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Africologie ou Dakar 2008 !!! Les 2 mon capitaine !!!

Publie le mercredi 25 juin 2008 par Open-Publishing

Africologie ou Dakar 2008 !!!
Les 2 mon capitaine !!!

Et oui le Dakar 2008 n’a pas été annulé pour tout le monde et même si je vais pédaler encore un peu au Maroc, Dakar sera la fin de mon périple cyloécolotouristique !!!

Bon je vous avais quitté au nord du bénin, le sanctuaire des vodous. Je suis toujours avec Adèle ma meilleur copine qui se révèle de jours en jours la nouvelle Jany Longo !!!

Le lendemain de l’envoi de mon long mail, j ai eu un incident bénin, tout les WC de l auberge ou on dormait on refouler dans notre chambre, bref je vous laisse imaginer le réveil !!!

Donc on a pédalé dans de belles montagnes, ce n’était pas le Tibet mais tout de même la route était bien raide. Ensuite, on est passé au Burkina Faso qui signifie le pays des hommes intègre en Mossi (dialecte local). Ce pays qui est souvent considéré comme la terre de prédilection des ONG de développement et une étape importante du pelrinage du baba-cool des temps moderne en mal d’authenticité. En résumé, 2 clichés pas tout a fait faux, on peut aussi rajouté l’extrême pauvreté, l’excision et bien d’autre chose mais en tout cas j’ai adoré même si ce fut trop court mais bon je connais le revers de la médaille des voyages itinérants.

Dès le début, on a eu la chance de rencontré des gardes forestiers hypers sympa qui nous on fait partagé leur amour de la nature et la difficulté de sensibiliser les populations locales sur la préservation de leur environnement (chasse abusive, feu de brousse, coupe de bois...) pour eux ces pratiques sont innées et font partie des traditions et ils ont du mal à imaginer que leurs ecosytèmes sont en périls.

Puis on a continué notre petit bonhomme de chemin sous un cagnard d’enfer en alternant nuit à la belle étoile au milieu de la savane sahélienne, ou alors le plus souvent dans des petits villages typiques à bavarder avec la famille et les amis du chef du village ou encore, un peu moins carte postale, mais très économique, les vieux hôtels de passe bien glauques mais qui sont rempli de charmes !!!

Puis on est enfin arrivé à Ouagadougou, la capitale. Je crois bien que de toutes les capitales où j’ai eu l’occasion de user mes pneus, c’est incontestablement la moins développé. Il n’y a pratiquement pas d’immeubles de plus de 3 étages et mêmes si le trafic est relativement important (surtout des vieilles mobylettes), je trouve qu’il y règne une atmosphère paisible où il fait très bon trainailler à tailler une bavette avec la vendeuse de jus de gingembre et de jus de bissap bien frais limite glacée (cocktail de fruit rouge que certain surnomme le fanta africain !!!) Il y a aussi le vendeur de brochette qui embaume la rue d’une odeur alléchante à laquelle je ne sais résister. Du reste, depuis le Cameroun on trouve partout dans les villes et les campagnes des bouchers qui font rôtir des bons gigots de moutons à un prix dérisoire environs 2 €/Kg et bien sur vous accompagnez ça de petits oignons et ça vaut tout les kinder du monde, c’est pas le « un mars et ça repart » mais ça marche bien tout de même !!!!

A Ouaga, nous avons logé 4 jours dans un squat de musicien reggaman ivoiriens et le moins que l’on puisse dire c’est que l’ambiance fut au RDV. Le soir, je suis allé 2 fois les voir joué et c’était terrible et sûrement parmi mes meilleures soirées africaines. Eux aussi adoraient les proverbes africains et parlait beaucoup en utilisant les métaphores. Un moment l’un d’entre eux m’explique que pour lui faire l’amour avec un préservatif c’était comme manger une banane avec la peau !!!

Et bien que ce style de comparaison soit stupide et pas représentatif du degré de sensibilisation des jeunes mais j’avoue que j’ai explosé de rire. J’ai aussi rencontré un artiste peintre à qui j’ai confié mon vélo et mon casque pour leur donner un petit coup de jeune. Le résultat est particulièrement original et déjà que je ne passai pas inaperçu avec la remorque mais lorsqu’on rajoute un vélo art contemporain et le bonnet de Cousteau remasterisé ce n’est pas triste !!! lol

Dans cette attachante ville j’ai également rencontré des acteurs environnementaux passionnant dont je vous parlerai par la suite. Mais j’avoue que mixer grosse fiesta et bonne discussion ultra intéressantes est un pain quotidien dont je ne me lasse pas !!!

Lorsqu’on voyage au Burkina ou dans l’Afrique de l’Ouest, on est obligé d’entendre parlé d’un certain Thomas Sankara. Que ça soit des chansons, des noms d’hôtels ou dans les conversations il est encore bien présent. Etant donné que dans mes derniers mails j’avais constamment critiqué des dirigeants africains (Sassounguessso au Congo Brazza, Paul Biya au Cameroun, Bongo au Gabon tien tien c’est marrant on retrouve tout les potes de Mitterrand, Chirac et maintenant Sarko car en France les présidents passe mais pendant ce temps là en Afrique les « présidents » restent dans leur ‘démonarchie’ dorées)

Donc afin de finir sur une note optimiste je vais maintenant vous parler d’une idole africaine.Et je vous invite donc si vous le voulez bien à approfondir un peu le parcours de ce personnage africain énigmatique !!!!

