l’alliance seule est notre salut,les uns avec les PS,les autres avec le FDG tout cela pour : continuer a faire bouillir la marmite et seulement ça.
Reprendre le travail militant à la base que nenni d’ailleurs à quoi cela peut servir de faire des adhésions,que dire à un futur encarté. Vient au PC et demain tu collera les affiches du PS ou du FDG,point barre l’idée communiste de la société que tu as, aura vite fait de trépasser,
Pourtant l’outil est la alors pas besoin d’alliances surtout pas avec le PS encore moins avec le PG ni avec le NPA ex LCR (bobos idéalisant la révolution avec leur tète de gondole cycliste distribuant parfois du courrier dans le XVI arrondissement de Paris)qui ont toujours hais et sabordé partout les actions militantes du PCF.
Il y a partout dans notre pays un besoin une envie d’en découdre avec le capital,dans les entreprises si si il en existe encore. Les salariés sont demandeurs,Entendre et écouter des gens qui vivent comme eux les difficultés qui comme eux ont un patron qui les exploite qui comme eux on envie de dire STOP,il faut que la force militante qui était l’essence du PC retrouve son chemin celui de la rue des quartiers des usines pas celle des salons ou celle de l’hypothétique tête de gondole pour la présidentielle (heureusement on nous parle plus de C.Autain) mais les deux autres on s’en fou aussi.
Pas de révolution citoyenne,mais une véritable envie de faire progresser des idées. Y faire adhérer un maximum croyez moi c’est possible mais s’il vous plait arrêtez de nous faire prendre les vessies du FDG pour des lanternes communistes,
Messages
1. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 12:45
Il faut encore y croire malgré les difficultés propre à l’histoire des hommes . le communisme c’est la jeunesse du monde face à cette crise dramatique du capitalisme . Il faut construire et reconstruire en permanence un mouvement révolutionnaire digne de nos aînés Jacobins-Communards-Jauréssistes-bolchéviks-résistants des guerres d’Espagne et de la 2ème guerre mondiale ...L’histoire de la lutte des classes ne s’arrête pas malgré les erreurs et les fautes de certains apparatchiks bureaucratisés par le "centralisme dit démocratique". Les masses font l’histoire et en son sein apparaissent à un moment donné ceux et celles qui conduisent un mouvement profitable au peuple . Il ne faut jamais se décourager malgré les reculs ou les défaites , le peuple dans sa diversité est aussi plein de faiblesse mais quand il n’en peut plus il se révolte et là il faut être présent pour inventer une stratégie gagnante ... Mais une fois la victoire acquise , tout commence et il faut être conscient que les arrivistes et les carriéristes seront au rendez-vous de l’histoire pour détourner le processus révolutionnaire à leur profit comme la Nomenklatura soviètique et des pays de l’est. Cela est aussi une donnée à prendre en compte pour éviter ces pièges des faiblesses humaines ...
Mais comme toujours il ne faut jamais se décourager et remettre sur le métier l’ouvrage révolutionnaire au profit de tous .
bernard SARTON ,section d’Aubagne
2. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 13:05, par yapadaxan
On commémore le 90ème anniversaire du congrès de Tours et l’on constate tous l’abandon par le parti de ses origines révolutionnaires ainsi que ses dérives toujours plus droitières.
Chaque intervenant y va de sa mémoire au parti, de son attachement et de son incompréhension à établir un tel constat.
Nous avons vécu la dynamique période du programme commun, qui a précédé puis suivi la signature en 1972 de l’Union de la Gauche. Nous avons assisté, impuissants, à la politique des gouvernements Mitterrand, puis à l’effondrement de tout le bloc soviétique.
On s’est réveillé, pour ainsi dire, avec la gueule de bois, un Eltsine grimpé sur un char, des Est-Allemands mangeant des bananes démocratiques, un Chirac à l’Elysée. En quelque 5 ans, 70 ans d’espoir et de luttes réduits à néant. Toute une série de luttes et de combats devenus tout d’un coup dérisoires.
Que s’était-il donc passé ? Nous étions-nous trompés ? Avions-nous fait des erreurs ? Et, en nous, repassait ce film des 70 ans écoulés : 36, le Front populaire, les maquis et la Résistance, la lutte anti coloniale, Charonne, l’Union de la Gauche, le franquisme, le soutien au Vietnam, mais aussi le coup d’Etat chilien. Des décennies de tracts, d’affiches, de vente de l’Huma au petit matin, de réunions de cellules, de sections, de congrès préparés, de confiance, d’espoir et de courage. Nous, le parti des fusillés...
Lorsque tout s’est effondré, aucun congrès de Tours ! Rien ! Aucun bilan, aucune analyse critique, autocritique. Le silence. Ou, plutôt, le ronron. Hypocrite et menteur. Les dirigeants apprirent à cracher sur les pays de l’Est et à mépriser ces 70 ans d’Histoire. Volte-face. 180 °. Changement de cap. Une honte ! Une honte et une trahison.
Voilà que le parti inféodé à Moscou nous la joue affranchi, infidèle, oublieux. Le vlà qui ironise, dénonce, jette les pierres.
Quoi ? Réunir les instances du parti ? Procéder à une réflexion collective et critique ? Rappeler nos engagements de 1920 ? Analyser le socialisme réel ? Ses victoires et ses impasses ? Notre rôle de parti "frère", notre inféodation ?
Rien.
Absolument rien. Le mur effondré, pas même une photo. Le mot d’ordre ? La gauche plurielle, battre la droite. Pour faire quoi ? Rien. Battre la droite, c’est tout.
Il faut un nouveau parti communiste et révolutionnaire. Il faut hâter à la dissolution du cadavre existant et en créer un autre. Un autre qui ne manquera pas de fonder son objectif politique sur la base d’une analyse sans concession des 70 ans écoulés. Car durant ces 70 ans, nous avons mélangé les bonnes et les mauvaises décisions. Tout n’est pas à jeter, à rejeter, mais tout n’est pas à sauvegarder.
