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ATTAC : Alors, vous adorerez les procés, la censure et les menaces

Publie le dimanche 27 août 2006 par Open-Publishing
1 commentaire

Le Bureau D’attac Toulouse

Face aux tentatives d’intimidation du roi et du roi d’honneur, nous publions et signons nous aussi ce document de Thomas COUTROT.
Nous conseillons à ces hommes "d’honneur" comme ils le disent que pour prouver leur honneteté, une élection au plus tôt sans soupçon de fraude serait bien plus crédible que ce procès scandaleux et les menaces de procès qu’ils profèrent à ceux qui tentent d’expliquer cette fraude.

Attac Toulouse

Les Menaces de Cassen et Nikonoff qui utilisent le le site d’attac France et la liste informons pour leur intêret personel

Cassen & Nikonoff a écrit :

Le 1er juillet 2006, Thomas Coutrot, a publié sur la liste électronique du Conseil scientifique d’Attac un document intitulé "Comment l’impensable est devenu possible" qui nous met très gravement en cause. Nous y sommes nominalement accusés, en tant que membres d’un "noyau directionnel" dont la composition a été préalablement définie (Bernard Cassen et Jacques Nikonoff), d’avoir "organisé directement, incité ou laissé faire" une manipulation de grande envergure sur les bulletins de vote au Conseil d’administration d’Attac.
Ce texte a aussitôt été diffusé sur d’autres listes nationales. Il a ensuite rebondi sur des listes locales, et été placé sur un site local d’Attac. Il a ainsi été porté à la connaissance d’un très grand nombre d’adhérents et de personnes extérieures à l’association.

Cela fait quatre ans que Thomas Coutrot s’en prend régulièrement, et en termes virulents, à notre action au sein d’Attac. Jusque-là ses attaques en restaient cependant, pour l’essentiel, au niveau du débat d’idées, même si elles étaient émaillées d’ingrédients passionnels et personnels.

Cette fois, Thomas Coutrot a franchi un seuil "impensable", pour reprendre son propre adjectif, en portant publiquement atteinte à notre honneur et à notre considération. Il nous était impossible de traiter ce texte avec le mépris qu’il mérite, sauf, par notre silence, à donner le sentiment que nous en reconnaissions le bien fondé. Aussi, nul n’étant au-dessus de la loi, avons-nous décidé de porter plainte en diffamation contre lui.

Deux voies étaient ouvertes : une procédure au pénal ou une procédure au civil. Nous avons choisi de ne pas utiliser la voie pénale, pourtant légitime en matière de diffamation, afin de ne pas créer le précédent de membres d’Attac traînant un autre membre d’Attac en correctionnelle, et compte tenu également des apports de Thomas Coutrot aux travaux du Conseil scientifique.

Nous poursuivrons donc Thomas Coutrot en diffamation devant le tribunal civil, et nous demanderons des dommages et intérêts qui seront bien entendu reversés à Attac si le juge fait droit à notre requête. Les assignations devant le tribunal civil seront délivrées par huissier à Thomas Coutrot dans les prochains jours. Nous étudions également la possibilité de poursuivre celles et ceux qui ont diffusé ce texte diffamatoire sur d’autres listes électroniques ou l’ont placé sur un site d’accès public.
Bernard Cassen, Jacques Nikonoff
Montreuil, 26 juillet 2006.

Le texte de Thomas COUTROT qu’ils veulent censurer

COUTROT a écrit :

Thomas Coutrot (membre du Conseil scientifique) 1/07/06

Comment l’impensable est devenu possible

De nombreuses voix - dont celle, respectée de tous, de René Passet - appellent à une refondation d’Attac qui passerait d’abord par une réconciliation ou une mise à l’écart simultanée des principales figures de l’actuelle direction, quel que soit le camp auquel elles appartiennent. Dans la crise que traverse Attac, les responsabilités seraient largement partagées entre les deux « camps », et il s’agirait de revenir à la raison pour repartir du bon pied.

La vision de deux « clans » en lutte pour le pouvoir pouvait en toute bonne foi être partagée par de nombreux militants avant l’AG du 17 juin, tant le décryptage des divergences au sommet de l’association était souvent difficile. Mais le choc du 17 juin, une fois passée l’inévitable phase d’incrédulité, oblige à s’interroger sur la validité de cette perception. La crise que vit Attac, peut-être mortelle, est certes le résultat d’une incapacité collective à mener des débats politiques de fond, mais les responsabilités n’en sont pas équitablement partagées. Cette idée des « responsabilités partagées » pourrait inciter à passer rapidement l’éponge et à nous diriger sans plus de formalités vers de nouvelles élections. Au contraire, l’esprit de responsabilité et l’exigence éthique la plus élémentaire nous obligent à tirer les bilans sans faux-fuyants. Attac ne surmontera pas cette crise sans s’imposer une épreuve de vérité pour comprendre ce qui a pu rendre possible l’impensable.

la suite ici :

http://www.attac-toulouse.ouvaton.o...

Messages

  • Je cite : devant le tribunal civil, et nous demanderons des dommages et intérêts qui seront bien entendu reversés à Attac.

    ah bon, mais vous les grands penseurs,vous n’avez pas l’air de savoir que vous n’avez pas le droit de dire d’avance a qui sont destiné les montants ,qu’un juge pourrait accorder au plaignant, ca pourrait etre consideré comme corruption de fonctionnaire,ou au pire (trafique d’influance . il serait bon que vous reppassiez vos lecons de morale