Il est né en 1949 dans une famille modeste de la Haute Volta. Il fait de brillantes études et a même hésité à devenir prêtre. Finalement, ce fut l’armé. Mais ce n’est pas du tout le genre de militaire sanguinaire dénué d’idéaux comme l’Afrique en a connu beaucoup depuis les indépendances. Pour lui, " sans formation politique, un militaire est un criminel en puissance".

Cet homme très pieu, studieux, curieux, est un passionné de politique. Ces grandes références sont les premiers "vrais" indépendantistes tel que Lumumba (Congo Kinshassa), Nkrumah (Ghana ; le père du panafricanisme ; en gros l’idée des états unis d’Afrique) ou encore Julius Nyere (Tanzanie). A la sortie de sa formation, cet éxellent sophiste parfois un poil humoriste, s’illustre. Et petit à petit grimpe les échelons du pouvoir jusqu’a devenir président de la république en 1983. Et là, le boullionant capitaine Thomas Sankara, transforme radicalement son pays et fait souffler un véritable ouragan de rupture et prône une révolution pacifique. Même si ces idées sont plus proches de Marx que de Kenedy (bien qu’il finit comme lui !!!) Cela ne l’empêche pas de critiquer ouvertement l’URSS pour son manque de démocratie et son régime trop autoritaire.

Il lance de nombreux projets, tel que :
développer l’autosuffisance alimentaire
réforme foncière
vaccination "comando" (en dialecte civile (et non pas militaire) cela veut dire tout les enfants et rapidement)
"batail du rail" afin de désenclaver le Sahel,(et oui il avait déjà vu l’intérêt du ferroutage alors qu’en 2008 au pays des lumières on a toujours pas compris. Je signale juste qu’avec 1 litre de pétrole on transporte sur les rails une tonne de marchandise sur 111 km contre 6 km par camion !!! )

Bon je reviens à mes moutons et je continu de dresser un portrait de cette idole Africaine.

C’était aussi un précurseur sur la condition féminine. L’excision est interdite, scolarisation des filles, la journée mondiale de la femme du 8 Mars est célébrée dans tout le pays. Il est aussi avant-gardiste sur l’environnement.

Une diminution drastique du budget de l’état est opérée. Toutes les berlines des ministres sont vendus et remplacées par de modestes Renault 5. Personnellement, il utilise souvent le vélo. La corruption est vivement combattue et le pays est rebaptisé Burkina Faso.

Pour Sankara, l’aide est un supplice et un moyen d’asservissement des peuples. Afin d’équilibrer les finances publics, il prône une "austérité financière" (si chère à Mitterrand qui soit dit en passant a toujours été son plus fidèle ennemi). Les économies prônées sont encore plus drastiques que celle du FMI (Fond Monétaire International).

Sur le plan international, Sankara dérange énormément et notamment la France de Mitterrand. Il dénonce haut et fort les collaborations entre la France et le régime de l’apartheid en Afrique du Sud. Mais il dénonce également ces voisins africains dictateurs corrompus. Il veut sortir de ’l’orbite néocolonialiste de Paris’ et invite tout ces frères africains à en faire autant.

Avant de passer à la conclusion, il serai malhonnête de ma part de ne pas également cités les abus de son régime. La situation du pays était loin d’être rose. La vague d’enthousiasme qu’avaient soulevé l’annonce de ces reformes c’étaient essoufflé et la population consentait moins à faire les sacrifices nécessaire pour la révolution. De plus, les jeunes des comités révolutionnaires ont commit de nombreux abus, les tribunaux révolutionnaires ont été loin d’être irréprochables. Sur la fin, Sankara dirige le pays de plus en plus seul et accepte mal la contradiction voir l’opposition.

Finalement en 1987, il est exécuté par certains de ces anciens compagnons, tel que Blaise Compaoré qui fut de longues années sont meilleur ami et le numéro 2 du régime. Du reste, ce chère Compaoré est depuis 21 ans à la tête de l’état et est mouillé dans tous les conflits qui ravagent l’Afrique de l’Ouest depuis 20 ans. L’assassinat de cet agitateur révolutionnaire a bien arrangé les pays voisins et les puissances occidentales dont évidemment la France. Pour l’annécdotte, je signalerai tout de même que Sankara est décédé officiellement de mort naturel à 37 ans alors qu’il a reçu 7 balles dans une fusillade !!! Mais en tout cas il est mort comme il est né, c’est-à-dire sans un sou en poche et c’est ça qui a d’autant plus façonné le mythe !!!

Plus de 20 ans après, ce personnage charismatique épris de liberté d’intégrité et de justice reste un modèle pour toute une jeunesse africaine en manque de personnalité fédératrice proposant un nouveau projet de société et prônant une réelle indépendance. Mais heureusement l’éléphant meurt mais les ivoires restent. Et à ce jour, encore beaucoup de personnes sont nostalgique de ce Che Gevara Africain.

On a ensuite bien fini par partir de Ouaga et on c’est rendu en direction de Ouiégouilla, la 3 ème ville du pays qui est jumelé avec celle de Chambéry. On a été bien reçu et on a pu avoir un aperçu des coulisses de cette coopération décentralisée.

J’en ai profité pour allée voir un match de foot où une bagarre général a failli explosé lorsqu’un joueur c’est aperçu que le gardien visiteur cachait un grigri dans sa cage afin de ne pas se prendre de but. Finalement l’arbitre l’a fait retiré et peut être que cela fera jurisprudence à la FIFA !!! lol

En tout cas, cet épisode m’a fait hurlé de rire.