Le parti nouveau doit assumer son identité, son originalité, sa personnalité. Tant dans sa politique intérieure que dans sa politique extérieure, dans les frontières de la nation et hors de celles-ci, dans le mouvement international. Il doit afficher son indépendance, la cultiver jalousement, ne plus s’inféoder à qui que ce soit. Il doit rester lui-même, se fixer un cap et s’y tenir.
Mais il doit aussi et surtout revenir à ses fondamentaux, le marxisme-léninisme, non pour en faire une application plate, mais pour l’adapter aux conditions d’aujourd’hui. Il a pour devoir de faire sien l’héritage du communisme national et international afin de conduire une politique résolument tournée vers l’avenir. C’est-à-dire vers la transition révolutionnaire au socialisme. Tout comme il doit oeuvrer aux côtés de partis et d’organisations communistes et révolutionnaires qui luttent dans le monde dans le but d’assurer la transition vers le socialisme dans des conditions nationales qui leur sont propres.
Le capitalisme traverse une période de crise profonde, qui le touche dans ce qu’il d’essentiel et de vital. Notre société en souffre. Il est urgent de trouver les réponses pour donner le jour à une société nouvelle, fondée enfin sur la justice sociale...
1. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 13:51, par Ferenc
Il faut un nouveau parti communiste et révolutionnaire.
Eh mec, ce parti existe déjà : c’est le NPA !!!
2. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 15:19, par yapadaxan
Et non, il n’existe pas. Le PCF est réduit à l’état de groupuscule, mais pour autant, le NPA issu de la LCR ne parvient pas à s’imposer dans le monde du travail, et plus largement dans la société.
Il faudrait que les militants du NPA s’emparent de cette question, une bonne fois pour toutes. Le PCF laisse un vide. Un vide béant. Il existe, mais en creux. Et, mécaniquement, le NPA ne le remplace pas.
Le PCF avait plus que réussi à entrer dans le monde politique. Il avait une origine repérable, datable. Il provenait du mouvement socialiste ouvrier. Ses origines remontaient aux premières luttes ouvrières, arrachant sur le pavé de pavé et de France les premiers acquis sociaux.
De ce point de vue, le NPA est perçu comme une création artificielle, un ersatz. Un OVNI galactique sans bulletin de naissance, sans état civil. Il ne résonne pas, il ne fait pas sens.
Et c’est cela que vous ne comprenez pas.
Dans la conscience collective, le PCF naît avant le congrès de Tours. Il est lié aux conquêtes sociales, à la lutte antinazie, à la résistance et à l’anticolonialisme.
Ce qui fait son insuccès actuel, ce n’est pas son trop révolutionnaire, mais son manque révolutionnaire.
Là, dans l’ombre et le silence des gens toujours pas résignés mais temporairement inactifs, déçus, blessés, les forces prêtes à ressurgir attendent et s’impatientent. Elles espèrent le renouveau du parti, celui qu’elles connaissent et reconnaissent.
Au lendemain du programme commun, la désaffection est venue de l’incompréhension, du sentiment de trahison. Peu à peu, les électeurs, les citoyens, les travailleurs ont refusé de voter, de se syndiquer, orphelins d’un parti de classe et d’un syndicat de classe. Ils s’attachent à des symboles, de façon passionnée. Apprécions cette foule des anonymes sortant de sa torpeur lors du décès de Jean Ferrat.
Le communisme "français" n’est pas mort. Il n’est pas transférable au NPA. Il attend que le parti d’Eluard, d’Aragon et de Péri se redresse.
Mais je reconnais que c’est difficile à comprendre...
3. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 18:59
tu as fait l ecole du rire toi ?
4. A propos du PCF et son déclin, 30 décembre 2010, 18:25, par Luis
Le projet du NPA n’est pas de créer un parti révo en occupant la place abandonnée par le PCF.
Si c’était possible, il y a un moment que la place est libre, et donc la LCR ou LO l’auraient fait avant.
Le camp du travail, notre classe, est confronté, en France, mais aussi dans beaucoup d’autres pays à trois défis qu’il faut surmonter en se mettant au travail et serrant les coudes, quel que soit notre origine politique
1. Un déficit de projet politique : après le désastre du socialisme bureaucratique, il faut faire revivre le projet d’émancipation socialiste, avec la boussole de la démocratie et du pouvoir des travailleurs ; il faut aussi prendre en compte les contraintes écologiques
2. Un déficit stratégique : nulle part la « révolution par les urnes » n’a permis d’instaurer le socialisme ; il faut des organisations de classe qui préparent les travailleurs à agir avec la légitimité du nombre et la raison de la force.
3. Un déficit d’organisation de notre classe : nos partis révos sont encore trop faibles, sans parler des syndicats ; sans l’organisation de larges secteurs de la jeunesse et du nouveau salariat, pas d’outil pour mener à bien la stratégie révolutionnaire.
Le NPA est le plus en vue à travailler à relever ces défis. Il le fait bien ici, mal là, en testant, en apprenant, en corrigeant, grâce à une démocratie interne très enviée.
Mais il n’est pas le seul. Partout, des équipes militantes, au NPA ou pas , se posent les mêmes questions.
Tous, dans les affrontements qui approchent, apprendront et tireront ensemble les conclusions. Y compris de nombreux camarades du PCF. Et se retrouveront dans le même parti de la révolution. Peu importe alors son nom.
3. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 13:48, par Ferenc
« ... ni avec le NPA ex LCR (bobos idéalisant la révolution avec leur tète de gondole cycliste distribuant parfois du courrier dans le XVI arrondissement de
Paris)qui ont toujours hais et sabordé partout les actions militantes du PCF. »
Pour quelqu’un qui est apparemment anti-stalinien et pour un communisme véritable, que de clichés sur le NPA ! Ainsi au NPA il n’y aurait que des bobos et des anti-PCF.
