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ASSURANCE CHÔMAGE : Où EN SOMMES-NOUS APRèS LA DEUXIèME RéUNION PARITAIRE DU 23 NOVEMBRE ?

Publie le jeudi 24 novembre 2005 par Open-Publishing
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de Fédération spectacle CGT

A l’occasion de la deuxième réunion de négociations sur la convention
générale d’assurance chômage, le patronat a précisé ses prétentions.

D. Gautier-Sauvagnac qui dirige la délégation du MEDEF n’a pas fait
dans la nuance. Afin de combler le déficit actuel de l’UNEDIC (évalué à
13,6 milliards d’Euros) en trois ans, c’est-à-dire pour la durée de la
prochaine convention, le MEDEF, la CGPME et l’UPA préconisent les
mesures suivantes : la réduction des droits pour tous les demandeurs
d’emploi, des mesures contraignantes pour instaurer et généraliser
l’employabilité tout en écartant tout renchérissement des cotisations
des employeurs, en particulier, pour ceux qui recourent au travail
précaire.

En l’état, toutes les centrales syndicales s’opposent à un tel
traitement.

Pour le régime général, il est prévu deux nouvelles réunions, le
1er décembre à 9 h 30 et le 7 du même mois à 15 h 00 (avec une séance
en soirée voire pendant la nuit).

S’agissant des Annexes 8 et 10, D. Gautier-Sauvagnac, après avoir pris
acte des travaux menés par Jean-Paul Guillot, a déclaré qu’il fera en
sorte d’avancer dans les délais requis. Sous réserve de la conclusion
d’une nouvelle convention UNEDIC applicable à compter du 1er janvier
2006, une réunion paritaire sur les Annexes Cinéma Spectacle aura lieu
le mardi 13 décembre à 17 h 00 au siège du MEDEF.

Paris, le 24 novembre 2005

Messages

  • Que fait un syndicat progressiste comme la CGT autour de cette table ? Depuis sa création, l’UNEDIC n’a cessé de revoir à la baisse les droits des chômeurs. Pas étonnant, cette institution est faussement paritaire. Il suffit au MEDEF de débaucher un syndicat de jaunes (hier la CFDT, demain FO) pour être majoritaire et faire passer les mesures les plus régressives. Certes, la CGT ne signe pas, mais par sa seule présence elle cautionne ce système. Qu’attend-elle pour dénoncer ce paritarisme bidon ?

    Auparavant, l’assurance chômage était une branche de la sécurité sociale. Et les administrateurs étaient élus. Le patronnat n’avait que 25 % des sièges parce que les cotisations, c’est du salaire indicrect, qui nous appartient. Il faut revenir à un système géré par les travailleurs et pour les travailleurs privés d’emploi. C’st d’autant plus important que le chômage est devenu structurel. Les syndicats doivent s’occuper des exclus et autres précaires, c’est de l’intérêt même des salariés car c’est la précarité brandie comme une menace qui tire les salaires et les conditions de travail vers le bas !

    Kaoutchousky