Puis on est passé au Mali où je me suis séparé d’Adèle car on avait pas envie d’aller au même endroits et surtout je devais visité des initiatives de pompage solaire en milieu rural que finance les menuiseries Foray et les sirops Fruiss.

J’ai donc traversé rapidement le pays Dogon. C’est un des endroits les plus touristiques de l’Afrique de l’Ouest et même si ce n’est pas la saison touristique car c’est la saison chaude et il fait plus de 40 °deg à l’ombre.

En fait je n’aime pas du tout les endroits où le tourisme de masse à ‘polluer’ les comportements des locaux et à chaque fois, tu passes pour une pompe à fric et la mendicité y est beaucoup plus forte. Bref j’ai tracé et je ne le regrette pas.

Je suis allé jusqu’à Mopti où j’ai laissé ma remorque et mon vélo pour partir découvrir l’Est du pays. J’ai donc pris un car qui c’est évidement rapidement bondé. Et lorsqu’un vieux édenté est monté et a commencé à s’assoire dans le couloire, je lui est laissé ma place et finalement cela m’a permis de rencontrer Bocar Touré. Ma bonne action a tout de suite été bien récompensée. C’est un signe du destin qui prouve bien que si tu fais le bien autour de toi cela te sera rendu en milles. Car Bocar est devenu un ami qui m’a invité chez des amis à lui à Gao puis dans sa famille à Tombouctou.

J’ai vraiment adoré Gao, c’est une ville vers la frontière du Niger où j’ai logé dans une famille vraiment sympa. Je suis également parti dans le désert 3 jours dans un village Touareg pour visiter une installation de pompage solaire. Ces 30 panneaux d’une puissance de 5 000 Watt permettent de pomper à 100 mètre de profondeur 30 m3 d’eau/jour qui vont permettre de recrée la vie dans le désert et d’abreuver tout le bétail des touaregs environs 2 000 têtes. Il y a des chèvres, des ânes, des vaches et des dromadaires. C’est un spectacle vraiment typique à voir. Les coutumes touaregs sont très différentes et ces grands hommes enturbannés à la peau clair ont quelque chose de vraiment fascinant lorsqu’on les rencontre dans le désert autour d’un thé sucré, à deux pas d’une grande dune.

Une installation de plus petite puissance a également été installé mais elle ne marchait pas au maximum de sa puissance car aucune personne n’était chargée de dépoussiérer les panneaux solaires photovoltaïques. Donc au lieu de prendre 5 min pour enlevé le sable tout les 3 jours (dans le désert il y a beaucoup de tempêtes de sable), il vont aller se fatiguer en puisant de l’eau dans les puits avoisinants. Je signale au passage que souvent ce n’est pas eux qui tire la corde mais il l’attache à un âne qu’on cravache jusqu’au sang pour le faire avancé. Autant Bénarès en Inde est le pardi des vache autant le Mali est l’enfer des ânes !!! lol

Puis j’ai quitté Gao pour rejoindre la mythique ville de Tombouctou. Pour rejoindre cette ville le trajet fut éprouvant car j’ai voyagé pendant 17 heures à l’arrière d’un pic up surchargé sur des pistes ensablé. J’avais bien peur de tomber. On roulé pratiquement toute la nuit et il ne fallait surtout pas somnolé mais au contraire bien s’agripper pour ne pas faire un fatal rodéo !!!

Tombouctou la porte du désert !!!

C’est une ville magique et magnifique et sans hésiter la plus belle que j’ai pu visiter en Afrique. Les rues sont très ensablées, les caniveaux sont souvent à ciel ouvert. Il y a toujours quelques moutons qui se baladent et des fours à pain à chaque coin de ruelle. L’architecture en toiture terrasse, ses murs en banco sans oublier ses portes en bois et en fer forgé sont magnifiques elles traduisent le rang social et des informations sur l’histoires de la famille.

Ici on ne passe pas le balai dans la cour mais le tamis !!! Là bas, j’étais un peu malade juste une ‘trippe en folie’ mémorable mais avec la chaleur c’était assez éprouvant. Je logeais dans une famille formidable qui m’a accueillit remarquablement. J’ai eu la chance de discuter avec des intellectuels passionnant et très drôle. C’est une des rares fois où j’ai rencontré vraiment des gens avec qui la conversation prend une autre dimension. On pourrait passer la nuit à discuter. C’est difficile à exprimer mais certaines fois on rencontre des sortes de ‘passeurs’ qui arrivent à t’expliquer plus de chose en 4 heures que tu ne pourrais en saisir en 1 mois.

Je ne sais pas si c’est d’être à Tombouctou cette ville remplie d’histoire qui me faisait ça, mais c’était vraiment magique et c’est en quelque sorte ce genre de moment qui est l’opium du voyageur !!!

La nuit, je dormais à la belle sur les toitures terrasse mais par contre il faisait un froid de canars et heureusement que mon ôte m’avais prêté une épaisse couverture. J’ai rarement vu une amplitude thermique pareille.