Quand le PCF ne fait pas son boulot, à savoir défendre becs et ongles la classe ouvrière, quand une fois au pouvoir il participe à la grande casse sociale initiée par les capitalistes, alors oui, moi, membre du NPA, je deviens anti-PCF. Mais entendons-nous, j’ai beaucoup de respect envers les "militant(e)s de base" envers les gens sincères et honnêtes qui, eux, sont l’avenir de ce parti. Encore faudrait-il qu’ils aient suffisamment de poids pour bouter hors de la direction de leur parti ceux et celles qui jour après jour prostituent l’idée-même du communisme à leurs instincts carriéristes.
Dire que le NPA est un parti de bobos, démontre le degré de nuisance des clichés colportés par les carriéristes de gauche et de la lobotomisation médiatique. Et pour information : il y a des travailleurs et des travailleurs également dans le 16ème arrondissement ou à Neuilly, qui habitent dans des "chambres de bonnes" de 10 m2 et qui font eux aussi partie de la classe ouvrière avec les mêmes difficultés pour survivre que celles et ceux qui habitent dans le 9-3.
Quant à la révolution, qui peut encore nier son urgente nécessité, à part quelques pseudo-gauchistes rendus imbéciles par la propagande soc-dém.
diffusée par celles et ceux qui ayant goûté aux ors de la République ont oublié leurs origines ouvrières et ce pourquoi ils ont été élus ?
Quant à la "tête de gondole cycliste", n’oublie pas Camarade que ce mec est aussi un salarié tout comme toi.
Les oeillères font décidément toujours partie de la panoplie du militant communiste PCF de base !!!
4. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 13:58, par Cop
la haine sectaire c’est ce qui reste quand on a tout oublié ...
Là ça ne débande pas , hein ?
Je ne sais qui tu es, mais le facteur, comme tu dis, est un travailleur lui, pas un bobo.
Depuis quand le PCF a-t-il été capable de produire des dirigeants qui sont du monde du travail ?
Entre les "fils de ...", les "femmes de ..." ou "secrétaires de ...",etc
Le fait de distribuer du courrier’ dans le 16e arrondissement ne ressort pas du choix du révolutionnaire en question. Tu le sais.
Quand votre haine cessera-t-elle ?
Quand serez-vous capables de parler politique ?
La bêtise c’est ce qui reste quand on a tout oublié .
Je note ta phrase comme quoi il est pire de faire des choses avec le NPA plutôt qu’avec le PS :
C’est un second réflexe. Même au prix du mensonge le plus brut.
Il y a des choses à dire sur l’orientation du NPA ou du PG, ou du PCF, elles ne ressortent pas du mensonge mais des actes.
Il est dommage qu’en arrivant somme toute à une partie des conclusions des militants qui ont fait le NPA, tu conserves la haine que le PCF a fabriqué chez ses militants pour les empêcher de se tourner vers des forces qui ne sont pas à droite du parti mais à sa gauche (pour le NPA, pour le PG c’est à peu près comme le Parti).
C’est d’ailleurs une constante de l’appareil du PCF d’avoir fabriqué cette haine des militants envers des forces restant sur le terrain de la défense des travailleurs (elles), de telle façon que, même si ils déchirent leurs cartes il demeure la formatage qui coupe toute espérance.
C’est la marque de fabrique d’une partie de la gauche française, particulierement celle du PCF, d’ailleurs pour segmenter les résistances (hors de sa domination), couper toutes les possibilités d’unir des révolutionnaires qui se retrouvent dans plusieurs partis (NPA, PCF, LO, etc) et hors de ces partis (le "parti" le plus puissant) pour les besoins d’une ligne politique de collaboration dans les institutions du capitalisme.
La sectarisation a cette fonction de couper les ponts.
ce qui est différent de la critique même féroce (qu’on peut avoir des lignes politiques menées par les uns et les autres).
Construire un parti de type nouveau sera de conserver une capacité à la critique la plus féroce mais en même temps se débarasser des haines sectaires pavloviennes.
1. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 14:20, par Pseudonyme
On sait bien que le NPA pourrait très bien payer un salaire à Olivier B. le facteur. Cependant, on sait aussi bien que "niveau marketing", avoir un facteur comme ponte de parti, "ça le fait bien".
2. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 14:28, par Archie
Tous les permanents du NPA (équivalent de 2,5 temps pleins) travaillent à mi temps ou 2/3 temps comme Besancenot.
.
C’est un principe.
.
Il n’y a aucun "coup marketing" dans ce principe appliqué aux élus locaux et régionaux.
3. A propos du PCF et son déclin, 29 décembre 2010, 00:04, par Copas
On attend donc un décompte des permanents du PCF
Ca ne signifie pas que la ligne du NPA (ou de LO) soit juste, mais qu’ils prouvent que les saloperies sectaires essayant de les salir ne marchent pas.
La fabrication des attaques contre Besancenot, etc, pour salir, reviennent toujours au moment des élections quand des appareils ont besoin de sectariser leurs militants pour leur faire avaler des couleuvres taillées comme des anacondas.
Aux batailles politiques même dures, répondent les manœuvres incessantes pour salir.
Personne n’a de solutions toutes faites aux problèmes rencontrés pour que les travailleurs aient le pouvoir et la liberté.
Mais on sait ce qu’il ne faut pas faire, et pourquoi .
5. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 15:42, par Gilbert
"et le matraquage médiatique images à l’appui que la société communiste n’était pas celle que l’on pouvait s’imaginer".
Ah bon ? Le goulag, les guépéou, la bureaucratie... tout ça n’était que de la propagande ?
Ce n’était pas le communisme, mais ça y prétendait, non ?
1. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 17:35, par yapadaxan
Il y a eu, de façon concomittante :
– la déviation stalinienne
et
– la "propagande" réactionnaire bourgeoise.
Cette dernière avait une fonction et un but : décourager les travailleurs à vouloir oeuvrer pour le socialisme.
Aussi amplifia-t-on cette propagande. Ce qui ne signifie pas qu’il n’y eut pas de crimes staliniens, mais ce qui signifie aussi que l’on dramatisa et exagéra ces crimes.
Des crimes, il y en eut dans les 2 camps. On dramatisa les crimes soviétiques, on reconnut difficilement, comme par concession, les crimes de l’impérialisme.
