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Actions face à la gestion du désastre atomique (video)

Publie le mercredi 9 décembre 2009 par Open-Publishing
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Lille : Action face à la gestion du désastre atomique
(Le 5 décembre 2009)

Lille : Action face à la gestion du désastre atomique

« En cas d’accident nucléaire, il faut un dialogue » disent-ils.

Aujourd’hui 4 décembre à Lille, nous avons distribué le tract ci-joint. Le Nouveau Siècle accueillait le gratin du lobby atomique : CEPN (EDF, AREVA, CEA), Autorité de Sûreté Nucléaire, Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire se préparaient à « gérer » un accident nucléaire à Gravelines. Quelques citoyens soumis ont répondu à l’appel pour en discuter sagemet dont certains des Amis de la Terre, d’Environnement et Développement Alternatif ou du Réseau « Sortir du Nucléaire ».

Il n’y avait qu’à se baisser pour attraper les crapuleries et aveux d’impuissance du directeur du CEPN Jacques Lochard. Florilège : « Je n’ai aucun état d’âme à dire qu’il faut se préparer à un accident nucléaire » ; « On ne peut pas demander aux Biélorusses de quitter leur région. Ils ont déjà connu le goulag. Et de toute façon toute la planète est contaminée. Même chez les inuits » ; « J’ai travaillé à faire sortir le Pr. Bandajevski de prison » ; « Il y a au plus 3000 enfants malades en Biélorussie dont trois sont morts » ;

Suite à ces propos, des rares opposant-es ont privé la tribune de parole pendant quelques minutes. Une brêche s’est ouverte dans le consensus mollasson. A-t-elle été rebouché aussi sec par les « démocrates » ?

Vous avez aimé Tchernobyl, vous adorerez Gravelines. Mais on se demande toujours qui ira éteindre le feu à la centrale. Le lobby nucléaire peut crever la gueule ouverte. Et les citoyens-flics être relégués aux poubelles atomiques de l’Histoire.

Le Conseil des Ennemis de l’Atome

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Tract distribué :

A BAS L’ATOME CITOYEN

Imaginez un accident à la centrale atomique de Gravelines, la plus puissante d’Europe : sirènes hurlantes, plaquettes explicatives, calfeutrage des fenêtres, l’armée sur toutes les routes pour contenir les 4 millions de nordistes, interdiction de manger les produits récoltés et la viande produite dans la région... Bref, tout le monde crève ou attend son cancer généralisé, et la région est inhabitable pour des centaines d’années.

A « nouveau siècle », néo-nucléaire : après avoir nié, 50 ans durant et de toutes leurs forces statistiques, la possibilité de l’accident majeur en France, les nucléocrates viennent faire enregistrer leur nouvelle doctrine : nous aurons bel et bien notre Tchernobyl, mais il nous appartiendra de « gérer » nous-mêmes le désastre, sous le contrôle « citoyen » des militaires, des « élus » et autres « acteurs de la santé » ; il s’agirait ainsi de se « concerter » dès maintenant pour préparer ce « post-accidentel » auquel nous n’échapperons pas.

Le coming out de la nucléocratie ne lésine pas sur le jargon participatif à la mode : « gouvernance » du risque, entrée dans la « transparence », implication « citoyenne ». L’énormité de l’arnaque ne devrait soulever en temps normal que mépris et indignation, et ne trouver face à elle qu’une salle vide. Elle va pourtant rencontrer ici même des admirateurs et des complices.

Que l’Etat et les experts de l’atome nous fassent sentir tout leur pouvoir d’usurpation, cela n’a rien de surprenant ni de très nouveau. Mais ce n’est pas seulement l’oppression qui s’avance, c’est la servitude volontaire. Ces politiciens, ces techniciens et ces bureaucrates n’ont pas eu besoin de s’imposer, ils ont été cordialement invités à « débattre » par une officine locale de « développement durable ».

Participer, c’est adhérer : les contre-experts citoyennistes ici présents ou présents par la « pensée », n’aspirent qu’à cogérer avec le pouvoir les nuisances en cours et à venir. Ils veulent des places, ils en auront. Encore un peu de servilité et ils se verront déléguer le plein exercice du contrôle total qu’ils appellent de leurs voeux.

Pendant les colloques, les contaminations quotidiennes et les pollutions irréversibles continuent. La contamination sous contrôle citoyen, c’est toujours la contamination. La préparation à la catastrophe, c’est déjà la catastrophe. Il n’y a pas à ergoter plus longtemps sur la question nucléaire, pas plus qu’à établir scientifiquement des « plans » de sortie à grand renfort d’énergies renouvelables industrielles. N’apprenons pas à « vivre avec » le nucléaire, comme on nous l’ordonne ; luttons contre la société qui le produit !

Conseil des Ennemis de l’Atome (C.E.A), 4 décembre 2009

et puis ce texte

La java des bombes atomiques : démantèlement des centrales et pas seulement

à télécharger ici :

http://cettesemaine.free.fr/spip/article.php3?id_article=2755

Messages

  • Sousceyrac (lot) : sabotage d’un mât pour éoliennes
    (Le 6 décembre 2009)

    06/12/2009 03:49 | LaDepeche.fr

    Projet éolien : sabotage à Sousceyrac dans le lot

    La commune de Sousceyrac a un projet commun d’aménagement éolien avec la commune limitrophe de Saint-Saury (Cantal). Ce projet est bien avancé puisque l’étude d’impact sur la faune et la flore est terminée. Un plan d’implantation de 7 éoliennes a été retenu en fonction de la migration des milans royaux et des chiroptères (chauves-souris). La société Valorem, développeur du projet, venait d’installer un mât de mesure de 60 m de haut afin d’étalonner la vitesse du vent en fonction de l’altitude. Dans la nuit du 3 au 4 décembre, ce mât a été saboté et gît fracassé en plusieurs morceaux sur le sol comme en témoigne la photo.

    Les haubans ont été sectionnés net, provoquant la chute et la destruction du mât et des appareils de contrôle.

    Cet « incident » est le deuxième puisqu’un mât identique avait déjà été détruit lors des dernières élections municipales en 2008. à l’heure où les citoyens se mobilisent pour développer les énergies renouvelables, cet acte est incompréhensible d’autant plus que les deux réunions publiques qui ont eu lieu à Sousceyrac témoignent de l’adhésion de la population à l’implantation d’éoliennes.

    Ce projet initié en parallèle avec le réseau de chaleur placerait la commune en pionnière du développement durable. Malheureusement, certains opposants aux éoliennes se comportent comme des saboteurs irréductibles. Ils disposent pourtant d’un droit de réponse et d’intervention. Les élus ont toujours respecté et tenu compte de leurs objections. Souhaitons que ce sabotage ne remette pas en cause un projet qui aura mis plusieurs années avant d’aboutir dans le respect de notre environnement. L’affaire est désormais suivie par la gendarmerie.