Accueil > ABDELLAH BOUJRAF : DES NOUVELLES DE SON ARRIVÉE AU MAROC
ABDELLAH BOUJRAF : DES NOUVELLES DE SON ARRIVÉE AU MAROC
Publie le dimanche 9 juillet 2006 par Open-Publishing2 commentaires
ABDELLAH BOUJRAF : DES NOUVELLES DE SON ARRIVÉE AU MAROC
Une enseignante de Sud éducation Paris a joint Abdellah au téléphone ce matin. Il a été retenu à l’aéroport de casablanca toute la journée hier. Il est actuellement hébergé dans une famille de sa connaissance. Il devrait partir aujourd’hui pour rejoindre sa mère.
Le départ a été pour lui extrêment éprouvant, puisqu’il est arrivé dans l’avion pieds et poings liés.
Ce traitement est particulièrement indigne, s’agissant d’un jeune homme qui à aucun moment ne s’est rebellé, et qui n’a jamais eu d’antécédents judiciaires.
Nous regrettons qu’aucun personnel de l’avion ou de l’aéroport, aucun passager de l’avion, n’ait manifesté leur réprobation à la vue du traitement infligé à Abdellah.
Sud éducation appelle les personnels navigants et les passager à protester contre de telles pratiques, et rappelle que dans le passé leur réaction a permis d’empêcher certaines expulsions.
Sud éducation demande son retour en France le plus rapidement possible et la régularisation de sa situation administrative.
Regularisation de tous les sans papiers !
Messages
1. > ABDELLAH BOUJRAF : DES NOUVELLES DE SON ARRIVÉE AU MAROC, 9 juillet 2006, 12:48
Ce jeune garçon était en France depuis l’âge de 14 ans, donc mineur. Il a choisi de vivre auprès de son père. Alors je ne comprends pas les directives de Sarkozy, ni ses critères de sélection. Je cherche l’humanité dans ses choix. J’vois pas.
1. > ABDELLAH BOUJRAF : DES NOUVELLES DE SON ARRIVÉE AU MAROC, 9 juillet 2006, 18:16
Le critère de sélection, c’est notre capacité de mobilisation.
Sarkosy a bien compris que l’expulsion d’une famille avec enfants émeut plus de monde que celle d’un jeune adulte.
Indirectement, c’est nous qui sélectionnons.
Mais c’est déjà formidable de gagner du temps pour les jeunes enfants.
Il faut simplement mettre de moins en moins de conditions à notre protection, jusqu’à défendre sans condition le droit à la libre circulation de tous les êtres humains.
MC