Les premiers ont cessé depuis longtemps, et pour cause. Les seconds ont toujours lieu et se déroulent encore alors qu’on en parle. Mais pour autant, ils ne cessent pas.
C’est quand même étrange de constater que les USA continuaient à parquer les Indiens dans les réserves et à maintenir le racisme anti Noirs, sans que cela ne gêne grand monde.
Au jour d’aujourd’hui, on devrait se scandaliser des guerres en cours, du massacre palestinien, de la non reconnaissance de l’Etat arabe. L’islamophobie devrait écoeurer et indigner la population mondiale.
On a assisté au démembrement de la Yougoslavie sans trop de protestations. Et l’on veut encore et toujours qu’on se batte la coulpe à propos des crimes staliniens.
Or le temps est plus que venu de procéder à une analyse du stalinisme. Froidement, scientifiquement, objectivement et non pas toujours à ressasser sur le ton moralisateur les leçons à l’endroit des communistes sincères.
Beaucoup sont tombés dignement. On leur doit la liberté. Et pourtant, ils sont tombés pour la France et l’Europe libres que pour la victoire de Staline.
A force de revenir sur ces contradictions graves de l’Histoire, on finit par jeter le désarroi, le désordre, et par dégoûter les masses du communisme.
L’ennemi, c’est pas staline ; c’est l’impérialisme...
2. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 17:45
Vous avez tout faux les mecs !!!
On a "dépassé" le stade des "partis"...
Tout simplement parce que les "partis" ça correspond à ce que le Capitalisme avec un grand"C" attend de nous.
Ca n’est pas qu’on l’ait "voulu". C’est simplement que la notion de "Parti" implique de s’inscrire dans le schèma qu’ils ont fixé pour nous.
Ca n’est pas parce qu’on est "impatients", "gauchistes", "et même "cons", c’est parce qu’on arrive au changement qualitatif révolutionnaire qui fait que ce qui était possible il y a un an, cinq ans, dix ans, je ne sais, est maintenant devenu obsolète parce qu’on a trop attendu. Trop attendu parce qu’on a trop hésité à mettre les cartes sur le tapis.
Pourquoi ? En réalité on s’en fout. C’est ainsi... C’est tout.
Et l’identité de ceux qui ont fait ça on s’en fout aussi, en réalité. Il en supporteront les conséquences comme nous. Parce qu’ils n’ont été que les "poupées" manipulées du jeu.
Ils ne le savent pas encore, mais NOUS on le sait pour eux.
On a "manqué la marche". C’est une réalité. Et sauf à se masturber sur la chose en se lamentant, on va "manquer" la suivante faute d’imagination.
Et si on continue comme ça ça améliorera pas la situation.
La "démocratie" du moins telle qu’elle est conçue dans ce monde orwellien, c’est fini. On entre dans l’ère de la "confrontation directe". De la mise en cause malgré, et surtout à cause, des interdictions et les vulgates capitalistes.
Y a TOUT à remettre en cause.
Oublier leurs concepts et imposer les nôtres en les "collant" aux réalités pour que la Majorité nous comprenne. Et ça sera pas difficile, suffit de parler "réalités" et pas "théorie".
La CGT13 a sorti et collé des affiches appellant au "Boycott" des Thés Lipton pour soutenir les "Fralib". Et faisant ça ils s’inscrivent dans une logique hors la loi du Capitalisme qui "pénalise le "boycott" comme moyen d’action. C’est peut-êtrte la première attitude ou prise de position "révolutionnaire" de la CGT que je constate depuis 30 ans. Du moins la rpremière qui tend à sortir réellement "hors-la-loi" du Capital.
Faut faire ça au niveau +++ dans tous les domaines.
Les soutenir et "soutenir" tous les "marginaux" quelqu’ils soient pourvu qu’ils poussent ou on veut aller.
Faut foncer. En groupe organisé si possible. Individuellement, ou entre amis si impossible. Y a qu’à dire, ou écrire, ce qu’on ressent ou ce qu’on voit. Vu le niveau d’insatisfaction et de brimade actuel on peut guère se tromper et ça parle à tout le Monde. Et si on se trompe c’est pas grave. On peut corriger en marchant. S’il le faut on s’excusera et on demandera pardon.
Et qu’on me dise pas qu’on n’a pas les moyens. Ce qu’il faut c’est pas les "moyens", c’est prendre 1 ou 2 heure par jour, ou par semaine, et, en dehors du Net, y a des imprimantes, des SMS, des téléphones, des IPN, des aérosols de peinture, de la colle et des pinceaux.
Et surtout de l’imagination et tout le toutim.
Y aura qu’à attendre les réactions des Pouvoirs en place. Si ç’est efficace ça tardera pas.
Quand à Laurent ou Besancenot ils prendront le trajet en marche s’ils le veulent.
On les rejettera pas pour autant... Ni les autres à conditions qu’ils prouvent leur volonté de changement et leur honnêteté intellectuelle.
Et surtout faut attendre d’autorisations de "dégun". Comme on dit à Marseille...
Surtout des autorisation de la part de gens qui ont passé leur temps à nous engager à ne rien faire en attendant qu’ils le fassent pour nous.
C’est TOUT ce que je vous souhaite pour la "Bonne Année".
Mais si on y arrive ça sera pas si mal que ça.
G.L.
3. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 19:28
Les victimes de Staline furent d’abord les révolutionnaires bolchéviks. Puis tous ceux, en particulier des communistes, qui risquaient de lui faire perdre un peu de son pouvoir personnel.
Par ailleurs, la Russie de Staline fut un impérialisme, avec ses colonies, avec ses satellites. Comme la France en Afrique.
Je ne comprends pas cette volonté de faire un classement entre les différents oppresseurs des peuples. ça n’aide pas à être crédible et à redorer l’image de l’idée communiste. Au contraire, ce négationnisme la démolit un peu plus.
Sur un autre fil, Bernard S. parle de "communisme autoritaire", à propos de l’URSS stalinienne. Je pense que cela relève de la même erreur d’appréciation.