En outre, j’ai bien fêté le 11 mai. C’est l’anniversaire de la mort de Bob Marley. Et pour l’occasion dans tout le Mali mais aussi dans d’aurtre pays de l’Afrique de l’ouest, des jeunes se rassemblent et dansent une bonne partie de la nuit en arrosant ça à la jamaïcaine !!! Par contre pas d’alcool, du reste je n’en ai pas bu une goutte pendant 1 mois car le Mali est très musulman et à part à Bamako où la culture c’est bien occidentalisé les gens ne boivent pas. Mine de rien ça fait du bien de faire une pose.

Puis il a bien fallu quitter cette ville inoubliable pour renfourcher mon Joly jumper !!!

Donc retour à Mopti, je prend une pirogue pour traversé le fleuve Niger et je me remet à pédaler dans un labyrinthe de piste ultra pourri qui souvent finissent en cul de sac. Heureusement que j’avais ma boussole mais une fois cela ne pas empêcher de me perdre. Je tournai comme un con dans des paysages relativement désertiques. J’étais un peu seul au monde et j’en avais bien raz le bol. Je me suis donc arrêté pour une petite sieste réparatrice et je suis reparti tambour bâtant jusqu’à ce que je trouve 2 petits bergers peuls qui m’ont aidé à pousser le vélo jusqu’à une piste ensablée mais piste tout de même. Puis j’ai atteint un de ces petits villages qu’on aperçoit au loin comme une oasis dans le désert car ils sont souvent implantés sur des petits monticules et leurs habitants font pousser quelques grands palmiers qui apportent un peu d’ombre afin de tempérer cette fournaise.

Ces 2 jeunes peuls avaient environs 8 ans et dirigeaient déjà un troupeau de plus de 100 bœufs. En Afrique les enfants sont beaucoup plus responsabilisés qu’en Europe. En effet, il n’ai pas rare de voir une gamine de 4 ans porter son petit frère de 6 mois dans son dos. Ici les enfants travaillent très tôt et remplisse déjà très jeunes des taches domestiques. On voit des gamines de 7 ans pomper de l’eau et transporter des bassines de 15 litres sur la tête. On est bien loin du ‘coucounage’ hyper protecteur de l’éducation française. Mais attention ne me faite pas dire ce que je n’ai pas dit, le travail des enfants est ici quelque chose de culturelles et les parents aiment tout autant leur progéniture mais simplement au lieu de joué toute la journée ils estiment que dès le plus jeune age les enfants doivent rendre service. Et ils ne les envoient pas non plus fabriqué des godasses nike pour 0.8€/jour !!!

Je reviens à mes moutons (qu’on croise en partout pagaille) ou plutôt à mon vélo. J’ai bien sur connu pas mal de crevaison et à ma grande surprise il est impossible de retrouver des chambres à aire de mon diamètre de roues. Donc je suis à une 10 ène de réparation sur chaque roues et je prie tout les jours pour que les chambres à aires tiennent encore le choque. Du reste mon pneu arrière est bien fatigué tout comme mes pneus de remorque, bref heureusement que Dakar n’est plus très loin car la situation devient assez préoccupante mais comme on dit en Afrique : Ca va aller !!!

Une fois, alors que je pédalais sur des pistes chaotique j’ai perdu ma remorque qui c’est détaché et au lieu de me retourner et de m’apercevoir de la perte de l’équivalent de ma coquille pour escargot, je me suis trouvé bien en forme et j’ai accéléré. C’est que 2 km plus loin que je me suis rendu compte de mon oubli et à quel point j’avais été con. Je me retourne et je ne vois rien, j’ai donc rebroussé chemin à toute balle afin de vite retrouver mon bien. Cette remorque pèse 42 kg plus 17 kg pour mon vélo soit environs 60 kg avec l’eau et mine de rien c’est beaucoup trop. Même si elle s’avère très résistante bien quel soit plus sur la fin de sa vie que dans la force de l’age, elle passe absolument partout et valdingue sans rechigner sur les pistes les plus mauvaises.

Mais mine de rien, j’aurai mieux fait d’écouter mon père (qui doit jubiler en lisant ce méacoulpa !!! lol) et opter pour des sacoches. Car en plus du poids, malgré sa forme aérodynamique elle me freine beaucoup à cause du vent qui depuis Cotonou nous aura été constamment défavorable. Il n’y a rien de plus déconcertant que de se démener comme un beau diable pour au final ne pas beaucoup avancer.

J’ai finalement atteint Bamako après un petit mois de vadrouille. J’ai retrouvé ma petite Adèle et on a bien festoyé dans les chaudes nuits Bamakoises. On est également allé au grand stade national pour assister à un match de foot opposant le Mali contre le Congo. Une ambiance survolté ou 50 000 personne hurlaient joyeusement. Et en plus, 4-2 super match donc génial de A à Z. J’en ai aussi bien profité pour rencontré des gens qui bossent sur les énergies solaires. Le directeur du centre national du solaire, des chercheurs ou encore un responsable national de l’électrification des sites isolés même si lui, il était assez con et continuait à prôner le tout au pétrole et pensait que l’état malien, qui est parmi les 20 pays les plus pauvres du monde, pourrait continuer à garantir le litre d’essence à moins de 1 € alors que le prix du baril a pratiquement doublé en un ans. Donc forcément cela fausse les calculs et plombe l’option solaire. Mais c’est bon c’est tout de même intéressant de discuter avec des solar-sceptiques !!! J’ai également réussi à m’incruster à un colloque sur l’eau au Mali. Passionnant et très instructif. Je vous fais grasse des conclusions qui risqueraient d’être un peu longues et rasoirs pours certains d’entre vous. Mais vous n’y échapperez pas à l’oral !!! lol

Ensuite on a quitté la capital de l’ancien Soudan Français direction plein Ouest. Un peu de bitume et on c’est enfoncé dans la foret en empruntant des pistes exécrables mais magnifiques. L’ouest du Mali restera sans aucun doute pour moi des moments cyclotouristiques des plus agréables de mon voyage. Et comme d’habitude, je passe une bonne partie de ma journée à écouter la radio et souvent RFI, radio France international qui est vraiment une excellente station et très intéressante.

