Accueil > ANTILLES Jégo de retour en Guadeloupe, le LKP "ne lâche pas" c’est (…)

ANTILLES Jégo de retour en Guadeloupe, le LKP "ne lâche pas" c’est quant qu’ont les rejoints ????

Publie le jeudi 12 février 2009 par Open-Publishing
4 commentaires

"On ne va pas lâcher !", a prévenu mercredi Jocelyn Lapitre, syndicaliste guadeloupéen mandaté à Paris par le LKP.

Le collectif à l’origine de la grève générale qui affecte l’île depuis le 20 janvier réclame une revalorisation de 200 euros nets pour les bas salaires bénéficiant à 45.000 personnes. Il entend amplifier la mobilisation.

Malentendu

Le patronat guadeloupéen subordonnait son agrément à une exonération de charges de l’ordre de 108 millions d’euros, que le gouvernement refuse de consentir.

Un malentendu divise les parties : les négociateurs assurent qu’un préaccord en ce sens a été conclu dimanche avec l’assentiment d’Yves Jégo, ce que ce dernier dément.

"Dans cette discussion qui a duré 23 heures je n’avais pris aucun engagement", a-t-il affirmé sur RTL. "Pour dire les choses clairement, il y a eu une partie des chefs d’entreprise qui ont dit nous ’on est prêt à donner ce que vous voulez si l’Etat compense’. Ca ne se passe pas comme ça".

Au total, 131 revendications du collectif "contre la vie chère" ont été satisfaites.

Ainsi le versement anticipé du revenu de solidarité active (RSA), la baisse du prix des carburants, le gel des loyers des logements sociaux en 2009, une diminution de 10% des prix de cent produits dans la grande distribution, ou encore une revalorisation de 20% des aides à la restauration scolaire au profit de 250.000 enfants.

Sarkozy suit le dossier "de très près" ( ah ah ah ah !!!!!!)

Jocelyn Lapitre dénonce le "deux poids deux mesures", selon lui, du gouvernement.
"On ne peut pas comprendre que le gouvernement nous dise de régler ça avec les entreprises alors qu’il répond positivement aux demandes du patronat", a-t-il dit lors d’une conférence de presse à Paris.
Luc de Saint-Eloy, un comédien soutenant le LKP dénonce : "si une grève de cette ampleur se tenait sur le sol hexagonal, on n’aurait pas eu le même traitement et Sarkozy ne serait pas resté silencieux".
L’Elysée a fait savoir mercredi que le chef de l’Etat suivait la situation "de très près" et qu’il dirait "ce qu’il pense le moment venu".

Désaveux

Colère

François Fillon a décidé mardi après trois semaines de crise de plus en plus dure en Guadeloupe de renvoyer sur place le secrétaire d’Etat Yves Jégo qui se rendra ensuite en Martinique où la mobilisation est maintenue malgré une baisse de 20% des prix de 100 produits.
Le premier ministre a admis que la question des salaires était "d’une sensibilité particulière aux Antilles, en raison du coût de la vie ressenti par de nombreuses familles modestes".
Elie Domota, dirigeant et porte-parole du LKP, a annoncé la poursuite "et le renforcement" de la grève générale.

Durcissement

Les différents syndicats de l’énergie, de l’eau et du port, tous membres du LKP, ont aussi annoncé un durcissement de la grève générale dans leurs secteurs pour les jours à venir. Des coupures d’eau et d’électricité sont possibles.
François Fillon a "peur de la contagion" dans les autres DOM, a estimé Elie Domota, avant d’accuser avec véhémence le Premier ministre de s’être "adressé au Medef", lequel "ne veut pas dépenser un centime et qui exige de l’Etat qu’il leur donne de l’argent pour nourrir les nègres".

Des négociations entre le patronat guadeloupéen et le LKP doivent s’ouvrir dès ce jour à la préfecture de Basse-Terre. Dans la matinée, avant l’ouverture des négociations, le secrétaire d’Etat à l’Outremer doit recevoir différentes personnalités locales.
Yves Jégo va "installer" les deux médiateurs désignés par le gouvernement, le directeur général adjoint du travail, Jean Bessière, et Serge Lopez, directeur général du travail d’Aquitaine, pour tenter de trouver un accord salarial entre le collectif LKP et le patronat.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

Messages