Il faut combattre les oppresseurs des peuples, les exploiteurs des travailleurs, quelque soit l’étiquette qu’ils arborent.
Et le fait de n’être pas "la bête", l’impérialisme suprême (les USA), voire d’en être un concurrent, n’est pas un certificat de progressisme ni de socialisme. Les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément des amis (sinon, comment classer l’Allemagne nazi, qui a fait la guerre aux impérialismes français et anglais, puis US ?)
Chico
4. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 19:49, par yapadaxan
La différence qui existe entre ces dictatures que tu cites font l’impasse sur leur contenu de classe.
Staline est au départ de la perversion du socialisme. Le nazisme et les autres fascismes sont intervenus dans l’Histoire pour développer le capitalisme sans rien altérer du système. Bien au contraire.
Au lendemain de la chute de l’URSS, il a fallu transformer l’économie du pays pour l’adapter au capitalisme. Et il a fallu revenir sur les conquêtes sociales.
Alors, non, on ne peut pas affirmer qu’il y a égalité entre ces formes de pouvoirs autoritaires.
De surcroît, le stalinisme se concentre dans des bornes historiques qui ne coïncident pas avec celles du socialisme réel. Il faut accepter l’idée que le socialisme fut perverti.
Enfin, une approche du phénomène stalinien ne doit pas être exagéré. Il est suffisamment criminel sans qu’il soit besoin d’en accroître lyriquement la dimension.
Le rôle d’une organisation communiste et donc révolutionnaire se doit de circonscrire avec précision le stalinisme, qui est un abus ultra autoritaire du pouvoir politique. Ca ne fait pas de lui l’équivalent du nazisme.
Faut pas non plus déconner...
5. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 22:58
Salut G.L. si ce n’est encore fait, il faut que tu lises "La zone du dehors" d’Alain Damasio....
Quand tu l’auras lu tu comprendras pourquoi je t’en parle ici, précisément suite à ce post.
Bien fraternellement
LL
6. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 23:31, par Copas
Les méthodes de commandement de l’URSS ont été pur jus des méthodes du despotisme capitaliste. Le petit prolétariat fut désaisi de sa victoire et du pouvoir.
Cette évolution se fit d’abord par le choc d’un thermidor des espérances levées puis par une lente désagrégation des moteurs de celle-ci.
Une caste hierarchiste pris rapidement la place d’une classe dominante. Il n’y avait pas de socialisme en URSS (quand au communisme...) car les travailleurs n’avaient pas le pouvoir, au niveau des forces productives, comme au niveau central. Ils n’avaient d’ailleurs même pas droit à s’organiser .
L’observation de cela, au concret, fixe le diagnostic : pas de socialisme, pas de pouvoir des travailleurs.
Il faut donc faire face aux conclusions, pas de pouvoir des travailleurs, donc une autre couche sociale dirige.
La désagrégation des moteurs de la révolution prit de multiples aspects dont la question de la résurgence d’un esprit grand russe et brutal sur les questions des nationalités dominées, la résurgence des racismes, de la prévarication et la corruption, etc
Comprendre comment un "socialisme réel" s’écroule comme un château de cartes, montre l’inanité de parler de socialisme dans de tels états.
Quelle est cette patrie des travailleurs où ces derniers ne se jetèrent pas à la gorge de ceux qui voulaient les dessaisir de leur pouvoir ?
C’est qu’ils n’avaient pas le pouvoir tout simplement.
La nomenclatura a démontré largement de quel côté elle balançait en se transformant elle-même en bourgeoisie pour l’essentiel.
Il y a une révolution politique qui marque ce passage entre deux morceaux de la nomencaltura autant ennemis du pouvoir des travailleurs l’un que l’autre.
Par contre tu as raison sur les conquêtes sociales qui permettaient à la nomencaltura de continuer à diriger en achetant ainsi la paix sociale. On connait cela, de la même façon que les conquêtes sociales de 1945 n’ont pas fait de De Gaulle un grand dirigeant du prolétariat
Rien de neuf donc sur le commandement d’une caste ou d’une classe sur la classe populaire.
Par contre chacune à sa construction spécifique et sa trajectoire personnelle. Il faut bien convenir que les bourgeoise ne sont pas arrivé en parachute sur les tours du kremlin, dans les travées d’un plénum du PC Chinois, mais ont été produits par les ingrédients trouvés sur place.
Les bourgeoisies capitalistes des pays de l’est et de la Chine sont bien les filles des nomenclaturas des mêmes états, comprendre cela est la mère de la félicité.
Les processus viennent de loin et suivent des chemins bien concrets qui expliquent que les nomenclaturistes n’ont toujours rêvé que de devenir bourgeois, et, une fois objectif atteint se sont jetés sur les richesses avec une avidité construite pendant des dizaines d’années.
7. A propos du PCF et son déclin, 29 décembre 2010, 01:18
erreur :
l’ennemi c’est cette faiblesse de l’humain : la quête de l’absolu.
A méditer.
8. A propos du PCF et son déclin, 29 décembre 2010, 04:58, par yapadaxan
Globalement, tu n’as pas tort, même si ce dont tu parles mérite bien d’autres nuances et une approche de grande ampleur.
Mais c’est vrai que le format du post ne permet pas d’amples développements. Toutefois, j’insiste. Non pas que je sois à ce point réfractaire aux démarches critiques, mais je mesure l’écart entre les militants issus de la LCR/NPA et ceux venant du PCF.
Vous vivez à l’extérieur ce que nous avons intimement intériorisé. Vous restez à l’écart, en tant que spectateurs témoins, quand nous nous considérons cette Histoire comme étant la nôtre.