Il a aussi bien sur les baignades, palmiers, terre de latérite hyper rouge, végétation luxuriante et bien verte. Et bien sur cette fameuse constante ‘l’hospitalité africaine’.

Lors d’une descente effrénée à la tombée de la nuit sur une piste très rocailleuse ; Adèle m’a gratifié d’une magnifique gamelle. Comme ils disent ici en voyant ces blessures au genoux, elle a bien embrassez le sol, on pourra dire que dorénavant elle a l’Afrique dans la peau !!! lol

Moi ; j’en ai pris aussi quelques belles dont une ou ma remorque c’est coincé et j’ai fait un joli soleil !!! Par contre toutes ces pistes on bien fatigué la mécanique et ma remorque et après avoir s’être très bien comporté, elle commence a avoir des soudures qui petent et je rafistole mais c est sur qu’elle est gravement fatigué mais bon je vais la ménager et reprendre plus les routes. Espérons qu’elle tienne jusqu’au bout. In chala !!!

Un soir, on c’est retrouvé dans un petit village ou l’on a pu assister a 2 cérémonie traditionnel :
une jeune fille qui allait se marier dans une semaine, chantait tout les soirs avec ses copines pour célébrer son déménagement dans la maison de son mari.

une cérémonie de la circoncision, qui marque le passage à l’age adulte de 4 jeunes du village. Là c’était très ambiancé et les joueurs de tam-tam jouaient comme des dieux un rythme endiablé et entraînant pendant que les femmes dansaient divinement bien, d’une façon très énergique puisqu’elle faisaient d’immense bons. J’y suis donc moi aussi aller de mon pas de danse un peu gauche et finalement cela a été apprécier et l’on m’a même offert une pièce de 0.08 € pour gratifier ma performance !!!

Quel que soit l’enthousiasme des danseurs, le frappeur de tam-tam de temps en temps arrête la fête pour chauffer son instrument donc imitons le et je vais vous ‘offrir’ une pose proverbes :

Malgré le séjour prolongé d’un oiseau dans un baobab, il n’oublie pas que le nid dans le quel il a été couvé est dans l’arbuste !!!

La mort est un vêtement que tout le monde portera

Une pirogue n’est jamais trop grande pour chavirer !!!

C’est celui qui ne l’a jamais exercé qui trouve que le pouvoir n’est pas plaisant

Un énorme éléphant n’a pas toujours d’énormes défenses

C’est celui dont tu as soigné l’impuissance qui te prend ta femme

Si tu supportes la fumée, tu te réchaufferas avec la braise !!!

Bon je reprend le récit de mes petites histoires, donc tous les jours des grandes journée de pédalage variant entre 55 et 80 km suivant l’état des pistes et comme toujours des marré humaines de gosses à moitié à a poil qui accourent avec un grands sourires et qui sont un excellent public à mes traditionnels numéros de clown.

Tout les jours les mêmes questions, mais avant bien sur les salutations d’usage qui dure au moins 30 sec voir plus. On se renseigne sur la famille, sur la santé, sur le trajet, sur la dernière nuit passé ou sur comment pousse les dents du nourrisson !! Ensuite bien sur, on me demande comment t’appelle tu ? Nicolas.

Et là toujours la même réponse Nicolas Sarkozy ? Même si cela me donne l’occasion de cracher mon venin !!! lol C’est fatiguant. Donc pour trouver la parade je me prénommait Nicolas Coulibaly, c’est un nom typiquement Malien et ici cela ne choque pas qu’on emprunte un nom et c’est surtout l’occasion d’entamer la longue série de blague qui tournent autour des cousinages à plaisanterie.

C’est une coutume surprenante et hilarante qui perdure dans beaucoup de pays d’Afrique de l’ouest. Par exemple au Mali, il est facile d’identifier le lieu d’origine, l’ethnie voir même la corporation d’origine de la famille.

Et donc ensuite de nombreuses blagues vont découler de ces comparaisons familiale.

Pour un peul ; ethnie de tradition d’éleveur, on va lui faire remarqué qu’il put la merde a force de renifler le cul de ses vaches. Et lui rétorquera avec le sourire que si tu es si obèse c’est parce que c’est moi qui te nourri et que tu es mon esclave. Et je vous assure qu’ils ont une imagination débordante pour la plaisanterie et bien sur il est formellement défendu de s’offusquer. Ce cousinage à plaisanterie s’exprime même lors d’importante réunion de travail. Un ami m’expliquait que lors d’une réunion de conseil régional où il avait assister. Après que le président de région est fini son speetch, un intervenant ce lève et lui dit : ‘Sissoko, tu es un con, mais pour une fois tu as bien parlé !!!’

Donc tout le monde c’est marré et pas de souci !!!

Nous sommes ensuite aller au Sénégal où j’ai du reste malheureusement pu assister à la déroute des bleus.

