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AU REVOIR LES ENFANTS RESEAU RESF ET SANS PAP

Publie le mercredi 31 mai 2006 par Open-Publishing
4 commentaires

manif a st michel 15 h pour paris, dvt les préfectures 20h en province plus ttes les actions locales

dernières nouvelles à lire à la suite des unes des autres merci !

Une trentaine de personnes, parmi lesquelles des élèves et des enseignants du lycée Bellevue, se sont rassemblées devant la préfecture mardi à Toulouse en soutien à une élève azérie menacée d’expulsion avec toute sa famille, a constaté un journaliste de l’AFP.

Réunis derrière une banderole "Comité de soutien à Eminé", 19 ans, élève en deuxième année de BEP vente au lycée professionnel, les participants à ce rassemblement ont attendu qu’une délégation de cinq personnes, dont la lycéenne, soit reçue à la préfecture.

"La directrice de cabinet qui nous a reçus va faire remonter l’information sur la situation d’Eminé au préfet", a indiqué Sabine Laporte, enseignante au lycée toulousain.

Une pétition regroupant plusieurs centaines de signatures, notamment de lycéens, et demandant l’annulation de l’arrêté préfectoral de reconduite à la frontière a également été présentée lors de cette audience à la préfecture, a-t-on indiqué de même source.

Mercredi, un rassemblement avait eu lieu devant le lycée Bellevue à l’issue d’une audience du tribunal administratif qui a rejeté le recours en annulation de la famille contre l’arrêté de reconduite à la frontière.

La famille d’Eminé, qui a fui l’Azerbaïdjan en raison de ses origines arméniennes, est en France depuis trois ans, après huit ans en Allemagne. Outre la lycéenne, son père, sa mère ainsi que son frère aîné, son épouse et leurs deux enfants en bas âge sont menacés d’expulsion à l’issue de l’actuelle année scolaire.

Messages

  • Quatre-vingts sans-papiers ont entamé une grève de la faim dans une ancienne école de Poitiers pour demander "une régularisation globale de leur situation "Ils ont fait toutes les démarches en vain avant d’en arriver à cette extrémité. Ils ne veulent pas faire marche arrière et demandent une régularisation globale. C’est les papiers ou la mort", a déclaré à la presse Mohamed Sakho, porte-parole du collectif des sans-papiers de la Vienne.

    Les sans-papiers, originaires de Guinée pour la majorité mais également du Sénégal et de Sierra-Leone, ont commencé leur grève de la faim lundi à minuit. Les 76 hommes et quatre femmes sont installés avec des matelas dans les classes d’une ancienne école maternelle vide, rachetée par la mairie et située en centre ville. La mairie y a fait installer une douche dans la journée. Les grévistes vont être suivis médicalement par trois médecins.

    "Les sans-papiers sont persécutés. Ils ne peuvent pas rester cloîtrés dans leur maison. Il est prévu de rapatrier les enfants pendant les grandes vacances, cela s’appelle de la déportation", a ajouté Mohamed Sakho pour qui il y a environ 600 personnes sans-papiers dans la Vienne.

    Des femmes et des enfants, non grévistes mais ayant de la famille parmi les grévistes, se sont également installés dans une classe de l’ancienne école.

    • o- COMMUNIQUE –o-

      Réunion d’organisation de la Manifestation Nationale des Sans papiers du 10 juin 2006
      " JEUDI 01 JUIN 2006 à 19 H "

      lieu : Bourse du travail rue Chateau d’eau 4ème étage

      ALIF sans papiers annonce une Manifestation Nationale des Sans papiers :

      le samedi 10 Juin 2006 à 14 h

      De la Place de CLICHY à la Place de St AUGUSTIN

      D’autres initiatives et RDV :

      Le 05 juin 2006 Action Alif
      Le 06 juin 2006 conférence de Presse UCIJ / Sans papiers à la bourse du travail rue chateau d’eau à 11 h
      Le 06 juin 2006 Rassemblement devant le SENAT à PARIS à 18 H
      Le 10 juin 2006 Manifestation Nationale des Sans papiers
      Le 11 juin 2006 Pique-nique UCIJ Musical de solidarité contre Immigration jetable
      avec prise de parole à 11H pelouse de Reuilly

      Le 01 juillet 2006 Manifestation Nationale UCIJ

      ALIF sans papiers.


    • 32 sans papiers arretés prés de calais, dans un bois, Nortkerque ....

    • Dix ans après et malgré les promesses, l’un des occupants de l’église n’a pas été régularisé et se bat contre un arrêté d’expulsion.

      Il y a dix ans, étendu sur un matelas près de la Vierge Marie, dans l’église Saint- Bernard à Paris, Moussa Sissoko, 32 ans, en grève de la faim pour ses papiers, avait perdu 16 kg. Lundi, devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise), Moussa Sissoko, 42 ans, demandait toujours ses papiers. Ou plutôt, il demandait au juge d’annuler l’arrêté de reconduite à la frontière qui le frappe depuis juillet 2005. A lui seul, le Malien Moussa Sissoko résume une décennie d’épopées de l’immigration.