Mais revenons au point de départ. 90 ans, c’est l’Histoire d’un homme. C’est court. Très court. Les masses, en France et dans le monde, se sont emparées de 1917 et 1920 et les ont, elles aussi, intériorisées. De quoi s’agit-il ? Après l’échec très précoce de la Commune, de la 1ère Révolution prolétarienne de l’Histoire. Du plus grand espoir de tous les exploités et opprimés de la planète. Le mouvement communiste mondial y a puisé une incroyable énergie. Il y a la réalité et les représentations intellectuelles, symboliques et affectives de cette réalité. Et c’est ce que vous ne mesurez pas. Ce que vous ne vous mettez pas en mesure d’aborder et d’apprécier.
Toutes proportions gardées, essayez de discourir rationnellement de la foi à des croyants authentiques et sincères. Lisez l’Histoire des hommes et de leurs sociétés. Tout montre que les constructions intellectuelles modèlent le réel de façon décevante et frustrante. Est-ce pour autant que la foi et les croyances s’éteignent ?
La révolution soviétique prend sa place dans l’imaginaire collectif et historique. Elle y joue un rôle qui excède et de beaucoup ce qu’elle fut en réalité. Car elle incarne un rêve vital.
Le PCF naît dans la foulée comme une confirmation de la révolution. Cette naissance a le même impact puisque c’est la transition du fait révolutionnaire dans ce système de représentation. D’autant que le déroulement de l’Histoire fait que de 36 à la Libération le PCF joue un rôle majeur, irremplaçable. Et cela tel qu’il est : inféodé à Moscou.
Ce qui rend cette chose d’autant plus possible, c’est que pour les Européens comme pour le monde entier, l’URSS du "camarade" Staline est celle qui, quasiment à elle seule, a combattu victorieusement non seulement le nazisme mais les autres fascismes nés à cette époque.
La fable tient encore qui veut faire accroire que nous fûmes libérés par les Yankee. Mais au-delà des apparences, personne n’est vraiment dupe. Les USA en 1920 dirigèrent le Traité de Versailles, s’interposèrent pour empêcher un règlement européen de l’après-guerre mondiale, financèrent l’Allemagne, même nazie, parce qu’il entrait dans les intérêts US d’affaiblir les puissances coloniales qu’étaient la Grande Bretagne et la France. En entretenant un conflit plus ou moins larvé entre les puissances européennes, les USA ne visaient pas moins le leadership mondial.
Qui s’opposa à l’URSS après l’Allemagne nazie ? Les USA. Au point d’imposer au monde 45 ans de guerre froide. Guerre froide signifie reconquête impérialiste néocoloniale. Participer aux libérations nationales pour s’imposer comme Etat/Nation impérial. Si les USA passent pour ce qu’ils sont, ce pays qui bombarda Nagasaki et Hiroshima, ce pays qui tapissa de bombes 30 ans durant la Corée et le Vietnam, qui liquida le mouvement communiste indonésien et implanta des dictatures sanguinaires dans toute l’Amsud, l’URSS au contraire s’est illustrée par ses positions anti impérialistes et anti coloniales. L’URSS reste attachée à Cuba socialiste.
Une chose est la littérature marxiste, autre chose est son application dans le réel politique, économique et social.
Si je n’envisage QUE l’URSS, tu as raison de dire ce que tu dis. Si j’envisage la lutte des classes durant un siècle, j’adapte mon analyse aux circonstances réelles et concrètes de cette lutte, voire de cette guerre.
C’est facile et même simpliste de nous ressortir les thèses platoniciennes de l’autre et du même. Non, l’URSS, dis-tu, ne serais pas l’autre politique, mais la même. Tout s’aplatirait et ton esprit lucide autant que critique apercevrait sous l’apparence de l’autre le squelette du même.
Désolé de te décevoir, camarade, mais aborder en révolutionnaire ce siècle de luttes et de guerres exige une finesse d’analyse bien plus riche. Ce n’est pas parce que tout finit en eau de boudin qu’on doit se payer ce maigre luxe en toc de simplifier démesurément.
L’Histoire de l’URSS est l’Histoire de contradictions conflictuelles, antagoniques, ayant eu à "travailler" tant dialectiquement que mécaniquement la question de la révolution socialiste. En faire sur le tard le frère jumeau du capitalisme le plus ordinaire, c’est s’économiser l’intelligence et la pertinence de la lucidité révolutionnaire.
Tu réagis en sectateur fondamentaliste et te transformes en ayatollah moinesque de la pureté révolutionnaire qui doit toute sa candeur virginale à Saint Augustin. Non, camarade, le socialisme lui-même peut devenir affreux. Il n’en reste pas moins le socialisme. Je veux dire : un processus vivant mettant en actes un autre temps de la lutte des classes, laquelle se situe à différents niveaux de procès. A l’intérieur de ses frontières aussi bien qu’à l’extérieur.
Ton conte pour enfants n’est pas sans rappeler Andersen ou ces autres affabulateurs opposant le chevalier blanc, la princesse, la fée et, planqué quelque part, le bon Dieu aux sorcière, dragon ailé, fantôme et autres chevaliers noirs. A la fin, ils s’épousent et ont beaucoup d’enfants.
La réalité révolutionnaire, n’excédant pas les 70 ans d’Histoire, ce qui est insignifiant, s’écrit sur un mode éminemment complexe où il n’est pas sûr que les blancs soient purs et les noirs pervers.
Mesure les progrès accomplis en 70 ans dans un pays de 22 millions de km carrés, possédant 300 millions d’habitants, de je ne sais de combiens de nationalités et de religions. Le tout entre 2 guerres mondiales et une guerre prétendue froide.
Alors, c’est vrai, l’URSS s’est comportée comme une puissance coloniale vis-à-vis du COMECON et du Pacte de Varsovie. C’est vrai aussi que cela supposait une hiérarchie qui n’avait plus rien de communiste. Alors qu’au départ c’était pour imposer à la face du monde le 1er Etat socialiste.
Jeter le bébé avec l’eau du bain ? La bourgeoisie mondiale n’espère que cela.
9. A propos du PCF et son déclin, 29 décembre 2010, 13:50
Personne n’a dit ça ici, en particulier pas moi. Au contraire, j’ai dit qu’il me semblait négatif de vouloir faire un classement (et dire qu’il y a égalité, c’est précisément faire un classement).