C’est toujours aussi bon esprit et cerise sur le gâteau la bouffe est meilleur qu’au Mali.

On pédale bien jusqu’à arrivé à l’entrée d’un parc national, et à notre grande surprise, le garde nous refuse l’entrée et nous invite à faire demi tour. J’insiste mais rien à faire donc on choisi finalement de prendre la tangente et filons en Guinée Conakry. Et comme on dit le hasard fait bien les choses !!! La piste était magnifique et les villages composés de grandes cases rondes étaient ravissants. Seul bémol, 10 km de piste complètement ensablé ou l’on c’est épuisé à poussé le vélo.

Au passage, j’ai encore perdu mes chaussures et vu que j’étais dans un village sans gros commerce, je me suis contenté de sandale d’eau que j’ai finalement adopté et que je trouve très pratique. Du reste ce sont les chaussures que tous les pauvres utilisent partout en Afrique et je les comprends.

Le problème avec la Guinée c’est que le visa coûte 60 €, donc hors de question de payer ce prix pour 3 jours et de plus vu le degré de corruption cela ne donne pas envie. Donc une fois l’étape guinéenne finit on a tracé direction guinée Bissau. Mais pour ne pas nous faire arrêter par les douaniers on a pris vraiment un sentier de brousse. On c’est du reste bien pommé, mais comme on dit tout les chemins mènent à Rome !!!

En Guinée Bissau, ex colonies portugaise où tout le monde parle portugais mais pas un mot de français, on a eu le privilège d’être invité dans une famille de grillot (corporation de chanteurs, annonceurs des nouvelles, saltinbanques...). C’était le jour de la fête de la musique et ça tombai bien ils nous on gratifié de bon petit son très local et agréables. Puis un soir alors qu’on était un peu à la bourre et toujours en pleine foret, la piste qu’on empruntait débouche sur une sorte de petit lac trop profond. Heureusement, traînai par là une vieille barque à moitié rempli de flotte qui nous a permis de traverser ce grand marigot. Puis on est arrivé au petit village frontalier où un douanier nous a demandé les visas que l’on n’avait évidemment pas. Donc obligé de payé 8 € de bakchich et puis c’était ‘sésame ouvre toi’.

On a dormis chez le vieux chef du village où l’on entendait au loin un fou comme on croise beaucoup, qui a répété pendant plus d’une heure une phrase en dialecte local. Ici il n’y a pas d’asile et les troubles psychiatriques sont fréquent mais les gens ne les jugent pas méchamment et les considère comme faisant partie du décor et leur donne facilement une pièce ou un peu de nourriture.

Donc, on est enfin revenu au Sénégal dans la région de la Casamance tout au Sud du pays. C’est une région que je rêvais de découvrir depuis longtemps car ma grande cousine a fait une thèse sur les raisons de l’autonomie de cette région et ces récits africains m’ont toujours fait rêver. Et hier pour la 1ère soirée, on a été accueilli dans une grande famille ou le père décédé à laisser 3 coépouse avec en tout 19 personnes vivant dans la cour. On est bichonner et les femmes n’ont rien a envié a Paul Bocuse !!!lol

Donc voilà pour mes petites aventures que j’ai souvent partagé avec Adèle Meunier qui a été pleine de courage et qui bizarrement n’a pas trop râlé !!!lol

Avant de vous quitter, je tien à vous faire partagé quelques remarque que j’ai pu faire pendant ce beau voyage et le projet Africologie à vélo ne mériterai pas son nom si je ne faisait pas de paragraphe sur l’environnement !!! Donc vous voilà servi

La carrécature de l’Afrique représenter par un immense désert non peuplé ou rien ne pousse est totalement infondé. En effet, ce gigantesque continent abrite la deuxième plus grande foret du monde au Congo Kinshasa. Et toute l Afrique central, équatorial abrite une végétation luxuriante. Mais il est vrai que plus on remonte vers le nord, plus on arrive dans des zones semi aride, puis aride (Sahel) et au final désertique (Sahara). Le problème vient du fait que depuis quelques années, le Sahara a tendance à avancé et empiété sur le Sahel qui lui devient de plus aride et inhospitalier pour ces habitants.

Ce phénomène n’est pas forcément une fatalité et découle d’une combinaison de plusieurs paramètres.

D’une part, la pluviométrie est devenue de plus en plus aléatoire. En effet, la mousson africaine n’est plus aussi régulière qu’au paravant. Et ce dérèglement n’est pas près de s’arrêter. En effet, le réchauffement climatique induit par les émissions de gaz à effet de serre va encore plus modifier ce cycle des pluies. A l’heure actuelle, il est impossible de prédire comment évolueront ces précipitations. Celle-ci seront-elles plus étalées dans le temps ? Ou bien l’inverse ? Ces pluies seront-elles plus importantes ?

On ne sait pas trop, mais une chose est sure, c’est que ce ne serait jamais plus comme avant et les populations locales devront s’adapter voir en dernier recours migrer comme déjà 143 millions de personnes qui ont quitté leur maison pour cause de dérèglements environnementaux (monté du niveau de la mer, ouragan, sécheresse, incendie .... mais attention ce chiffre ne comprend pas les catastrophes naturelle non imputable au dérèglement climatique tel que le tsunami, tremblement de terre). (Source monde diplomatique)

Comme on l’entend souvent « l’eau c’est la vie » et cet maxime est on ne peut plus vraie dans le désert !