Personne n’a dit ça ici, en particulier pas moi.
Par ailleurs, paradoxalement, on peut dire que l’impérialisme US (et plus largement occidental) est positif pour les idées communistes (au sens large... "un autre monde possible") du fait qu’il suscite l’exploitation, la misère, donc la révolte, alors que l’oppression stalinienne passée est pour beaucoup dans le reflux des idées révolutionnaires et communistes aujourd’hui.
En fait, j’ai l’impression que face à l’offensive et à la violence du capital contre les travailleurs du monde en ce moment, et faute de réponses opérationnelles du mouvement ouvrier, qui est au fond du trou et doit se reconstruire, certains sont tentés en toute bonne foi (?) de réhabiliter en partie le stalinisme (de l’analyser avec indulgence), en référence à une période où l’URSS de fait jouait un rôle de contre-pouvoir à l’échelle mondiale. Et ça me semble une voie dangereuse.
Chico
6. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 21:05
rien que pour ça, l’article mérite sa place à la poubelle non ?
le mec qui a publié ce truc est un provocateur...
1. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 22:33, par Copas
bof c’est la haine ordinaire qui empeste le camp de la gauche depuis des dizaines d’années.
Quand les sectaires n’ont plus d’arguments, reste la haine.
Quand cela est bu comme du petit lait, même les ruptures d’avec le PCF conservent finalement une partie de cette éducation.
Il faudra se débarasser de cela pour progresser.
2. A propos du PCF et son déclin, 28 décembre 2010, 22:58
Cet article est un torchon, en effet.....
LL
7. A propos du PCF et son déclin, 29 décembre 2010, 11:14, par MCOCO Le Rebelle Médocain
Beaucoup de vérité et de sincérité dans cet article m’ont conduit à participer au débat.
Je suis peut être un peu simpliste dans mes raisonnements, mais la simplicité n’est elle pas la meilleure façon d’aborder les choses et n’a-t-elle pas l’avantage d’être compris par tous ? N’a t’elle pas aussi le mérite de donner à tous la possibilité de s’exprimer et de faire son choix ?
Simpliste, utopiste et progressiste j’essaie d’apporter ma maigre contribution à ce débat riche en idée, mais aussi qui m’a l’air de prendre parfois des allures un peu trop partisane à mon gout.
Comme dans tous les partis et dans ceux qui se rapprochent de mes convictions personnelles, il y a des bons et des mauvais, il y a donc aussi du bon et du mauvais, en terme d’organisation et d’orientation. J’exprime là mon propre avis sans avoir forcément raison.
Et comme aujourd’hui ce qui me semble bon pour le peuple et les démunis dont je suis, n’existe dans aucun programme de parti politique, j’essaie avec certains camarades de rassembler sur des bases qui me paraissent saines le peuple pour qu’il prenne ses « affaires en main ».
Pour cela et compte tenu de tout ce qui a existé, et existe sur le plan politique, commercial, social, des idéologies développées par les uns et par les autres, de la consommation exagérée à laquelle on nous pousse sans donner les moyens à tous, rien n’est simple.
Mais la précarité, le chômage et la misère ne peuvent plus s’installer et se développer au profit de capitaux monstrueux accumulés et qui ne profitent même pas à notre peuple puisque la plus grande parti dort et dine dans les paradis fiscaux, déclenchant la colère faute d’organisation pouvant aider à se débarrasser de telles injustices.
A mon humble avis l’état d’esprits de boutique et les supporters inconditionnels de telle ou telle équipe est dépassé si l’on veut avoir une analyse saine et constructive pour un communisme porteur d’avenir pour le peuple et donc abolir le capitalisme.
Alors je me pose quelques questions simples, en essayant de tenir compte de comment s’est déroulée l’histoire du peuple, quelle organisation jusqu’à ce jour, qui y a apporté réellement sa contribution dans les avancées ? Quelles auraient pu être les « erreurs » commises ?
Je me sers aussi des réflexions, des idées déjà construites par certains progressistes du passé et il y en a eu, en me disant toujours que c’est moi et le peuple d’aujourd’hui qui devons trouver une solution à la galère dans laquelle on nous a mis et en ne perdant surtout pas de vue que nous y avons tous notre part de responsabilité.
L’essentiel restant de savoir quelles sont nos revendications si elles sont possibles à obtenir et de mettre tout en œuvre pour y arriver.
Que demande le peuple ?
En terme de besoins, rien de plus qu’une répartition équitable de ce que nous savons construire et produire dans tous les domaines, avec l’assurance que cela perdure.
Je rêve tout haut et tout simple, ai-je tort ou raison ?
Ce dont je me rends compte aussi c’est que par le biais d’une abstention massive le peuple est en train de nous dire qu’aucune organisation existante n’est capable de faire face à ses besoins, qu’aucune organisation ne retiens son attention et la mienne par ailleurs en matière de changement concret et durable , et que de plus tout est fait pour que les intérêts personnels des chefs de partis passent avant ceux du peuple dont ils sont sensés avoir la responsabilité de la gestion collective.
C’est donc un peu isolé que se retrouvent de nombreux communistes et progressistes dont je crois faire partie.
Sans parti depuis quelques temps cela m’évite de payer un salaire à des gens qui me trompent, c’est dans ces conditions que j’aborde la lutte, avec pour seule lecture BC et quelques autres sites ou l’on peut encore échanger des idées progressistes utiles et chercher à réfléchir sur le comment on fait ensemble et pour nous tous.
Bien entendu je milite encore à mon syndicat CGT des retraités et à quelques organisations qui essaient par le biais de palliatifs de soulager la faim, la misère et recherchent la paix.
C’est bien entendu à la fois insuffisant mais utile aux rencontres et au débat.
Comme un grain de sable cherchant à faire grandir la dune, je fais ce qui se faisait autrefois : du porte à porte ou plutôt du homme à homme. Pas très moderne mais cela a le mérite de comprendre certaines choses et d’avoir des réponses en direct.
J’écoute, je donne mon avis, je réfléchis avec chaque être humain que je rencontre de ce qui serait vraiment nécessaire pour VIVRE.
Est-ce la surproduction, les actions en bourse, la consommation irrationnelle, le surarmement, la destruction des sites naturels pour y implanter des lieux de commerce qui existent déjà et qui ferment un à un.
Ou avons-nous simplement de choses plus rationnelles, de se nourrir sainement, de se loger confortablement, de se cultiver, de s’épanouir au sein d’une société plus juste, tout simplement de VIVRE .
En clair n’avons tout simplement d’équité, de liberté, de fraternité.
Il faut dire que la réponse n’est pas toujours simple et pour cause Monsieur Capital est passé par là et fait son boulot pendant qu’en face pas trop de bruit on fait au coup par coup !!!!!
La misère et la précarité « gagnant » du terrain sur la vie, la fraternité et la colère transformée en réflexion pourrait nous être utile à tous pour faire avancer les choses.
Ils ne faut pas avoir peur de mettre en opposition les milliards qui nous sont extorqués chaque jour avec nos RSA , nos SMIC ou nos maigres retraites, expliquer ce que représente 1 milliard par rapport à un salaire ,, alors que l’on en donne plusieurs aux banques pour se sortir d’une crise qui n’a jamais existé pour elles.
C’est aussi en expliquant que pour s’organiser on n’a pas besoin de chefs, d’Enarques ou de sortir d’une grande école, l’école de la vie est largement suffisante et des gens de bonnes volonté peuvent contribuer à la gestion d’une autre société.
N’avons-nous pas déjà gérer des structures sociales de grande importance ?
On peut toujours se poser la question de l’organisation d’un structure pour gérer tout cela, mais la haine et l’esprit de boutique n’y ont pas leur place.
Alors les filles et les gars, échangeons sans haine. Du constructif, du concret, de l’action, aidons nous de ce qui a été positif, analysons ce qui n’a pas marché en sachant que les hommes ont toujours été des hommes avec leurs défauts mais aussi leurs qualités.
Ne portons pas la « faute » sur un seul lorsque l’on est convaincu que c’est le peuple qui fait et fera encore l’histoire. Sachons simplement nous prémunir contre les erreurs du passé et savoir quels sont nos besoins.
C’est aujourd’hui une lutte des classes dont nous avons besoin pour abolir le Capital, la lutte des places n’y a pas sa place et pourtant nombreux sont nos chefs de partis qui sont en train de s’y engouffrer.
Je ne prétends pas avoir répondu à cet article, mais pour une fois que je peux donner mon avis sur ce que je crois être révolutionnaire et progressiste avec mon simplisme habituel, je n’ai pas manqué de le faire.
Que cette année 2011 soit une année de lutte et d’avancée vers avenir vivable pour tous.
Amitiés à tous et cool
MCOCO Le Rebelle Médocain
8. A propos du PCF et son déclin, 29 décembre 2010, 12:51, par Roberto Ferrario
Tiens le "SANS PAPIERS" n’a même pas les c..... de se signe... il débarque fait ca "tirade" et voila comme un "Clandestino" viens a pollue le débat dans le site...
Mais bon c’est aussi importante de laisse cet article publie, il peux démontré la distance abyssale entre les vision sectaire des certaine individus et la réalité de besoin des gens... des camarades...
9. A propos du PCF et son déclin, 30 décembre 2010, 16:30, par Alain Chancogne
.
C’est du PCF dont tu parles ?
Ton article parle de "déclin.."
Cela était vrai en 1990
Mais aujourd’hui le PCF est MORT
c’est pas la faute à Hue, à mélanchon, à Thorez..
C’est collectivement la "nôtre".
Je suis un complice objectif de cette connerie qui a consisté à "croire" que les deux mandibules ( Modèle léniniste- union de sommet) pouvaient aider à "croquer " le Capitalisme alors que cette machoire broyait l’ESPOIR , la perspective..
Tout le reste, y compris ton juste jugement de ce que sont les derniers porteurs du corbillard pécéien , ou ton besoin concon..caricatural de parler du NPA- permettant de faire passer les"trotsks" qui te rentrent dedans pour des communistes qui , eux , n’auraient aucun reste de sectarisme alors que certains continuent de voir des "stals" là ou il n’ ya plus que des guignols , tout le reste (alliances, "retour aux sources polluées par A-marxisme -y compris en 1920 !") c’est de la branlette d’EX ou de vieux débris dont je fais partie..
:))
LE PCF..a une histoire contrastée d’ombres et de lumières.
Il est le Parti des Brigadistes à couilles de bronze.. et.. de Marty, boucher d’Albacete.!
Il est le Parti de Timbaud.. et.. de Duclos cherchant comment faire réapparaitre l’Huma.
Il est le Parti courageux des guerres coloniales ,du s soutien aux peuples en lutte contre l’impérialisme."occidental"......et aussi celui qui a fermé sa gueule quand Nasser faisait torturer des communistes.
Il est le Parti considérant qu’ Octobre 47 était la revanche de la Commune..mais regardant un Brejnev pisser sur Lénine ..sans réagir assez vite
Il faut tirer un trait sur ce Parti.
Parce qu’il est un obstacle au besoin de Communisme
Et donc d’orga révolutionnaire.
c’est la seule façon d’honorer la mémoire de ceux qui ont "cru" servir un idéal..et ont servi à ce qu’il en aie pris un coup !
C’est aussi la seule façon d’EX ou actuels membres du PC d’aider un peu , avec des centaines de milliers d’autres, à ce que Sarton , dans un an, n’aie pas honte de dire"Je suis communiste" quand il parlera de la section d’un P. ."C." F qui sera en train , après les bougies du 90° anniversaire d’être entouré des cierges qu’on place autour des catafalques
.
Bonne fin d’année
AC
1. A propos du PCF et son déclin, 30 décembre 2010, 16:33, par Alain Chancogne
Octobre 17, pas 47..
47 c’est une autre histoire , plus complexe qu’on ne la narre, selon moi du moins..
AC