Mais le facteur humain est aussi l’une des causes de l’avancée du désert :
Pour s’abriter ils construisent leurs maisons en bois.
Pour cuisiner les ménagères des pays sahéliens utilisent du bois ou du charbon de bois récolté dans le Sahel. Et ces arbres présentent l’avantage de garder l’eau. Lorsqu’il pleut, l’eau ruisselle, s’infiltre ou s’évapore. Plus il y a d’arbres plus l’eau s’infiltre et reste dans les sols. Et au final, cela stoppe l’avancée du désert et permet donc aux populations locales de vivre plus facilement. Mais cette habitude de cuisiner au bois est enracinée dans les cultures et il est très difficile de faire évoluer cette habitude. Les cuisinières aux gaz ne sont que très peu disponibles et reste souvent très cher et plus dangereuses. Une autre solution proposé, est la diffusion des foyers améliorer qu’on utilise pour cuisiner. Contrairement à l’utilisation de 3 pierres pour surélevé la marmite, la chaleur émise par la combustion est moins dissipé donc cela permet d’améliorer le rendement de 15% à environs 40% suivant les modèles de foyers.

C’est mieux mais cela ne résou pas le problème. Par contre, l’utilisation du soleil pour cuisiner couplé avec l’utilisation de grand panier thermos permettra de résoudre en partie la déforestation du sahel. En effet cette source gratuite et intarissable permettra en plus d’effectuer d’importante économie par les utilisateurs.

Il existe deux techniques de cuisson solaire :

Le four solaire qui utilise le principe de l’effet de serre. C’est une grosse boite isolé vitré sur une ou deux fasses qui emmagasine la chaleur du soleil et permet d’atteindre les 100 degré lors d’un bon ensoleillement.

La parabole solaire, qui concentre l’éclairement solaire en un point. Ensuite on positionne la marmite noire équipée d’un couvercle au niveau de ce point focale. Il existe différent modèle. Mais en gros, on peut faire bouillir 8 litres d’eau en une heure.

Le modèle parabole coûte environ de 100 à 200 € le modèle.

Plusieurs paramètres rentrent en compte pour calculer le temps de retour sur investissement :

nombre de bouche à nourrir dans la famille

prix du bois ou du charbon de bois. Celui-ci varie beaucoup en fonction des localités. Par exemple, à Tombouctou, le prix du tas de charbon a été multiplié par 20 en 15 ans. Pour une famille de 8 personnes, le ménage va dépenser environs 1.4 €/jours

Plus l’environnement est aride moins il y a d’arbre, donc plus le charbon est chère et forcément plus l’utilisation de la parabole est intéressante et bénéfique pour dame nature.

Si en plus d’utiliser un cuiseur solaire, on utilise un panier thermos fabriqué en osier et bien isolé grâce à une grosse épaisseur du coton, on peut garder chaude la nourriture du midi et éviter de réchauffer le soir. Ce panier est commercialisé à environs 8 €.

En résumé, on peut considérer que le temps de retour sur investissement se situe entre 5 mois et 2 ans suivant les cas de figure.

C’est donc très intéressant mais l’investissement est souvent trop coûteux pour les ménages africains et si on voulait vraiment démocratisé la technique, il faudrait absolument mettre en place un système de micro crédit avec un petit taux d’intérêt et de petites mensualitées bien adaptées et l’expérience prouve que les taux de remboursement sont excellents et même souvent meilleur que ceux des banques traditionnels.

Je désirerai continuer sur les problèmes de l’électricité et en règle général de l’énergie mais je crains de faire un peu long. Simplement quelques idées ou réflexions :

Si on retire le Maghreb l’Afrique produit à elle toute seul autant d’électricité que l’Espagne !!! Et si on enlève encore l’Afrique du Sud c’est moins que l’Argentine !!!

Pourtant moins de 2% de l’énergie provient de sources renouvelables telles que le solaire, l’éolien mais surtout l’hydroélectricité. Si on utilisait tous les sites de barrage en Afrique, celle-ci sera largement exportatrice en électricité. Une étude sur un immense barrage au Congo kinshassa révèle qu’a lui seul se site pourrait produire annuellement l’équivalent de la production électrique de l’Allemagne !!! C’est fou non ? Et cela coûterai certes 40 à 50 milliards de $.

Mais non, au lieu de ça, on va plutôt leur proposer des centrales nucléaires grasses notamment au nouveau commercial d’Areva qui les proposent à chaque visite officielle.

A l’heure actuelle seul 24% des africains ont accès à l’électricité. Evidement ils doivent s’accoutumer avec les délestages quotidiens. Et les autres nombreuses pannes qui engendrent quelque fois de terribles émeutes.

Donc même si moi, je suis plus intéressé par le développement du solaire photovoltaïque, surtout en site isolé, à mon avis les vrais enjeux se situent plus sur l’énergie hydroélectrique.

Donc voilà en toute petite partie le fruit de mes ’investigations’ écolo africaines.

Donc maintenant, c’est la dernière ligne droite bientôt de retour, j’arrêterai de pédaler à Dakar ou j’aurai au final parcourus qu’environs 6 000 km en 10 mois mais j’aurai accompli mon Dakar à moi (Cotonou – Dakar tout a vélo environs 4 000 km ). Et hormis le défi sportif perturbé par une bonne tendinite au genou que reste t il ???

L’entrevu de 18 pays, 29 bouquins, une 40 ène d’interviews environnementaux, des centaines de palabres et des milliers de visages et de paysages. Bref une superbe expérience qui marque une vie et qui même si c’est encore un peu tôt pour le dire m’attirera encore sur ce continents mais cette fois ci dans le cadre professionnel.

Et si j’ai pu réaliser ce jolie périple qui a demandé une certaine préparation et également une coquette somme (environs 8000 € tout tout compris) c’est grâce aux soutiens morales techniques ou financiers de ma famille, mes amis mais aussi de nombreux sponsors (et oui comme le dit si bien Thiry Roland il faut bien mangé) et si j’ai mangé, pédalé, échangé c’est grâce notamment à l’état français, la région Rhône-Alpes, la Savoie et Chambéry et pour les privés les menuiseries Forey et Mermet, les sirops Fruiss, la société Westrand Ingénierie de l’odeur, Aster Alpes et la Scavi. Mais je tient à le préciser ce n’est pas papa et maman qui m’ont payé le voyage et même si certes, j’ai bénéficier de certains contacts, avec pas mal de volonté n’importe quels jeunes aurai pu faire ce trip.

Et bien sur un grand merci à tout ceux qui m’ont envoyé des petits messages d’encouragement et aussi a tout ceux qui se sont offert un jolie haut de pyjama en achetant mon t-shirt africologie !!! lol.

Et bien j’espère qu’en contre partie vous aurez apprécié d’avoir eu de mes nouvelles. Désolé si elles étaient un peu longues, indigestes ou moralisatrices et que certaine fois le courage vous a manqué pour aller bout de ces grand récits truffer de fautes d’ortographes.

Et bien moi en tout cas, je me serai donné un peu de mal pour vous faire partagé mon quotidien et tenter à ma manière de vous sensibilisé sur l’urgence de la défense de l’environnement. On va droit dans le mur mais personne ne bouge. Quelque mesurettes bien sur, mais rien de satisfaisant ou du moins de tailles avec les enjeux. Je me doute que vous ne voterez pas tous pour les verts (même si perso j’en suis assez fier) mais au moins adoptez des gestes plus éco citoyens tel que :

éteindre les appareils en veilles,

sur isoler la façade nord de son logement,

équiper ces WC de chasse d’eau double flux, équipé son logement d’ampoules basse consommation

se chauffer à 19°c l’hiver (et donc mettre un pull de plus pour mesdames !!! lol),

privilégier le vélo ou les transports en commun au lieu de la voiture,

compenser ses propres émissions de gaz à effets se serres (trajet en avion par exemple) en finançant des projets de développement par les NRJ renouvelables dans les pays du sud.

J’ai modestement essayé de vous donner une autre vision de l’Afrique pas celle qu’on nous rabache à la télé : sida, guerre, famine. Non, je veux positiver et montrer l’Afrique qui bouge qui est entreprenante malgré toute les difficultés qui se dressent au milieu de sa route. Vraiment je tire un grand coup de chapeau à tout ceux qui se démènent pour vivre voir juste survivre (ici on applique tout les jours le dicton du grand chimiste Lavoisier qui expliquai qu’en chimie ’rien ne se perd tout se transforme !!!lol) et bien sur un grand merci à tout ceux qui m’ont accueillit du Cap de bonne Espérance à Gibraltar.

En étant objectif, on sent de plus en plus monté un ressentiment anti-français et à vouloir trop ‘gardé’ l’Afrique, la France risque de la ‘perdre’ complètement. L’élection de Sarkozy, sa politique migratoire et son calamiteux discours de Dakar ou il a notamment dit, ‘L’incapacité de l’homme africain à se projeter dans le futur’ et venter les bienfaits de la colonisations !!!

Vous rajoutez la frustration de ne pas voir les bénéfices de la vente de leur matières premières, le soutient indéfectibles aux président pourri corrompu et tout cela donne du grain à moudre aux artistes tel que notamment Tikenja Fackoly, aux intellectuels mais aussi à tout les gens de la rue qui en on marre et je les comprend.

Une dernière précision avant le point final, certain dise que je suis aventurier, si on veut. Mais j’ai tout de même une assurance rapatriement et surtout du fric. Mais les vrais grands aventuriers ce sont à mes yeux les africains qui n’ont pas d’argents mais un rêve. Aller en Europe. Et eux ils affrontent les pires galères et chaque année il y a beaucoup plus de noyer dans le détroit de Gibraltar que dans les attentats du 11 septembre. Et malheureusement je crois bien que les vrais aventuriers du 21 ème siècle ce ne sont pas moi ou Indiana Jones mais bien tout ces migrants économiques.

Bon et bien moi c’est retour à la casba début Août et en Septembre, je fais un bon emprunt étudiant et reprend les études pour 2 ans en Master Energie Solaire à Perpignan. Et oui, la douceur du soleil méditerranéen me ferra le plus grand bien pour une réadaptation en douceur !!!

En tout cas, Vive la jeunesse, vive la convivialité, vive les voyages à vélos, vive l’Afrique libre !!! Et cher jeunes lecteurs, faut pas rêver devant sa télé, mais prendre son courage à deux mains et son sac à dos et parcourir le monde !!!

Tchao à tous ; a oui mon blog est nul et n’a pas de photo par contre celui d’Adèle est super bien fait et contient plein de photo donc si vous étés en mal d’images www.adelevoyage.canalblog.com

Nicolas Charbonneau

nicocharbonneau2003@yahoo.fr

Kolda Sénégal, le 24/06/08